L'État est un ensemble organisé d'institutions qui vise à assurer le bon fonctionnement d'une société. Il faut garder en tête que la domination, la force et la violence sont des attributs appartenant essentiellement à l'État. En effet, l'État est un pouvoir de contrainte, nécessairement supérieur à celui de la société.
L'État est une autorité politique de laquelle émanent des institutions auxquelles des individus se soumettent en échange de quoi il les protège. Dans une acception plus large, l'État comprend : un peuple, un territoire, une ou des cultures – plus ou moins déterminées – et des institutions.
Sur le plan juridique, « l'État peut être considéré comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ».
La cité est une réalité naturelle à un double titre, en ce sens qu'elle est le tout vers lequel tendent comme vers leur achèvement, les communautés naturelles de la famille et du village ; l'État est également naturel, parce que sa fin, la pleine autarcie, est ce qu'il y a de meilleur, c'est la fin que poursuit la ...
L'État peut être défini, d'un point de vue institutionnel, comme l'autorité souveraine qui exerce son pouvoir sur la population habitant un territoire déterminé et qui, à cette fin, est dotée d'une organisation permanente. On peut, selon la coutume académique classique, reprendre les termes de cette définition.
La loi de 1792 institue l'état civil moderne, bien que les registres d'états civils attendront la fin de l'Empire pour entrer en vigueur dans certaines localités, restant défectueux dans de nombreuses autres régions encore en 1820.
L'Etat, garant du bon fonctionnement des affaires économiques. L'Etat est un acteur particulier de la vie économique : il peut contraindre, grâce aux lois, les entreprises à agir dans certains sens. Il ne peut pas tout faire bien sur, mais il pose ce qu'on appelle un cadre juridique.
Si l'on considère que l'État doit pour cela chercher à rendre les comportements individuels compatibles entre eux, il apparaît que la finalité politique de l'État est bien la justice. Un Etat est donc juste s'il permet aux individus de vivre ensemble dans la plus grande harmonie possible.
Pour vivre ensemble, les êtres humains ont besoin d'un État qui détient et exerce divers pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire, policier, militaire, etc.). Sans lui, il n'y aurait pas d'arbitre pour faire respecter les lois qui rendent compatible l'exercice de la liberté de l'un avec celle d'un autre.
Il s'agit de l'organisation politique bénéficiant d'un pouvoir coercitif sur sa population, notamment au travers du recours à la "force publique".
Vous connaissez maintenant la différence entre les deux mots » État » qui s'écrit avec une majuscule et » état « qui s'écrit avec une minuscule. Dorénavant, écrivez toujours « État » avec une majuscule pour désigner une autorité souveraine. Sinon, tous les autres s'écrivent avec une minuscule.
Pour conclure, on peut dire que l' Etat est l'ennemi de la liberté puisqu'il met en place des règles qui l'oppressent et l'empêchent de réaliser ses désirs. Cependant, l'Etat est naturel pour l'Homme et l'empêche de s'autodétruire, de plus il ne s'oppose pas la liberté intellectuelle de l'Homme.
En ce sens, la mission première de l'État est de permettre l'exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple (art. 3 de la Constitution du 4 octobre 1958). En particulier, l'État : édicte les règles de droit (lois, décrets, etc.)
1/L'obéissance à l'État est nécessaire pour vivre en paix. Nous avons tout intérêt à ce qu'il y ait un État et des lois pour encadrer nos actions. Quand l'homme jouit d'une liberté absolue, celle-ci s'autodétruit, car chacun en fait un mauvais usage contre les autres.
Il organise ces fondements autour de trois fonctions : l'allocation des ressources (ou encore " affectation "), la distribution (ou " répartition ") et la stabilisation.
L'État protège les libertés publiques et, dans le même temps, il pose des limites pour que la liberté des uns n'entrave pas celle des autres. Le Conseil constitutionnel est le garant des libertés : il vérifie la conformité des lois à la Constitution.
L'État garantit la sécurité entre les citoyens en échange de la soumission de tous ; il permet la naissance de la société civile qui est la seule susceptible de développer la paix, la solidarité, et la vraie liberté.
Conclusion. Donc l'État n'est, non pas l'ennemi de la liberté, mais le créateur de la liberté civile, la seule qui nous permette de vivre ensemble. Pour cela, il doit s'opposer à la licence, et trouver un équilibre entre la sécurité et la liberté des citoyens.
Tout Etat a le devoir de traiter les personnes soumises à sa juridic- tion de telle sorte que les droits de l'homme et les libertés fondamentales soient respectés, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de reli- gion.
À travers son préambule et ses dix-sept articles , elle définit des droits « naturels et imprescriptibles » que sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle affirme le principe de la séparation des pouvoirs.
Définition de État
La notion d'Etat qui appartient au vocabulaire du droit public pour désigner une unité souveraine formée par des populations vivant sur un territoire défini et reconnu comme une organisation juridique et politique de la société internationale.
Selon Aristote, dans La Politique, l'obéissance à l'État est nécessaire car l'homme est un "animal politique" et s'il n'obéit plus à l'État, il se déshumanise en quelque sorte.
De quelque manière qu'apparaisse l'État, son existence implique systématiquement la réunion des trois éléments constitutifs : le territoire, la population, le pouvoir politique.