Alors vous connaissez le stimming ! Ce terme signifie en anglais « Self Stimulatory Behavior » et correspond à l'autostimulation en français. Si l'autostimulation concerne l'ensemble de la population, elle peut s'avérer plus importante et envahissante chez d'autres personnes, notamment pour les personnes avec autisme.
Les Auto-stimulations : De Quoi S'agit-Il ? # Ces sont des comportements qui consistent à se procurer des sensations par l'intermédiaire de différents canaux sensoriels (visuel, auditif, tactile, gustatif, vestibulaire).
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
L'autisme et l'apprentissage de la propreté
De même, ses particularités sensorielles peuvent le mettre en difficulté pour sentir le fait qu'il est mouillé et pour ressentir son besoin physiologique d'aller à la selle.
On recherche la sensation que ces activités procurent. Dans notre quotidien, le fait de se bercer pour se détendre, de balancer les jambes parce qu'on a une douleur insupportable ou respirer rapidement pour faire passer la douleur fait également partie des stéréotypies. Écouter de la musique à tue-tête stimule l'ouïe.
L'écholalie différée consiste en une répétition produite plus de deux tours de parole plus tard. Elle est plus complexe d'un point de vue langagier que ce que l'enfant peut produire de lui-même et est souvent considérée comme une routine apprise par cœur par les partenaires de communication familiers.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
À cause de cette anxiété - ou pas, l'enfant pourrait afin de s'autoréguler, afficher des comportements inhabituels tels que tourner en rond ou sur lui-même ou se balancer.
Certaines personnes autistes ne veulent pas être touchées parce que ça leur fait mal. L'hypersensibilité tactile, ça existe. Certaines personnes autistes ont quelques parties du corps tellement sensibles que même un effleurement est difficile à supporter.
Ces gestes ont une raison d'être et ils font partie du fonctionnement neurologique de la personne autiste. Il s'agit généralement de leur manière d'exprimer leurs émotions et leurs ressentis. Que ce soit la nervosité, la colère, la frustration, la joie, le bonheur, la tristesse, la honte, l'amour, la gêne, etc.
Il s'agit donc de ne pas laisser l'autiste dans son « autisme » — ici la musique qu'il passe et repasse sans cesse (ou même qu'il joue ou chante, comme le font certains enfants de Kanner : on a le sentiment alors que c'est une récitation mécanique, encouragée par des parents fiers de ces « exploits »).
Difficulté à établir des relations avec les autres et à interagir avec leur milieu. Les jeunes qui ont un autisme léger peuvent s'intéresser aux autres, mais ne savent pas comment leur parler ou jouer avec eux. Il leur est très difficile d'engager une conversation et de l'entretenir.
Le Bilatéralisme est la loi du balancement, conséquence du triple bilatéralisme du corps humain: droite-gauche, avant-arrière, haut-bas, et de l'existence de ses deux pieds et de ses deux mains.
Les autistes Asperger ou de haut niveau n'ont simplement pas de retard mental, leur QI est compris entre 70 et 160.
Le cerveau des autistes peine à traiter simultanément 2 informations sensorielles, affirment des spécialistes en neurosciences. Ce qui expliqerait qu'ils se bouchent souvent les oreilles. « C'est comme s'ils regardaient un film étranger mal doublé, les signaux auditifs et visuels ne s'accordent pas dans leur cerveau ».
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
Des troubles des relations sociales : la personne autiste est souvent indifférente face à un individu, elle a du mal à établir un contact (visuel ou physique), à interpréter des émotions, à nouer des relations stables (amoureuses ou amicales), etc.
Tous les enfants atteints du syndrome d'Asperger ne présentent pas nécessairement tous les symptômes évoqués. La gravité des troubles varie également d'un enfant à l'autre.
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
L'autisme est un trouble neuro-développemental qui se caractérise par des lacunes d'intégration sociale et de communication. L'autisme se manifeste dès la petite enfance. Des anomalies du comportement et du développement intellectuel sont généralement associées à l'autisme.