L'attachement évitant se caractérise par l'évitement de sentiments, de souvenirs ou de désirs qui pourraient faire fuir la figure d'attachement (Slade, 2004). Selon Bowlby (1988), il s'agit d'un évitement au service de la proximité.
Le trouble de la personnalité évitante est caractérisé par l'évitement des situations ou interactions sociales qui comportent des risques de rejet, de critique ou d'humiliation.
– Quand elle est en couple, la personne évitante fuit l'engagement : elle met en place certaines barrières émotionnelles pour ne pas se livrer totalement : la colère ; le silence ; les distractions (jeux de cartes par exemple, lecture, téléphone) ; l'infidélité.
Elle est inhibée dans les nouvelles situations sociales en raison de son sentiment d'insuffisance. Elle se considère comme socialement incompétente, inintéressante, ou inférieure aux autres. Elle refuse de prendre des risques ou de participer à de nouvelles activités par peur d'être embarrassée.
– Un partenaire évitant donne peu et demande peu, fuit l'intimité et adopte des stratégies défensives. – L'évitant recherche la solitude, même si pourtant paradoxalement il la vit mal. – L'intimité affective, les effusions, le contact physique le mettent mal à l'aise.
Et dans les relations intimes la personnalité évitante se montrera réservée par crainte d'être exposée à la honte et au ridicule. La personnalité évitante manque beaucoup de confiance en soi et a le sentiment de ne pas être à la hauteur.
« L'infidélité pourrait être une stratégie de régulation émotionnelle chez les personnes dont l'attachement est évitant, estime l'étudiante. Ce comportement permet d'éviter la peur de l'engagement, de s'éloigner de l'autre, de préserver son espace de liberté et de quitter l'autre avant d'être laissé. »
Alors si notre attitude devient invasive ou exagérément dépendante, l'autre risque de prendre ses distances comme par autodéfense. Cela ne reflète pas forcément un manque d'amour, mais un besoin viscéral d'espace pour respirer et se recentrer sur soi. Et plus on le harcèle, plus ce besoin s'intensifie.
En conclusion, et quel que soit le style d'attachement, la patience, l'écoute active et l'acceptation de la différence sont des clés universelles pour lier des relations de qualité. Chacun est différent, bien communiquer commence par accueillir et accepter celle-ci sans jugement.
Comment créer un manque chez un évitant ? Donnez-lui de l'espace lorsqu'il s'éloigne. Les hésitants ont besoin de beaucoup d'espace pour se sentir à l'aise dans une relation. Comme ils craignent de s'engager, passer trop de temps avec eux leur donnera l'impression d'étouffer.
Comment cela peut se soigner ? Les traits de personnalité évitantes se soignent par des thérapies individuelles et des prises en charge de groupe, par exemple des thérapies comportementales et cognitives (TCC) mais aussi des thérapies systémiques.
Les individus atteints de troubles de la personnalité évitante se considèrent eux-mêmes être socialement inaptes ou personnellement peu attirants, et évitent une interaction sociale par peur d'être ridiculisés, humiliés, rejetés ou mal-aimés.
Soulignez ses qualités.
Les personnes atteintes du trouble de la personnalité évitante ont souvent tendance à se sentir incapables ou inférieures. Plutôt que de débattre avec lui de ses opinions absurdes quant au fait qu'il y aurait quelque chose qui cloche chez lui, focalisez-vous plutôt sur ses qualités intrinsèques.
Cela vous renvoie l'idée que vous n'êtes pas capable de faire quelque chose de bien, ou à un doute sur vos capacités à réaliser une action. Votre inconscient vous ramène à l'idée que de toutes façons, ça ne sert à rien de faire puisque ça ne servira à rien ou ce sera mal fait.
Par conséquent, les types d'attachement qu'Ainsworth a identifiés dans son expérience s'appliquent également aux relations amoureuses. Il s'agit de l'attachement anxieux, de l'attachement évitant et de l'attachement sécurisant.
Ils évitent de prendre des décisions : Une personne ayant une personnalité évitante peut éprouver des difficultés à prendre des décisions, même si celles-ci n'ont pas un grand impact sur sa vie décisions, même si celles-ci n'ont pas beaucoup d'impact sur leur vie quotidienne.
L'avantage des évitants (si l'on peut dire) est qu'en cas de rupture, ils semblent moins souffrir. En effet, le détachement émotionnel dont ils font preuve leur permet de se préserver à minima de la douleur de la rupture.
Respirez profondément pendant 90 secondes.
Une fois que vous aurez pris 90 secondes pour respirer et ressentir vos émotions, vous serez mieux à même d'arrêter de penser à votre ancien copain X Source de recherche . Lorsque vous vous surprenez à penser à lui, arrêtez et commencez à respirer pendant environ 90 secondes.
Certainement, une femme aussi peut oublier. Curieusement, on garde parfois en mémoire précieuse de personnes avec qui “il ne s'est rien passé”, comme quelqu'un avec qui on a eu une grande conversation dans un train, et on oublie complètement des gens avec qui on a eu des rapports intimes.
Ils ne semblent pas intéressés par ce que vous avez à dire. Ils sont souvent désagréables ou méprisants envers vous. Ils s'efforcent de ne pas être en votre présence ou de passer du temps avec vous. Ils critiquent constamment votre comportement ou vos choix de manière négative.
L'attachement est déterminé par la façon dont vous vous sentez dans votre peau et par le degré de permanence et de sécurité que vous offre quelqu'un, sur la base de vos relations antérieures. En d'autres termes, dans le cas de l'amour, la personne est “celle” pour laquelle vous éprouvez des sentiments.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.