Le terme d'impulsivité correspond aux difficultés qu'éprouve une personne pour arriver à se contrôler. Ainsi, l'impulsivité débouche régulièrement sur des actes violents ou des colères. Ces comportements peuvent à leur tour engendrer des conséquences indésirables pour leur auteur.
Qui agit comme sous la poussée d'une force irrésistible, en l'absence de toute volonté réfléchie : Un impulsif qui ne sait pas se retenir de parler.
Plusieurs formes d'impulsivité
Être impulsif c'est donc agir, ou plutôt réagir de manière incontrôlée, suite à une impulsion qui nous pousse à l'action. Cette définition est très générale et permet d'englober deux aspects comportementaux distincts : l'action impulsive et la prise de décision impulsive (Figure 1).
Mécanisme. L'impulsivité, souvent liée à certaines formes d'agressivité interindividuelle ou retournée contre soi, a des bases neurobiologique, notamment liées à un déficit en sérotonine. Elle peut aussi être une réponse à certaines formes de stress.
En psychiatrie, l'impulsivité compte parmi les critères les plus courants du DSM, touchant plusieurs diagnostics: trouble déficitaire de l'attention et de l'hyperactivité (TDAH), troubles de la personnalité borderline et antisociale, trouble bipolaire, troubles de la conduite et oppositionnel, troubles du contrôle des ...
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans cette situation. Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique. L'impulsivité peut entraîner des conséquences graves dans la vie de la personne impulsive.
Dites ce que vous ressentez, parlez avant d'agir… Relaxez-vous. L'impulsivité va de pair avec un fort sentiment d'urgence. Les techniques de relaxation, ou de respiration vont vous permettre de vous détendre, et de laisser du temps au temps.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Synonyme : bouillant, emporté, fougueux, impétueux, primesautier, spontané, vif, violent. – Littéraire : volcanique.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
Il y a une différence importante entre l'achat compulsif pathologique et l'achat impulsif sans réflexion au préalable. Dans le premier cas, les achats se répètent et, surtout, l'individu les effectue sous le coup d'une émotion négative (culpabilité, stress, colère, etc.).
En général, s'énerver fait partie de la nature humaine. Mais, dans certains cas, une colère permanente peut être le signe d'un problème plus profond: la dépression. Une étude de 2014 montre que la colère – aussi bien manifeste que réprimée – est un indice de trouble de la santé mentale.
C'est l'hormone du stress. Votre cerveau, inquiet, donne l'ordre à des petites glandes situées au dessus des reins, les glandes surrénales, de sécréter cette adrénaline. Normalement elle a pour but de nous mettre en éveil pour fuir le danger. C'est un réflexe salvateur en cas de danger.
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses. Elle résulte d'un ensemble de facteurs plutôt que d'une unique cause, et elle peut s'accompagner de diverses émotions (joie, puissance, excitation, déception...)
Ces causes sont variables et peuvent être une tristesse enfouie, un manque de confiance en soi. L'objectif sera d'identifier le “manque” ou les “manques” psychologiques que ces achats compulsifs visent à combler.
L'achat compulsif peut être lié à un trouble de l'humeur ou un trouble bipolaire. "Lors de la phase maniaque (phase d'excitation), la personne peut faire des achats pathologiques" explique le Dr Lucia Romo. "L'achat compulsif n'est alors pas diagnostiqué comme tel car il fait partie des troubles bipolaires.
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…