La difficulté à jeter se traduit à divers degrés : un comportement plus ou moins lié à de la procrastination ou tout simplement une très mauvaise gestion de son quotidien jusqu'à un comportement pathologique nommé syllogomanie, ou le syndrome de Diogène pour des personnes qui s'entourent de telles quantités d'objets ...
Besoin de se débarrasser de tout ce qui paraît inutile? Cette manie de tout jeter peut cacher un besoin de vide autour de soi, pas très bon pour le développement individuel. La psy explique. Il importe pour vous que tout s'évacue.
La syllogomanie est la maladie qui définit les accumulateurs compulsifs. Être attaché à certains objets, c'est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale.
Sans forcément devenir minimaliste, vous pouvez commencer par des endroits "faciles", comme le placard à chaussures, ou l'armoire à pharmacie. Vous pouvez également faire le point sur tous ces objets qu'il faudrait vraiment jeter tout de suite pour faire de la place .
« Créez-vous une boîte à souvenirs, clairement étiquetée, que vous mettrez en haut d'un placard, car elle ne fait pas partie des objets dont on se sert au quotidien. Une fois par an, triez-la pour voir si les souvenirs sont encore d'actualité et faites éventuellement du vide. »
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
3 - La possibilité de traiter le trouble de la syllogomanie
Il existe de nombreux moyens afin de traiter la maladie ou bien entendu d'y faire face. Cela peut généralement se faire à l'aide d'une thérapie cognitive et comportementale et un traitement antidépresseur.
La syllogomanie ou accumulation compulsive (du grec ancien : σύλλογος / súllogos « rassemblement ») est le fait d'accumuler de manière excessive des objets (sans les utiliser), indépendamment de leur utilité ou de leur valeur, parfois sans tenir compte de leur dangerosité ou de leur insalubrité.
Aussi, un suivi psychologique et psychiatrique sera sans doute nécessaire. Quant au bon comportement à adopter face à un individu syllogomane, il s'agit de rester patient, bienveillant et à l'écoute. Vous pouvez également faire appel à une société de nettoyage spécialisée.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
Outre une prise en charge médico-sociale du patient, il n'existe pas aujourd'hui de traitements spécifiques pour guérir du Syndrome de Diogène. Une thérapie comportementale est mise en place, associée à la prise de médicaments utilisés pour d'autres pathologies comme l'anxiété, la dépression, ou encore la démence.
Commencez par vos vêtements, passez ensuite aux livres, puis aux papiers, puis aux objets divers (DVD, maquillage, électronique, etc.), et enfin aux souvenirs (la catégorie la plus difficile). Ne laissez pas la culpabilité vous accabler, et éliminez la phrase "ça pourrait peut-être me servir un jour" de votre tête.
Causes. L'aboulie est un trouble le plus souvent associé à des maladies psychiatriques : dépression, schizophrénie... La toxicomanie peut également être une cause d'aboulie, tout comme des maladies : un syndrome de fatigue chronique, un burn-out ou la narcolepsie.
Voici les principaux facteurs : On peut observer une négligence excessive de son hygiène corporelle ainsi que la malpropreté de son logement. Même entouré de saletés ou de détritus dans son lieu de vis, elle reste toujours indifférente.
Ce n'est pas un hasard si les désordonnés le sont souvent depuis l'adolescence : l'âge des rebellions, du refus des consignes et surtout des tâtonnements pour trouver – et imposer – une façon d'être bien à soi, qui ne soit pas dictée par les parents ou la société.
Des idées d'automutilation ou de suicide peuvent survenir et nécessiter une intervention urgente. La dépression est la maladie mentale la plus répandue dans le monde. L'OMS estime à 300 millions (environ 4,4% de la population mondiale) le nombre de personnes qui en souffrent.
« Pour désencombrer en douceur, en accord avec soi, il faut commencer petit : par un tiroir, par exemple », préconise Sylvaine Pascual, coach. Pour éviter la sensation de gâchis, donnez ce qui peut l'être.
Au lieu de nous concentrer sur le moment présent et les opportunités nous passons notre temps dans la nostalgie du passé ou la peur de l'avenir. Car conserver tous ces objets sert à remédier à toute situation inconfortable qui pourrait survenir et à laquelle nous voulons apporter une solution immédiate.
Les objets nous valorisent, pensons-nous
Il arrive aussi que nous nous attachions à des objets parce qu'ils nous permettent de nous valoriser à nos propres yeux et, nous l'espérons, aux yeux des autres. Une grande partie de notre consommation obéit à ce désir d'avoir des biens qui attestent de notre importance.