Une hémorragie est dite externe si le sang s'écoule directement à l'extérieur, interne si elle se produit dans une cavité (thorax, abdomen) ou dans un viscère (estomac, intestin) ; quand le sang sort par les voies naturelles (bouche, anus, urètre), l'hémorragie est dite secondairement extériorisée (→ circulation ...
Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
L'hémorragie interne se produit lorsque des vaisseaux sanguins à l'intérieur du corps se rompent, entraînant une perte importante de sang qui ne s'arrête pas spontanément. Les saignements peuvent être artériels, veineux ou capillaires, avec des conséquences graves, rapides et difficiles à contrôler.
Une hémorragie correspond à une perte importante de sang, un saignement qui ne s'arrête pas. Cet écoulement causé par la rupture d'un vaisseau sanguin peut être visible. On parle alors d'hémorragie externe car le sang s'écoule par une blessure qui est en général apparue suite à un traumatisme.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Fuite de sang hors d'un vaisseau sanguin. ➙ saignement. Hémorragie interne ; sous-cutanée (➙ hématome).
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
L'hémostase est l'ensemble des mécanismes qui concourent à l'arrêt d'un saignement. Trois éléments y participent: la contraction des vaisseaux sanguins, l'activation des plaquettes (hémostase primaire); et la coagulation sanguine par des protéines appelées facteurs de coagulation (hémostase secondaire).
Il existe trois types d'hémorragies: l'hémorragie artérielle, l'hémorragie veineuse et le saignement capillaire. Lors d'une hémorragie artérielle, le sang s'écoule rapidement et en grande quantité, ce qui rend difficile son arrêt.
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, quel que soit le lieu de la plaie. La main doit être protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
des nausées et vomissements ; des vertiges, troubles de la coordination, pertes d'équilibre ; une confusion mentale, une inconscience, voire un coma ; des troubles neurologiques : engourdissement, hémiplégie (paralysie d'un côté du corps, notamment en cas d'AVC hémorragique).
En attendant les secours, lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon (si possible) ou un gel hydro-alcoolique. Puis, appliquez une pression directement sur la blessure, pour arrêter le saignement.
Rincer la coupure à l'eau savonneuse. Comprimer la plaie pendant 10-15 minutes, à l'aide d'une compresse stérile ou d'un tissu propre pour arrêter le saignement.
Si le sang est rouge, s'écoule par saccade: c'est une plaie artérielle, si le sang est sombre, s'écoule en flot permanent: c'est une plaie veineuse. Les plaies à l'origine de ces hémorragies sont: plaie par arme blanche: couteau, coupe coupe, flèche...
Symptômes des saignements utérins anormaux
être de durées variées. durer plus de 8 jours. se produire entre les règles (saignements intermenstruels) impliquer une perte de sang plus importante (perte de plus de 85 ml de sang environ ou des règles qui durent 8 jours ou plus)
Dans le cas d'une hémorragie interne, l'écoulement de sang se fait à l'intérieur du corps : il n'est donc pas visible à l'oeil nu. Les hémorragies internes ont souvent lieu après : un choc (accident de la route) ; ou un traumatisme (rupture d'anévrisme, accident vasculaire cérébral, etc.).
On distingue classiquement trois périodes interdépendantes: tout d'abord l'hémostase primaire puis l'étape de la coagulation plasmatique qui permettent l'arrêt du saignement. La troisième étape, la fibrinolyse, permet de dissoudre le caillot une fois qu'il a rempli son rôle et de restaurer l'intégrité du vaisseau.