Ces patients ont une moyenne de survie de 28,3 mois dès 1990, alors qu'auparavant cette survie était de 22,7 mois. Ces courbes de survie étaient superposables aux courbes de survie des patients de plus de 65 ans présentés dans le Registre américain de dialyse.
Peut-on mourir d'une insuffisance rénale ? L'insuffisance rénale est une maladie grave qui peut entraîner le décès. Si elle n'est pas traitée, l'insuffisance rénale peut provoquer des complications telles que l'hypertension artérielle, l'anémie, les troubles du rythme cardiaque, des infections et le coma.
Lorsque 85 à 90 % de la fonction rénale est perdue, on parle d'insuffisance rénale au stade terminal, et une dialyse rénale, voire une greffe de rein, s'impose généralement. Cette maladie touche environ 10 à 20 % des diabétiques. Une bonne hygiène de vie permet toutefois de retarder, voire d'empêcher son apparition.
La diminution de la sécrétion de rénine par les reins peut provoquer une hypertension artérielle (ou l'aggravation d'une hypertension préexistante) et augmenter le risque de maladies et d'accidents cardiovasculaires (angine de poitrine, AVC ou infarctus du myocarde, par exemple).
La contraction de l'uretère en réponse au calcul entraîne une douleur violente, semblable à une crampe (colique néphrétique ou urétérale), ressentie au niveau du flanc ou dans la région lombaire mais qui irradie fréquemment vers l'aine ou, chez les hommes, dans un testicule. La douleur survient typiquement par vagues.
La moyenne d'âge de ces patients était de 76,3 ans (dont 22% de plus de 80 ans) avec 62% de patients en hémodialyse. La probabilité de survie chez ces patients était à six mois de 82% et à une année de 71%.
Les premiers symptômes peuvent comprennent l'anorexie, les nausées et les vomissements. Des convulsions et un coma peuvent survenir en l'absence de traitement. Des déséquilibres hydro-électrolytiques et des troubles de l'équilibre acide-base se développent rapidement.
L'insuffisance rénale aigüe (IRA)
Elle se traduit par des maux de tête, une fatigue importante, des nausées, des douleurs abdominales ou dans le bas du dos. Dans les cas les plus graves et sans traitement, elle peut finir par un coma. Cependant, et contrairement à la forme chronique de la maladie, elle est réversible.
Entre 60 et 98 ml/min/1,73 m2, on parle d'une insuffisance rénale chronique légère. En dessous de 60 ml/min/1,73 m2 c'est le signe d'une maladie des reins entraînant une insuffisance rénale plus sévère.
Au stade 3, la fonction rénale est diminuée telle que la maladie rénale est dite chronique. On distingue le type 3A (insuffisance rénale légère à modérée) et 3B (insuffisance rénale modérée à sévère) du fait de l'hétérogénéité des patients dans cette catégorie.
Le traitement consiste à lutter contre l'excès de phosphates : limiter les apports de protéines (ex viande ou équivalent une seule fois par jour) et compléter éventuellement ces mesures par une prescription de médicaments. Un apport de calcium par l'alimentation et de vitamine D en médicament est nécessaire.
stade 2 : insuffisance rénale débutante = DFG entre 89 et 60 ml/min ; stade 3 : insuffisance rénale chronique modérée = DFG entre 59 et 30 ml/min ; stade 4 : insuffisance rénale chronique sévère = DFG entre 29 et 15 ml/min ; stade 5 : insuffisance rénale chronique terminale = DFG < 15 ml/min.
On qualifie de stade 1, le premier stade de la maladie qui correspond à un débit de filtration normal ou augmenté (≥90 ml/min /1.73 m²) et les reins sont très peu touchés. Tandis que le stade 5, le stade terminal de la maladie est associé à un débit de filtration faible et inférieur à 15 ml/min/1.73m².
Bien que cela soit difficile à évoquer, il faut souvent se rendre à l'évidence, les patients en phase terminale de cancer finissent généralement par mourir. En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
L'insuffisance rénale au stade ultime (IRSU), aussi connue sous le nom d'insuffisance rénale chronique de stade 5, correspond à une clairance de la créatinine de moins de 15 ml/min/1,73 m2 et exige souvent une dialyse (aussi appelée thérapie de remplacement rénal) ou une transplantation1.
Créatinine élevée : un problème rénal ? Lorsque les reins sont endommagés ou atteints d'une maladie rénale, ils ne filtrent plus aussi efficacement les déchets, le taux de créatinine dans le sang est alors susceptible d'augmenter.
Ces médicaments sont par exemple certains antibiotiques (aminosides), les cytotoxiques, des immunosuppresseurs, le lithium ou les produits de contraste iodés.
Hypertension artérielle
Démangeaisons. Gonflement des paupières et/ou des chevilles (Œdèmes) correspondant à une rétention d'eau et de sel. Essoufflement. Augmentation de la fréquence d'uriner, notamment la nuit.
Les reins sont tellement doués pour faire leur travail que, même malades, ils peuvent vous garder en santé pendant longtemps. Les dommages aux reins peuvent être ralentis ou même stoppés si vous prenez des mesures pour préserver votre fonction rénale.
D'abord, la production d'urine diminue (en particulier s'il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë obstructive) et du sang peut parfois s'y retrouver. On peut aussi trouver des troubles digestifs tels que des diarrhées ou des vomissements, mais aussi une fatigue prononcée et de forts maux de tête.
Un régime pauvre en sel et le traitement par des antihypertenseurs ont une place très importante pour ralentir la progression de l'atteinte rénale. Les autres facteurs de risques cardiovasculaires devront également être pris en charge : tabagisme, surpoids, hypercholestérolémie, sédentarité...
L'insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n'est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.
L'insuffisance rénale aiguë survient de façon brutale, généralement après une chute de la pression artérielle, d'un blocage des voies urinaires, d'une intoxication, d'une hémorragie ou d'une septicémie (infection générale).