La surpression pulmonaire arrive lorsque l'air qui se dilate à la remontée n'arrive plus à s'évacuer suffisamment vite des poumons. Cela peut être le cas lors : D'une remontée trop rapide qui ne permet pas à l'air de s'échapper assez rapidement, par exemple en cas de panique.
La surpression pulmonaire est l'un des accidents les plus graves qui guettent le plongeur. Il est provoqué par une dilatation excessive des poumons au cours de la remontée vers la surface. Lorsque, en remontant, le plongeur bloque sa respiration, l'air contenu dans les poumons se dilate (Loi de Boyle-Mariotte).
Sous pression, l'azote se dissout
D'abord au niveau de l'appareil respiratoire : le volume d'air varie de manière inversement proportionnelle à la pression ambiante. Lors de la remontée, la pression diminue, et l'air contenu dans les poumons se dilate donc.
Tout d'abord, nous vous rappelons qu'il est très fortement déconseillé de retenir sa respiration en plongée car cela augmente drastiquement le risque de surpression pulmonaire. Pire, retenir sa respiration au cours d'une plongée est même contre productif.
Les gaz présents dans ses poumons augmentent de volume. Ils font gonfler les poumons comme des ballons. Les dégâts peuvent être importants et aboutir au décès du plongeur. Les poumons ne sont pas les seuls à souffrir lors d'une remontée trop rapide.
Asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et inspirez profondément par le nez. Retenez votre respiration pendant quelques secondes, puis expirez lentement et complètement par la bouche. Répétez cet exercice plusieurs fois par jour pour améliorer votre respiration et renforcer vos poumons.
La maladie des caissons est due à la formation de bulles de gaz dans les tissus des sujets respirant de l'air ou des mélanges gazeux à des pressions supérieures à la pression atmosphérique. Ainsi, sous l'eau, de grandes quantités de gaz inerte (principalement de l'azote) s'accumulent dans les tissus du plongeur.
La plongée en apnée ou plongée libre désigne une forme de plongée sous-marine basée sur l'interruption volontaire de la ventilation contrairement à la plongée en scaphandre autonome dans laquelle le pratiquant respire un gaz sous pression stocké dans des bouteilles de plongée.
L'étape dangereuse de la plongée est la remontée.
L'apnée après la plongée scaphandre
Votre risque d'accident de décompression peut augmenter si vous faites de l'apnée après avoir fait de la plongée scaphandre. Selon le Divers Alert Network (DAN), il y a deux raisons à cela : L'effort physique qu'implique l'apnée peut augmenter la formation de bulles dans le corps.
C'est la règle de base : en plongée, il est indispensable de remonter lentement afin de laisser le temps à l'organisme d'éliminer l'azote, sans quoi on risque un accident de décompression. On estime qu'une remontée idéale n'excède pas 10 à 15 mètres par minute.
Le geste médical consiste soit à introduire temporairement une aiguille dans la cavité pleurale pour prélever son contenu (ponction), soit à introduire et placer dans l'espace pleural un tuyau en plastique (drain) dans le but d'évacuer le liquide, le sang ou l'air accumulés (drainage thoracique).
Pour limiter le phénomène d'oreilles bouchées, pratiquer la manœuvre de Valsalva est essentiel. Il s'agit de souffler lentement par le nez au cours de la descente, tout en le pinçant, pour ouvrir les trompes d'Eustache et augmenter la pression de l'air dans l'oreille moyenne.
Causes de l'insuffisance respiratoire. Presque toutes les maladies qui affectent la respiration ou les poumons peuvent être à l'origine d'une insuffisance respiratoire. L'insuffisance respiratoire peut se manifester de deux façons : Le taux d'oxygène dans le sang devient trop bas (insuffisance respiratoire hypoxémique) ...
L'air inspiré par le nez ou la bouche circule vers les poumons à travers les voies respiratoires : la trachée, les bronches, les bronchioles jusqu'aux alvéoles pulmonaires.
La forme la moins grave (ou forme musculosquelettique) de l'accident de décompression, souvent appelée « bends », provoque généralement une douleur. Cette douleur se situe en général au niveau des articulations des bras et des jambes, du dos ou des muscles. Parfois la localisation de la douleur est difficile.
Pour éviter l'accident de décompression, il faut que le plongeur ait expulsé tout l'azote avant d'avoir remonté en surface. Cet accident survient à des personnes qui, après une plongée profonde ou prolongée, remontent trop vite ou sans respecter les paliers de décompression.
En résumé, comme indiqué dans les livres Plongée Plaisir, une bonne vitesse de remontée se situe entre 9 et 12 m (idéalement : 10 m/min). Cette vitesse de remontée doit être ralentie à l'approche de la surface et entre les paliers.
Sans une telle assistance d'oxygène, le record du monde masculin d'apnée, détenu par l'apnéiste Stéphane Mifsud, est de 11 minutes et 35 secondes. Chez les femmes, il est détenu par Natalia Molchanova, avec neuf minutes et 2 secondes.
Par conséquent, on ne peut étudier que chez l'homme ce qui se passe quand on arrête de respirer. Si le cerveau manque d'oxygène pendant longtemps, le sujet perd connaissance et des lésions cérébrales, voire la mort, peuvent survenir. Ces risques sont incompatibles avec les expériences que l'on pourrait envisager.
Avec ou sans palmes. Mais pas besoin de viser le record du monde, qui est de 11 minutes 36 secondes en « statique » et de 316 mètres de longueur en « dynamique monopalme », pour goûter à l'ivresse de ce sport.
On appelle accident de décompression (ADD) les conséquences immédiates pour la santé de la formation de bulles gazeuses dans le corps à la suite d'une baisse rapide de la pression environnante.
Un traitement pour accélérer le renouvellement cellulaire
La thérapie par oxygénation hyperbare consiste à faire respirer de l'oxygène pur à un patient placé dans un caisson, ou une chambre hyperbare, sous pression. « Lorsque l'on respire normalement, nous inhalons les 21 % d'oxygène présents dans l'air.
Le caisson hyperbare est souvent utilisé pour traiter les intoxications aux oxycarbonées comme le monoxyde de carbone (CO) résultant d'une combustion incomplète de matière organique, et provoquant des troubles neurologiques.