Familier et vieux. Frapper à quelque chose : Toquer à la porte.
"Au départ, il y a d'abord ce qu'on appelle le "toquer-porte". Si vous vous entendez avec votre femme déjà, elle vous envoie chez ses parents. Dès que vous arrivez, le premier jour, vous vous présentez. Le second jour, vous revenez donner une enveloppe.
En quoi consiste un “toquer de porte”. En bref, c'est une rencontre entre les parents (représentants de ceux-ci) des deux tourtereaux chez la famille de la femme. La présence des fiancés est requise mais pas obligatoire en fonction des familles.
Lorsqu'un homme veut épouser une femme, deux solutions s'offrent à lui : la dot (animaux pour l'élevage/sacrifice, coupe-coupe, fer de lance …) et l'échange tête à tête (entre le mvog de l'époux et l'épouse). S'il s'agit d'un cadet non marié c'est au chef du mvog de lui trouver une femme.
Traditionnellement, le mariage Bamiléké est une union entre deux familles, voire deux tribus entières. Il faut savoir que les filles sont préparées depuis leur plus jeune âge au mariage, et parfois au détriment de leur scolarité. Pour une jeune fille et sa famille, le mariage est une fierté et un signe de réussite.
Le mariage coutumier est donc l'union d'un homme et d'une femme célébrée par une autorité coutumière et selon les rites coutumiers. Contrairement au mariage civil, le couple se croit marié a tort parce que l'autorité par laquelle le mariage a été célébré n'est pas une autorité légale.
Comment ça se passe ? Deux familles se réunissent pour unir dans le respect de nos traditions deux de leurs enfants. Pour sceller cette union, une dot est versée par le marié pour valider l'union, mais aussi pour prouver l'amour que ce dernier porte à sa dulcinée.
Elle est indisocciable du mariage coutumier ou traditionnel. La dot consiste pour la famille du fiancé à offrir à la famille de la fiancée, lors d'une cérémonie solennelle, un ensemble d'objets et de cadeaux, en espèces ou en nature, et d'accomplir certains rituels afin d'unir les futurs époux.
Le mariage est généralement une union sacrée. Plutôt que de s'offrir un mariage de luxe, de plus en plus de gens préfèrent la discrétion : l'union est scellée à quatre. C'est-à-dire les mariés et les deux témoins. Pourquoi un tel choix ?
Dans les traditions Africaines de mariage, le mariage est une union entre deux familles, et pas seulement de deux individus. C'est donc pour cela qu'il y a une cérémonie de fiançailles. Cette dernière est aussi parfois la cérémonie où la dot est réglée. Ellle a une donc grande importance.
L'inconvénient du mariage réside dans la séparation puisqu'en l'absence d'accord entre les époux, le divorce peut durer des années avec des procédures souvent douloureuses.
Le mariage chez le Bamiléké n'est pas un contrat entre deux personnes, mais entre deux familles, deux sociétés, deux peuples, avec pour exécutants un homme et une femme qui ne sont pas consultés. Donc une femme épouse une famille et non un homme, mais elle vivra maritalement avec un seul membre de cette famille.
- Il est considéré impoli d'accepter quelque chose de la main gauche. - On n'hésite pas à saluer en permanence et à demander des nouvelles de la famille de son interlocuteur, même si on ne le connaît. - Dans le Nord, plus conservateur en matière de mœurs, exhiber ses jambes n'est pas bien vu.
Un membre de la famille du fiancé revient chercher la liste de la dot. Il faut noter que celle-ci est différente de celle de l'ouverture des fiançailles. Aussitôt prête, la famille de l'homme invite celle de la femme à venir chercher les éléments demandés dans la liste.
Cette dot était répartie comme suit : Pour la famille du père, deux chèvres, deux bidons de vin de palme, deux bidons d'huile rouge ; pareil pour la famille de la mère. Le grand-père du côté de la mère recevra une chèvre, un bidon de vin de palme et un bidon d'huile rouge ; pareil pour le grand-père du côté de la mère.
Un mariage morganatique est l'union entre un souverain, ou un prince d'une maison régnante, avec une personne de rang inférieur. L'épouse est alors qualifiée d'« épouse morganatique » et se voit attribuer un titre de noblesse à défaut de celui de « reine (consort) » qui lui est refusé.
Comme pour la mariée, la famille de l'époux prend en charge les frais pour sa tenue et celle des témoins. C'est elle qui paie aussi les alliances, les frais administratifs, le bouquet de la mariée, les frais de réception des invités du marié, l'enveloppe pour le prêtre et sa paroisse en cas de mariage à l'église.
Elle visait à aider le couple à démarrer sa vie commune. Elle se limitait généralement au trousseau de mariage pour les plus modestes mais incluait également, pour les plus aisés, un apport en numéraire qui pouvait être important selon le niveau social de la famille.
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée.
La dot est un symbole fort du mariage coutumier. Elle est une grande marque de considération pour l'homme et la femme. Il paraît ainsi très important pour le jeune, appelé à découvrir sa vocation, de disposer de toute la connaissance relative cette dernière.
La dot, ou le « mahr »
C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc. C'est Allah Lui-même qui a ordonné au mari de verser la dot à son épouse dans le Coran.
La dot n'est pas la seule forme de prestation matrimoniale. Comme chacun le sait, on observe, en gros, deux systèmes. Dans l'un, et on y range pour simplifier le cas du douaire, c'est le mari ou sa famille qui doivent apporter lors du mariage des biens ou des valeurs destinés à la femme ou à sa famille.