La concentration de l'insuline s'exprime en unités par cc (1 cc = 1 millilitre). Au Canada, la majorité des insulines ont la même concentration, soit 100 unités par cc, mais on en retrouve également avec des concentrations de 200, 300 et 500 unités par cc.
Il s'exprime ainsi : 1 unité d'insuline/X grammes de glucides. Par exemple, un ratio de 1/10 signifie que 1 unité d'insuline équivaut à une consommation de 10 grammes de glucides.
La dose d'insuline conseillée au départ est de 8 unités, à augmenter par coup de deux unités à intervalle de 24 à 72 heures en fonction des glycémies à jeun du lendemain. Le but visé étant des glycémies idéalement entre 4,5 et 6 mmol/l, dans tous les cas ne dépassant pas 7mmol/l.
A titre indicatif, à jeun, l'insulinémie est normalement inférieure à 25 mIU/L (µUI/mL). Elle est comprise entre 30 et 230 mIU/L 30 minutes après l'administration de glucose. En cas d'insulinome, par exemple, cette sécrétion sera anormalement élevée, en continu, ce qui entrainera des hypoglycémies à répétition.
Si une dose d'insuline donnée se situe entre 15 et 25 unités, ajuster cette dose par 2 unités à la fois. Si une dose d'insuline donnée se situe entre 25 et 35 unités, ajuster cette dose par 3 unités à la fois. Si une dose d'insuline donnée est plus de 35 unités, ajuster cette dose par au plus 4 unités à la fois.
L'hyperglycémie se définit par une glycémie (taux de sucre dans le sang) au-delà des valeurs cibles pour la majorité des personnes diabétiques, soit : au-dessus de 7 mmol/L, à jeun ou avant un repas. au-dessus de 10 mmol/L, deux heures après le début d'un repas.
Les effets toxiques de l'insuline sont liés au fait que l'administration de cette hormone entraîne une hypoglycémie profonde et prolongée, conduisant à un coma hypoglycémique provoquant des dommages neurologiques irréversibles pouvant être mortels, si la victime ne reçoit pas des soins intensifs.
L'eau, cette alliée de toujours
L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Le thé vert est une boisson qui serait capable de faire baisser la glycémie naturellement. Il réduirait le taux de sucre dans le sang et stimulerait le métabolisme. C'est principalement grâce à L'EGCG (un antioxydant de la famille des catéchines) que l'on accorde au thé vert des vertus de brûleur naturel de graisse.
Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d'une aide précieuse. Il est d'abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l'indice glycémique.
L'activité physique peut contribuer à réduire la glycémie pendant la nuit et très tôt le matin. Conseil : Allez marcher, faites du yoga, ou faites 15 à 20 minutes de vélo stationnaire après le souper. Faites le suivi de votre glycémie le matin. Pendant une ou deux semaines, vérifiez votre glycémie tous les matins.
Comment savoir quand l'insulinothérapie est nécessaire ? La Haute Autorité de Santé a des recommandations assez claires : si un patient prend déjà deux ou trois médicaments et que son hémoglobine glyquée (HbA1c) dépasse la valeur cible de plus de 1%, il faut passer à l'insuline.
Entre 200 g et 300 g de glucides par jour
Pour qu'ils n'élèvent pas trop la glycémie, la règle d'or est de bien répartir les aliments glucidiques tout au long de la journée, sur trois ou quatre repas : du pain, et éventuellement un fruit, matin, midi et soir.
Préférez, par exemple, le pain complet, de campagne, aux céréales, pain bis, les biscottes au blé complet… à la baguette de pain blanche qui augmente rapidement la glycémie !
Le diabète et l'apéritif
Pour ménager votre diabète pendant l'apéritif (surtout si la soirée ne fait que commencer…), vous pouvez par exemple opter pour des légumes crus accompagnés d'une sauce légère au yaourt ou encore pour des en-cas sans glucides (noix et amandes, dés de fromage, olives…)
le diabète et l'obésité! Contrairement à ce que veulent nous faire croire les marques qui produisent des boissons allégées, elles sont loin d'être meilleures pour la santé. Elles favoriseraient même certaines maladies, voire l'obésité…
La banane, avec un apport de glucides sous forme de fructose et de glucose, peut donc parfaitement s'inscrire dans un régime alimentaire adapté au diabète. La banane se révèle un allié de taille pour notre bien-être et notre santé.
Dans le diabète de type 1, on retrouve notamment le problème des insomnies (difficultés d'endormissement et de maintien de sommeil, réveil précoce) : celles-ci sont généralement liées à des hypoglycémies nocturnes lorsque la dose d'insuline administrée au patient est trop élevée.
L'insuline est une hormone qui intervient dans l'absorption du glucose, principale source d'énergie pour les cellules. Les cellules sont privées de leur énergie et cela explique l'un des symptômes principal du diabète : la fatigue.
Un des effets de la prise d'insuline est le risque accru de prendre du poids. Le sucre présent dans le sang qui n'est pas utilisé lorsque l'insuline le transporte vers les cellules est stocké sous forme de graisses.