Que sont les démences alcooliques ? La plus connue est le syndrome de Wernicke-Korsakoff (SWK), une maladie neurodégénérative causée par une grave carence en vitamine B1 qui endommage certaines régions du cerveau.
Symptômes. "Le syndrome de Korsakoff se manifeste par des troubles de la mémoire avec une amnésie dite " antérograde ", caractérisée par l'impossibilité de former de nouveaux souvenirs. Le malade oublie à mesure ce qu'on vient de lui dire ou ce qu'il a fait quelques instants plus tôt.
On ne peut pas guérir du syndrome de Korsakoff. L'abstinence ne permet malheureusement pas de retrouver ce qui a été perdu, mais empêche que l'état du patient ne se dégrade encore plus. Il est accompagné d'une « recharge en vitamine B1. » Les injections peuvent se faire en intraveineuse ou en intramusculaire.
Le traitement doit prendre en considération les troubles mnésiques et éviter l'usage de médicaments ayant un effet néfaste sur la mémoire. Les aspects nutritionnels doivent être également surveillés car une alimentation équilibrée, riche en vitamines, est nécessaire au fonctionnement physique et cérébral.
Les troubles de la mémoire entraînés par l'alcool
En cas de consommation excessive d'alcool, la personne réfléchit plus lentement, a des difficultés d'orientation et voit ses capacités d'adaptions diminuer. Ces troubles de la mémoire sont en partie dus à une mauvaise absorption de la vitamine B1, réduite par l'alcool.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'envie de boire est plus forte et apparaît plus souvent. Il existe des signes de manque à l'arrêt : tremblements, sueurs... Une consommation d'alcool peut également devenir problématique si elle modifie le comportement et les relations avec les proches.
accompagnement médico-social adapté, il n'existe pas d'établissement dédié à l'accueil des personnes souffrant du syndrome de Korsakoff. Ils peuvent être accueillis par défaut en établissement pour personnes âgées, pour personnes handicapées ou encore en famille d'accueil. V. Rosset, assistante sociale.
L'alcoolodépendance (ou alcoolisme) est une addiction à l'alcool qui a des conséquences néfastes sur la santé, la vie sociale et la vie affective. En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.
Les troubles de la mémoire en général
Une consommation excessive d'alcool augmente les risques de troubles de la mémoire en général. Cela veut dire que cette consommation est à la fois dangereuse pour la mémoire à court terme et à long terme.
Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles cognitifs : altération de la mémoire, des capacités de planification, d'attention et de prise de décisions. Ces troubles s'observent notamment chez les personnes souffrant de carences nutritionnelles.
Chez les alcooliques la surconsommation d'alcool entraine une carence importante vitamines B1 et B6 très utilisées par le foie. Il est conseillé d'apporter ces vitamines en cas de fortes consommations d'alcool, pour limiter l'impact de l'alcool sur les circuits neuronaux et pour le soutien du foie.
Neuropathie alcoolique : une des complications de la consommation excessive d'alcool. Cette affection est favorisée par la prise de tabac.
Même sans être un très gros consommateur ou alcoolo-dépendant, la consommation d'alcool a une influence sur le développement de nombreuses pathologies : cancers, maladies cardiovasculaires et digestives, maladies du système nerveux et troubles psychiques...
Les études montrent que l'alcool perturbe fortement l'hippocampe, cette zone cérébrale qui joue un rôle de premier plan dans les processus de mémorisation. Le sujet vit des informations que son cerveau ne peut plus encoder pour les stocker sous forme de souvenirs à long terme.
L'alcool est un irritant pour le tube digestif (la bouche, la gorge, l'œsophage, l'estomac, l'intestin), soit pour toute notre tuyauterie intérieure. De plus, l'alcool affecte les conduits qui contrôlent le transit de la nourriture, de la bouche à l'intestin.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Boire de la bière à tous les jours, sur une longue période, est associé à un risque d'être atteint d'un cancer de la prostate agressif, selon une étude menée auprès de 3927 hommes du grand Montréal.
L'encourager à se confier à vous. La première chose à faire est d'insister pour que la personne vous parle et se confie sur sa situation et sur ses sentiments négatifs. À partir de là, écoutez-la sans la juger en lui faisant sentir que vous la comprenez et que vous êtes là pour la supporter, quoi qu'il puisse arriver.
Il se définit dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM5) comme une accumulation pathologique et excessive des animaux de compagnie. On peut le comparer au syndrome de diogène, qui se caractérise par l'entassement d'objets jusqu'à remplir l'habitation.
L'anosognosie est un trouble neuropsychologique assez méconnu dans lequel le patient n'a pas conscience de la maladie, des difficultés et de ses répercussions sur sa vie quotidienne.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n'y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.
En consommant un verre de vin rouge par jour, on peut considérer qu'il n'y a pas de danger pour la santé, car peu d'alcool consommé et qu'une telle consommation (sans la dépasser) peut être bénéfique pour le cœur.