Si vous êtes en cdi, démissionner à n'importe quel moment et sans avoir à justifier votre décision fait partie de vos droits. Pour autant, avant de demander une rupture du contrat de travail, assurez-vous que vous avez mûrement réfléchi votre décision, qu'elle résulte bien d'une volonté claire et non équivoque.
Identifier les causes du mal-être
En effet, les causes d'un mal-être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc.
Le contrat à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à tout moment, à l'initiative de l'employeur ou du salarié ou d'un commun accord par une rupture conventionnelle.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
Une démission n'est pas un acte anodin.
Elle entraîne des droits, mais aussi des obligations que vous vous devez de respecter. Pesez bien le pour et le contre avant de donner votre démission, et ne le faîtes jamais sur un coup de tête; vous pourriez le regretter par la suite.
Parmi les raisons les plus évoquées pour démissionner, comptons le salaire (24 %), les faibles possibilités d'avancement (21 %), le mauvais climat de travail (20 %) et le manque de reconnaissance (19 %).
Pour éviter le stress au travail, il faut veiller à avoir une bonne hygiène de vie ! Ponctuez votre emploi du temps perso de pauses sportives. Yoga, jogging, marche à pied ou encore piscine, peu importe tant que vous vous dépensez ! Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress.
Mal-être au travail : les signes qui ne trompent pas
Irritabilité, stress, perte de motivation, répercussions sur la santé physique et mentale, incapacité à prendre du recul, erreurs récurrentes, fatigue : il s'agit parfois de petits signes, mais ils sont à prendre très au sérieux dès lors qu'ils apparaissent.
La rupture du contrat de travail, c'est-à-dire sa fin avant la date prévue, peut prendre différentes formes : démission, rupture conventionnelle, licenciement….
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
Il sera préférable d'indiquer par exemple : « Je souhaite avoir plus d'opportunités d'évolution professionnelle que ce que l'entreprise peut m'offrir à l'heure actuelle », plutôt que « si vous ne proposez pas des promotions à vos collaborateurs, vous allez perdre vos meilleurs éléments ».
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.
L'employeur qui engage une procédure de licenciement à l'encontre du salarié en CDI qui commet un abandon de poste concède à ce dernier le droit de toucher le chômage. L'article L5422-1 du Code du travail permet à tous les salariés privés involontairement de leur emploi de toucher le chômage.
Peut-on travailler ailleurs pendant un abandon de poste ? Lorsqu'un salarié abandonne son poste, il reste légalement lié à l'entreprise en vertu de son contrat de travail. Il ne pourra donc pas travailler légalement pour une autre entreprise avant le prononcé du licenciement pour abandon de poste.
Comment intervenir face au mal-être au travail ? Le premier instrument de lutte contre ce mal-être est le dialogue régulier entre le manager et le salarié. Il permet souvent d'identifier rapidement des signes précurseurs : irritabilité, saute d'humeur, discours critiques, dévalorisation personnelle.
Les causes de la souffrance au travail peuvent être multiples : une forte pression au travail peut être ressentie en raison d'un niveau d'exigence élevé, d'un faible niveau de contrôle sur la situation ou d'un manque de soutien social de la part de la hiérarchie ou de l'équipe.
On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu'on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Les situations stressantes qui s'installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent.