Le cystocath (cysto pour « vessie », cath pour « cathéter ») également appelé cathétérisme sus-pubien, consiste à créer une dérivation urinaire au moyen d'un cathéter introduit dans la vessie par voie transcutanée (à travers la peau), au niveau du pubis.
Les étapes de l'intervention
Les principes sont les mêmes : il s'agit de procéder au retrait de la vessie, qui peut être suivi d'un curage ganglionnaire en cas de cancer de la vessie. La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme.
Le cathéter vésical sus-pubien offre une prophylaxie efficace de l'infection, car il contourne l'urètre sensible. Des infections traumatique ou inflammatoire, dû à un cathéter à demeure et des complications peuvent ainsi être évitées.
Une cystostomie est habituellement une solution temporaire qui permet d'évacuer l'urine à l'extérieur de la vessie chez les bébés et les très jeunes enfants. Votre enfant devra être mis sous anesthésie et devra rester à l'hôpital deux à trois jours après l'intervention.
Mesurer le volume urinaire résiduel. Soulager une rétention d'urine ou une incontinence urinaire. Délivrer des produits de contraste radio-opaques ou des médicaments directement dans la vessie. Irriguer la vessie.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Au début, vous pourrez ressentir une gêne lors du passage de la sonde urinaire. Détendez-vous, respirez profondément et réessayez d'introduire la sonde. Ne forcez pas. Si la gêne persiste ou si une douleur apparaît, informez immédiatement votre médecin ou l'infirmier/ère qui vous suit.
Le geste est réalisé en milieu hospitalier, en consultation ou aux urgences, sur le lit du patient. La zone du pubis est rasée puis désinfectée. Le médecin repère la vessie juste au dessus de la symphyse pubienne, injecte un anesthésiant local, puis aspire pour vérifier qu'il est bien dans la vessie.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Le cathétérisme sus-pubien consiste à mettre en place un drain dans la vessie à travers la peau de l'abdomen, pour permettre à l'urine de s'évacuer vers l'extérieur. Il assure la vidange de la vessie quand un obstacle ou un blocage ne permet plus à l'urine de sortir par les voies naturelles.
1- Lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon. Rassemblez le matériel nécessaire dont vous aurez besoin. 2- Versez un peu de solution saline dans un bol propre et aspirez avec la seringue 60 ml de solution. Le bout de la seringue ne doit toucher à rien pour éviter toute contamination.
Cathéter posé en sous cutané, utilisé pour l'administration essentiellement en bolus de faibles volumes de médicaments par exemple : Insuline, Héparine (Clexane®), Facteur de croissance (G CSF), Morphine, etc… Fréquence changement : Tous les 5 jours. En cas de douleur, rougeur, écoulement, induration, infiltration.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Une cystoscopie ou fibroscopie vésicale se déroule sous anesthésie locale. "Un gel de xylocaïne peut être mis dans l'urètre afin d'anesthésier le canal de l'urètre. Ce gel a aussi l'avantage de lubrifier la muqueuse, informe le Pr Yann Neuzillet. Le but est que cet examen soit le moins douloureux possible".
On effectue habituellement la cystoscopie à l'hôpital; l'examen dure moins de 5 minutes.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
Utilisez le plus gros sac pour la nuit :
Au coucher, le sac devrait toujours être plus bas que votre corps pour s'assurer que l'urine draine bien.
Vous devriez nettoyer la poche de jambe chaque jour si vous l'utilisez quotidiennement. Veillez aussi à la changer une fois par mois.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
La rééducation périnéale est le traitement de première intention en cas de fuites urinaires. La récupération est totale sur plusieurs semaines de prise en charge kinésithérapique. L'objectif est de redynamiser les muscles élévateurs de l'anus par : La contraction mécanique du périnée.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.