Dans les îles britanniques, les historiens attestent les premières preuves d'existence de la cornemuse en Angleterre au Moyen Age. Instrument populaire, c'est à partir du XIe siècle que l'instrument se développe tel que nous le connaissons aujourd'hui. Il se compose alors de bourdons, d'une poche et d'un chalumeau.
On suppose que la cornemuse prend ses origines en Égypte antique car de nombreuses représentations de chalumeaux doubles, tant chez les Grecs (aulos bicalame, de calamus = roseau en latin) que chez les Égyptiens montrent l'importance de cet instrument.
Elles sont toutes constituées sur la base d'un hautbois à doigté plus ou moins complexe, équipé d'une anche double, et d'un ou plusieurs bourdons, produisant une note tenue, à l'aide d'une anche simple − traditionnellement en roseau − emboutie dans un tuyau à coulisse réglable.
Le fonctionnement de la cornemuse
Celui-ci est rempli d'air à l'aide du souffle du musicien et d'un tuyau d'insufflation ou par un soufflet, actionné par l'un des bras du musicien. L'air de la poche est distribué dans les différents tuyaux grâce à la pression exercée sur le sac par le bras du musicien.
Instrument folklorique, à vent, de la famille des bois. Le bagpipe écossais et le biniou breton sont les membres les plus connus de ce groupe, répandu depuis des siècles, sous diverses formes, dans l'Europe entière.
Les recherches historiques récentes permettent d'affirmer que les cornemuses existent depuis longtemps, vers environ 3000 ans avant J. -C. dans toute l'Europe. Nous pouvons alors mentionner le Nord de l'Afrique, la Scandinavie, la Russie ou encore l'Inde.
Il y en a pour tous les budgets, à partir de 750 € pour une cornemuse en « Polypenco » (plastique) ou 1 150€ pour une cornemuse en « African Blackwood » (Grenadille d'Afrique ou Ébène du Mozambique) jusqu'aux modèles les plus sophistiqués décorés de bagues en argent ciselé.
... on entend le bêlement du troupeau, le tintement de la cloche de la brebis, le bourdonnement de l'abeille; la cornemuse fait retentir les rochers, et se mêle au bruit sourd de l'Océan lointain qui bat ses rivages.
Si tout le monde connaît les cornemuses d'Écosse ou de Bretagne, on sait moins que la cornemuse est jouée dans tous les pays d'Europe. Elle est présente de très longue date en Inde, en Scandinavie, en Russie et au nord du continent africain.
Avant toute chose, il faut savoir qu'il vous est impossible de commencer directement sur une cornemuse. Il vous faut connaitre de 1 ) le doigté et de 2) la gestion du souffle et du sac, et faire les deux en même temps est totalement impossible. La connaissance du solfège est un gros +, mais pas indispensable.
Les origines
Les clarinettes et hautbois multiples sont généralement considérés comme les ancêtres des cornemuses.
La cornemuse écossaise comporte 5 tuyaux : le blowpipe, tuyau dans lequel on souffle, le chanter, tuyau mélodique et 3 bourdons qui produisent un seul son continu et font office d'accompagnement. Le binioù comporte 3 tuyaux : le sutell, tuyau dans lequel on souffle, le levriad, tuyau mélodique et 1 bourdon unique.
Concernant la matière, privilégiez le bois noir d'Afrique ou l'ébène. Concernant le bois de rose, on l'utilise généralement sur des cornemuses entrée de gamme (modèle que vous ne garderez pas longtemps généralement). Certaines cornemuses sont fabriquées en Polypenco (c'est le cas de nombreux modèles Mac Callum).
Connu dès l'Antiquité des Grecs et des Romains (tibia utricularis), il s'est par la suite répandu à travers toute l'Europe du Moyen Âge. La présence de cornemuses en Bretagne est attestée depuis au moins le XV e siècle, et le binioù kozh sous sa forme actuelle est pour sa part attesté dès la fin du XVIII e siècle.
La Bodèga ou Craba (chèvre en occitan) est la plus grosse des cornemuses occitanes. La peau provient d'une chèvre entière et l'instrument ainsi constitué donne une impression de démesure. Démesure sonore grâce à ce son grave et profond qui nous donne une idée des cornemuses du Moyen Âge.
Il s'agit d'une variante de hautbois populaire spécifique à la Bretagne. En breton l'instrument s'appelle ar vombard (mutation de bombard) ou an talabard. Un joueur de bombarde s'appelle un bombarder (bombardir en Pays Vannetais), mais le terme de talabarder a été plus récemment adopté dans le milieu des bagadoù.
chant, bombarde, biniou kozh, violon, accordéon, clarinette, cornemuse, harpe celtique...
La particularité de cette cornemuse est qu'elle est évolutive, ainsi on peut passer du practice set (poche, soufflet et chanter) au full set (practice set auquel on ajoute les bourdons et les trois régulateurs) en passant par le ½ set ou le ¾ set, on peut aussi ajouter au full set un régulateur contre basse ou un ...
Le bagad est un orchestre breton inspiré du pipe band écossais. En breton, bagad ar sonerion signifie groupe de sonneurs. Le bagad s'organise en trois pupitres : les bombardes, les cornemuses et les percussions.
Descriptif : à l'aide d'un tuyau, le musicien rempli la poche d'air, qu'il vide à l'aide de son bras. Cet air va dans les tuyaux, qui jouent le ou les bourdons, et dans le hautbois (muni de trous), qui permet de jouer les mélodies. L'air met en vibration des anches dans chaque tuyau.
Les éléments à considérer pour un practice de qualité
Lorsque vous achetez un practice, vous en avez généralement pour votre argent. Un practice chanter de qualité coûte généralement aux alentours de 60 – 80€ bien que des modèles très haut de gamme puissent monter sans problème jusqu'à 200€.
De nombreux musées et châteaux vous raconteront des histoires passionnantes sur les cornemuses de leur collection, mais si vous souhaitez vraiment en savoir plus, votre première escale devrait être le National Piping Centre à Glasgow.
L'excellent compromis pour les débutants est sans doute la bombarde en Polypenco qui allie justesse de son et robustesse, et qui ne nécessite pas d'entretien avec de l'huile d'amande douce. Elle sera de préférence en roseau (de fabrication française).
La gaita fait partie de la grande famille des cornemuses, au même titre que le biniou, le « pipe » écossais ou irlandais. Dérivée de la cornemuse médiévale, la gaita a connu un essor remarquable dans les grandes villes d'Asturies et de Galice.
La bombarde est l'instrument traditionnel breton, celui par lequel tout breton affirme son identité. L'accordéon diatonique, toujours accordé, toujours prêt à jouer. La guitare, accordée en DADGAD ou pas, qui apporte la rythmique nécessaire pour accompagner les danseurs..