L'éthique médicale regroupe l'ensemble des règles de conduite des professionnels de santé par rapport aux patients (déontologie, morale, science).
Le respect de l'éthique médicale constitue la meilleure garantie de la qualité des soins et de la liberté du malade ; il témoigne de la recherche d'une certaine forme de sagesse, de « science avec conscience », dans l'exercice de la médecine contemporaine.
vise à déterminer comment agir au mieux, dans le respect des personnes. Elle nécessite une réflexion collective pour aboutir à des choix ajustés et raisonnables, encadrés par la loi et résultant de l'étude de diverses possibilités.
L'approche par principes
L'étude des enjeux éthiques présents dans une pratique médicale ou un choix d'organisation de santé est menée sous l'angle de quatre grands principes : la bienfaisance, la non-malfaisance, le respect de l'autonomie et la justice.
La bioéthique est née et s'est ancrée sur quatre grands principes : le respect de l'autonomie du de la personne, de la bienfaisance, de la non-malfaisance et de la justice.
Le mot « éthique », lorsqu'il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l'« éthique médicale » proprement dite, c'est-à-dire l'exigence d'un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d'une recherche ...
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Parler d'éthique dans l'univers du soin, c'est poser la question du sens du soin ancré dans le quotidien de l'acte soignant. Pour trouver sens au service du malade, l'acte soignant doit être posé d'une manière efficace dans une perspective d'humanité.
Dans la pratique quotidienne, l'éthique clinique doit nous permettre d'anticiper notre responsabilité sur l'avenir d'une personne, recentre notre attention sur la personne soignée et non pas sur sa maladie, nous permet de mettre au premier plan l'autonomie du patient et nous interroge sur le lien inconditionnel à ...
Avec l'éthique, on apprend à réfléchir. Cela permet de bâtir un argumentaire global pour émettre une recommandation ou prendre une décision défendable, sans occulter des parties du problème.
Dans cet ouvrage, qui a été réédité plusieurs fois et qui est lié à l'institutionnalisation de la bioéthique, les auteurs analysent les enjeux éthiques présents dans la pratique médicale à partir de quatre grands principes : bienfaisance, non-malfaisance, respect de l'autonomie et justice.
La réflexion éthique invite à explorer une diversité d'options, de choix, d'actions à entreprendre dans une situation. Ce processus de réflexion suscite la créativité, cherche d'autres solutions que celles qui apparaissent d'emblée, tente de prendre en compte une variété de points de vue.
L'éthique professionnelle est une branche de l'éthique appliquée qui traite précisément des professions. Ricœur (1991) définit l'éthique comme une sagesse pratique dont l'ambition est « la visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ».
Le questionnement éthique comme interrogation de la morale
Cette notion fait non seulement appel à ses capacités intellectuelles, mais également à la relation morale qu'il entretient avec le monde auquel il appartient. Or, le questionnement éthique va venir interroger cette morale.
L'éthique médicale est générée par la progression rapide de la recherche médicale et scientifique car désormais la vie peut être donnée en dehors des processus naturels aux travers des méthodes de la procréation médicalement assistée .
Il n'est pas nécessaire, pour se conformer à la déontologie, de réfléchir aux valeurs qui la sous-tendent ni même de partager ces valeurs. L'éthique, au contraire, invite le professionnel à réfléchir sur les valeurs qui motivent son action et à choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée.
Exemples de question éthiques
- Est-il souhaitable de faire…? - Que recommanderais-tu de faire dans les cas Y? - Dans une situation X, quels seraient les comportements à promouvoir, ceux à éviter? - Quelle est la meilleure attitude à adopter si…? - Que vaut-il mieux faire en fonction du vivre-ensemble ?
Dans les débats contemporains, il est souvent question de dilemmes éthiques ou moraux, qu'on appelle aussi « conflits de valeurs ». Il s'agit de situations où les valeurs et les principes entrent en opposition et rendent les décisions difficiles.
Le Code de déontologie infirmier est un recueil des règles régissant la profession d'infirmier. Il regroupe l'ensemble des droits et des devoirs des infirmiers vis-à-vis de leurs patients et des autres infirmiers et professionnels de santé.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
Ne pas respecter la morale.