La deixis est une notion linguistique dont la dénomination est directement empruntée au grec δεῖξις, reflétant la proximité / distance entre locuteurs.
déictique
Se dit de tout élément linguistique dont la fonction consiste à articuler l'énoncé sur la situation particulière dans laquelle il est produit ou à l'inscrire dans un discours.
Les déictiques sont des termes (pronoms personnels ou démonstratifs, adverbes de lieu ou de temps, déterminants ou pronoms possessifs) qui ne prennent leur sens que dans le cadre de la situation d'énonciation. Les déictiques désignent les partenaires de la communication : locuteur et allocutaire.
Ce sont des regards qu'on peut qualifier de « regard déictique » ou « regard de référenciation » ou encore « regard de désignation ». C'est ainsi que Murphy et Messer (1977) ont étudié les liens entre l'association puis la dissociation des regards de pointage et des gestes de pointage dans des dyades mère-nourrisson.
Déictiques temporels : ce sont des marqueurs de temps qui situent l'énoncé par rapport au moment de l'énonciation. (Exemples : « aujourd'hui », « il y a trois jours », « cet automne ».) 3. Déictiques spatiaux : ce sont des marqueurs de lieu qui situent l'énoncé par rapport au moment de l'énonciation.
Les mots qui sont parfois des déictiques
ex : Toi et ta sœur, vous devriez venir à la fête, ce soir ! Déterminants démonstratifs ex : Donne-moi ces cigarettes. Adverbes de lieu et de temps : ici, maintenant, aujourd'hui, demain, hier, la semaine prochaine, ce soit, cette nuit, etc. ex : Je reviens ce soir.
On appelle « embrayeurs » ou « indices de l'énonciation » tous les mots qui n'ont de sens que par rapport à la situation d'énonciation dans laquelle l'énoncé a été produit : les indices de personne et les indices de temps et de lieu.
Ce est soit un pronom démonstratif qui s'emploie avec être (ce sont, ce sera…) ou avec un pronom relatif (ce que, ce dont…), soit un déterminant démonstratif qui se place avant un nom.
On écrit où avec un accent grave quand il s'agit du pronom relatif ou de l'adverbe interrogatif qui servent généralement à l'expression du lieu. Notez l'adresse où vous souhaitez être livré.
Le locuteur désigne celui ou celle qui prend la parole au sein d'un discours oral ou écrit. Il est opposé au destinataire, qui lui reçoit la parole.
Les verbes pronominaux permettent d'indiquer que le sujet fait l'action pour lui-même. On les reconnaît par les pronoms réfléchis me, te, se, nous, vous et à nouveau se devant le verbe. Ces pronoms réfléchis sont toujours de la même personne que le sujet.
Le mot se n'a qu'un seul usage dans la langue française : il s'agit d'un pronom personnel réfléchi. Il est systématiquement employé devant un verbe à sa forme pronominale. En sa qualité de pronom réfléchi, il renvoie au sujet du verbe, qui est forcément au troisième rang personnel du singulier ou du pluriel.
1. Qui est très désireux de voir ou d'apprendre quelque chose : Je suis curieux de savoir ce qu'on pense de moi. 2. Qui témoigne du désir de voir et de savoir : Elle le regardait d'un œil curieux.
La référence situationnelle est la désignation directe d'un référent dans la situation extérieure de l'énonciation, c-a-d, le GN renvoie directement à un objet du monde. La séquence « le petit garçon » désigne le petit garçon dont on a déjà parlé.
La subjectivité langagière est un concept doublement complexe: d'abord, comme bien des notions qui ont fait fortune dans la linguistique, c'est un ancien concept (issu de la philosophie) qui a eu beaucoup d'héritiers en linguistique (la catégorie déictique, la modalisation, l'axiologisation); deuxièmement, il désigne ...
On appelle modalisation tous les procédés qui permettent à l'énonciateur d'exprimer son sentiment ou son jugement sur ce dont il parle. évidemment, peut-être, sans doute, à mon avis, de mon point de vue,... Comment ? C'est la dernière des choses à faire !
L'énonciation est un acte de langage produit par un locuteur (celui qui parle) vers un destinataire (celui qui reçoit le message). L'énoncé est le produit de l'énonciation. Au baccalauréat, les énoncés sont souvent des textes appartenant aux différents genres littéraires.
Les indices de jugement évaluatif
Ce sont des termes (noms, adjectifs, verbes, adverbes) qui présentent un jugement de valeur mélioratif ou péjoratif, jugement que l'émetteur porte sur tel comportement, telle situation...
(Linguistique) Qui accomplit une description, en parlant d'un énoncé.
En grammaire, une anaphore (du grec ἀναφορά, reprise, rapport) est un mot ou un syntagme qui, dans un énoncé, assure une reprise sémantique d'un précédent segment appelé antécédent. Sans cet antécédent, l'anaphore perd son sens. C'est pourquoi elle doit toujours être liée avec un autre élément dans la phrase.
Se dit d'un élément linguistique qui assure une anaphore linguistique qui permet de rappeler un mot ou un groupe de mots précédemment énoncé.
Pour bien faire la différence entre tout et tous, que l'on parle d'un adverbe, d'un adjectif ou d'un nom, une règle simple permet de ne jamais se tromper. Il faut identifier dans quel cas suivant on se trouve : Tout : masculin singulier. - Tout le vin a été bu.
Le « c' » est ici remplaçable par « me » ou « te » : on pourrait aussi bien dire « si je ne m'étais pas défendu » ou « si tu ne t'étais pas défendu ». Il faut donc écrire « s'était » et non « c'était ».
Dans la langue soignée, il y a une nuance à faire entre les prépositions voici et voilà. Voici s'emploie lorsqu'on renvoie à quelqu'un ou à quelque chose qui est relativement proche du locuteur, tandis que voilà s'emploie lorsqu'on renvoie à quelqu'un ou à quelque chose qui se trouve plus loin.