Huit ans après l'annexion de la Crimée par la Russie et le début du conflit armé contre les séparatistes pro-russes à l'est dans le Donbass, l'Ukraine est la cible d'une guerre déclenchée le 24 février 2022 par la Russie. Le président Vladimir Poutine invoque la nécéssité de protéger les populations russophones.
L'invasion russe, réactions de l'ONU. La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
Le 21 février 2022 , lors d'une allocution télévisée, Poutine annonce la reconnaissance russe de l'indépendance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk et les forces armées russes envahissent l'Est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes pro-russes.
L'origine du conflit remonte au 21 novembre 2013 , à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Les relations russo-ukrainiennes sont tendues (notamment à propos de la Crimée abritant la Flotte de la mer Noire de la marine russe mais aussi en raison de la mer d'Azov partagée entre les deux États) et se détériorent grandement à la suite de la Révolution orange en 2004 et des crises gazières de 2006 et de 2008.
Après des mois d'affrontements internes sur fond de tensions diplomatiques, l'Ukraine a été envahie par la Russie le 24 février 2022. Une agression militaire unilatérale décidée par Vladimir Poutine et condamnée par l'assemblée générale des Nations unies.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Résumé : le conflit qui embrase l'Ukraine depuis le 21 février 2022, date de l'annonce de l'entrée des troupes russes dans le Donbass, trouve ses origines dans la recomposition politique internes à l'Ukraine, mais aussi dans les représentations que nourrit la Russie et son président Vladimir Poutine à son endroit.
L'Ukraine a perdu le contrôle de sa frontière avec la Russie ainsi que 3 % de son territoire. Depuis lors, les incidents armés à la frontière sont réguliers malgré les accords de cessez-le-feu. Moscou est accusée d'être partie prenante dans ce conflit en armant et finançant les rebelles pro-russes.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'Ukraine gagne du terrain, les Russes ripostent avec des frappes massives...
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.
Au cours de la conférence de presse du 21 février 1966, il lance la "crise atlantique" : il affirme que la volonté de la France à disposer d'elle-même et à être utile aux autres nations n'est pas compatible avec une organisation de défense où elle est subordonnée. Il refuse toute subordination au sein de l'OTAN.
Une Troisième Guerre mondiale, potentiellement nucléaire, n'est plus taboue et impensable pour les marchés six mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Sa probabilité a été multipliée par deux à 20 % selon BCA Research.
Selon le CREA, l'UE a représenté 61% des importations fossiles, soit environ 57 milliards d'euros, sur les 100 premiers jours de la guerre (24 février - 3 juin). Les plus gros importateurs ont été la Chine (12,6 milliards d'euros), l'Allemagne (12,1 milliards) et l'Italie (7,8 milliards).
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
L'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Hongrie, l'Islande, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis offrent une aide humanitaire ou ouvrent leurs frontières aux réfugiés ukrainiens.
La reconnaissance par la France de la fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
Certains États comme la France, les États-Unis, l'Allemagne, l'Estonie, la Lituanie ou encore les Pays-Bas apportent un soutien à l'Ukraine à la fois humanitaire et militaire. Une source officielle assure que la Pologne apporte également un soutien militaire à son voisin, sans donner pour le moment de précision.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.