Parlez du passé. Parlez aussi de l'avenir sans lui, sans vous plaindre et sans tristesse. Et, lorsque vous aurez le sentiment d'avoir tout dit, alors dites-lui au revoir pour de bon. Il faut que les choses se fassent sans malentendu, dans la sérénité.
"Je crois que d'une manière générale, ajoute la psychologue Cécile Neuville, auteur d'Apprendre à lâcher prise, aux éditions C'est Malin, nos ex font partie de notre vie pour toujours. Dès lors que des émotions ont été éprouvées, il reste un lien, qui peut parfois se réactiver."
Chacun fait son deuil à son rythme et à sa façon.
"Les références internationales mettent en avant une période de 12 mois pour faire un deuil dit réussi pour un adulte et de 6 mois pour un enfant car l'enfant a généralement une plus grande capacité de résilience.
Accepter d'oublier une relation c'est accepter qu'il est temps d'aller de l'avant. Aussi, le plus efficace et radical pour dire adieu à un amour impossible est d'effacer tout souvenir.
La douleur physique ressentie après la rupture a elle aussi été quantifiée : les femmes, là encore, sont les plus touchées, avec une douleur de 4,21 en moyenne, contre 3,75 pour les hommes.
Des regrets peuvent survenir au début, mais ils sont généralement temporaires. Il est plus constructif de chercher à rebâtir sa vie plutôt que de retourner avec un conjoint que l'on ne supportait plus. Sauf si l'on s'est quittés en continuant à s'aimer" conclut notre experte.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Exprimer son chagrin
En effet, pour bien faire le deuil d'une relation, il est essentiel de se permettre de ressentir, de vivre et d'exprimer, sans les refouler, toutes les étapes de son chagrin. Si l'envie de pleurer est présente, on s'autorisera à laisser couler les larmes qui ont une fonction libératrice.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Une nouveauté intense et qui bouleverse :
Le premier amour marque le début d'une vie sentimentale. On ressent des choses nouvelles, on découvre la sexualité, tout est nouveau donc intense. Il marque aussi la séparation avec sa famille, car le partenaire devient prioritaire à sa famille.
La possibilité de la ranimer peut devenir tentante. Si vous avez aimé quelqu'un, c'est donc que vous vous êtes découvert des affinités ; ces affinités subsistent généralement après la rupture peuvent vous bercer du même sentiment amoureux si vous êtes souvent en contact de l'autre.
L'une des raisons souvent invoquée par les personnes en quête de leur première liaison est leur impression qu'elle a été contrariée par des circonstances extérieures contre lesquelles les amoureux n'avaient pas la force, à l'époque, de lutter – études à l'étranger, pression des parents, déménagement…
Lourdeur du corps, douleurs articulaires et musculaires. Sentiment d'oppression au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Palpitations et hypertension artérielle, vertiges. Perte d'appétit, perturbations du cycle digestif, nausées, diarrhées.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Lorsque l'effet de la « drogue » s'estompe, les symptômes de privation se font sentir. Nous souffrons. Dans cette phase, notre cerveau est baigné par un cocktail d'hormones, lequel fait battre notre cœur plus vite au contact de notre bien-aimé(e).
Face à la rupture amoureuse, cette production d'hormones diminue, d'où une sensation de mal-être ou encore de tristesse. D'après les neuroscientifiques, ces sensations peuvent même générer des maux physiques. Les douleurs physiques et les ressentis sentimentaux sont traités dans les mêmes zones de notre cerveau !
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Oublier un amour impossible : pourquoi est-ce si difficile ? Il peut être très difficile d'oublier une personne aimée. La raison en est simple : on ne choisit pas de qui on tombe amoureux, et il est possible d'aimer passionnément une seule personne tout au long de sa vie.