« (Enfant) qui a une intelligence normale mais qui présente des troubles du comportement le plus souvent caractérisés par l'agressivité, l'instabilité excessive et un blocage dans la communication avec autrui [1][1]Définition donnée par le Centre National de Ressources…. »
Susceptible, imprévisible, excessive, la personne caractérielle peut aussi bien afficher un grand sourire un jour, puis faire la tête toute la journée le lendemain sans raison apparente. La moindre contrariété vient affecter son humeur et elle ne sait pas prendre sur elle pour réguler ses émotions.
Adjectif. (Médecine) Qui souffre d'un trouble du comportement, du caractère donnant une adaptation difficile à son milieu.
Quand l'enfant a le comportement indésirable, dites-lui qu'il se conduit de façon inacceptable et qu'un temps d'arrêt sera nécessaire s'il continue à agir ainsi. Restez calme et ne manifestez pas de colère. Si votre enfant continue à mal se comporter, amenez-le doucement à l'endroit prévu pour le temps d'arrêt.
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
D'ici là, vous pouvez également prendre un moment calme avec lui pour lui parler de son intervention, les émotions qui ont pu être ressenties (peur, nervosité), les siennes mais aussi les vôtres en tant que parent.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Facteurs à évaluer
L'impulsivité excessive, l'hyperactivité et l'inattention peuvent être indicatrices d'un TDAH précoce. Les retards de langage et de la communication sociale peuvent s'associer à un trouble du langage primaire, de la communication ou du spectre de l'autisme encore non diagnostiqué.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Ils comprennent l'agitation, l'agressivité, l'inhibition, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies, les désordres alimentaires (anorexie, boulimie…), l'hyperactivité, les addictions à l'alcool, au tabac, à la drogue, au jeu, au travail, au sexe, à Internet…
Les troubles du comportement se divisent généralement en deux catégories : le trouble oppositionnel avec provocation et le trouble des conduites. Ils sont souvent associés à des antécédents familiaux de comportements difficiles, au stress familial et à une mauvaise gestion des émotions et des niveaux d'activité.
Locution nominale
Synonyme de mauvais caractère.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
Une bonne façon des gérer les personnes autoritaires est de piloter, varier et graduer la distance relationnelle, voire de s'en séparer. Consigne n°6 : évitez de vous isoler. C'est un piège, vous avez besoin de parler, on a tous besoin de parler. Sélectionnez des proches de confiance qui vont comprendre le sujet.
Un problème neurologique.
Les experts estiment que le TDAH non diagnostiqué est très souvent une cause du trouble de l'opposition. D'autres problèmes présents dès la naissance, comme un trouble du spectre de l'autisme ou le syndrome de Gilles de La Tourette, peuvent aussi être responsables du comportement de l'enfant.
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Le stress et la fatigue peuvent expliquer pourquoi votre tout-petit repousse les autres dans son milieu de garde. Quand c'est possible, passer moins de temps à la garderie pendant quelques jours ou avoir une journée de congé aide votre enfant à se reposer et à retrouver le plaisir d'être en groupe.
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.