L’ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l’ignorance afin d’exposer la faiblesse de la position d’une autre personne et lui en faire prendre conscience. Le mot grec eironeia s’appliquait en particulier à la litote comme forme de dissimulation.
L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience.
Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce que l'on veut faire comprendre. En philosophie, l'ironie est, pour Socrate, un instrument qui permet de déstabiliser son adversaire en l'interrogeant. Les cyniques l'utilisent à outrance.
Donc, le but de l'enseignement socratique est de « stimuler la pensée critique et la conscience de soi, et non d'imposer l'autorité d'une réponse ou d'un ensemble de réponses particulières "correctes" » (Schiller, 2008).
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
"Criton, nous devons un coq à Esculape. Payez cette dette, ne soyez pas négligents" : que signifient les derniers mots de Socrate ?
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
On appelle philosophes socratiques, l'ensemble des philosophes qui s'inspirèrent de Socrate ou furent ses disciples directs, Platon se distinguant des autres regroupés sous l'appellation Petits Socratiques. Par extension, on parle d'école socratique pour désigner la succession de ces philosophes.
Socrate employait l'ironie (ironie socratique) pour faire comprendre aux interlocuteurs que ce qu'ils croyaient savoir n'était en fait que croyance. La maïeutique, contrairement à l'ironie, s'appuie sur une théorie de la réminiscence qui affirme faire ressurgir des vies antérieures les connaissances oubliées.
Le sarcasme, du grec sarkasmos (σαρκασμος) « rire amer » (de sarkazo, σαρκάζω, « ouvrir la bouche pour montrer les dents ou brouter comme font les herbivores ») est une forme d'ironie, mais mordante, acerbe, voire cruelle et insultante. C'est une ironie plus violente, plus incisive. Elle attaque franchement.
Les principaux procédés employés pour faire de l'ironie sont la métaphore, l'hyperbole et la litote.
maïeutique
1. Dans la philosophie socratique, art de conduire l'interlocuteur à découvrir et à formuler les vérités qu'il a en lui. 2. Partie de l'obstétrique qui concerne la pratique de l'accouchement, assurée essentiellement par les sages-femmes.
Les sophistes sont amoraux, puisque leur enseignement peut servir tout aussi bien à donner des armes à l'injustice, alors qu'ils prétendent donner à leurs élèves une éducation. Les sophistes manipulent le langage et préfèrent l'efficacité à la vérité.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
L'exigence éthique comme condition du dialogue
Le dialogue socratique se fonde donc sur cet accord entre interlocuteurs, qui, prêts à remettre en questions leurs opinions et leurs croyances, acceptent ainsi que celles-ci soient réfutées par les autres, et en réponse acceptent de réfuter les opinions des autres.
Du coup, la réponse la plus probable à la question que l'on se pose, c'est peut-être tout simplement : Platon a écrit des dialogues pour montrer en quoi consiste le dialogue.
La philosophie de Socrate
Socrate se rencontre partout où se massait les citoyens, se présentant comme celui “qui ne sait rien”, interrogeant les gens sur ce qu'ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes.
Lorsque Socrate recommande de se connaître soi-même, il n'a pas encore en vue de répondre à la question "Qui suis-je?". Se connaître au début de la tradition philosophique, c'est d'abord se repérer comme homme: savoir de quoi l'on est capable, jusqu'où on peut aller, quelles sont les valeurs que l'on doit défendre.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
BIOGRAPHIE DE SOCRATE - Philosophe grec, Socrate est considéré comme le père de la philosophie morale. Il fut le maître de Platon et de Xénophon. Il est condamné à mort pour impiété et boit la ciguë pour mettre fin à ses jours.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).