L'échographie abdomino-pelvienne
Afin d'obtenir une meilleure détection de certaines lésions d'endométriose, l'échographie pelvienne est réalisée par voie endovaginale (la sonde de l'échographe est placée dans le vagin, ce qui permet d'obtenir des images de très bonne qualité).
L'endométriose n'est pas encore reconnue au plan institutionnel, mais il existe déjà des droits pour les personnes malades et/ou handicapées auxquels les malades peuvent prétendre.
Parmi ces techniques, dans ses recommandations, la HAS indique que le Yoga, la relaxation, l'ostéopathie ou l'acupuncture apporte des bienfaits. Beaucoup de personnes pratiquent également la sophrologie, l'hypnose, la kinésithérapie viscérale notamment, l'alimentation anti-inflammatoire, la phytothérapie, ….
Comment en bénéficier ? Pour en bénéficier, il faudra faire une demande auprès de votre médecin traitant qui remplira le dossier en précisant la mention « affection longue durée hors liste ».
Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
Les aliments riches en oméga-3
Les amandes, les noix, les graines de chanvre, les graines de chia, les graines de lin moulues sont bénéfiques en cas d'endométriose. En effet, ces aliments anti-inflammatoires sont d'excellentes sources de vitamines B.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
L'endométriose provoque des douleurs, surtout au moment des règles et/ou de l'infertilité. Douleurs et infertilité sont les deux raisons qui poussent le chirurgien à proposer une intervention chirurgicale visant à éradiquer l'ensemble des lésions d'endométriose.
Douleurs durant les règles, douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes… Autant de symptômes qui ne sont pas normaux chez les femmes et peuvent traduire les signes d'une pathologie encore mal connue : l'endométriose.
La sévérité de l'endométriose est évaluée selon le score AFSR (American Fertility Society Revised ). Quatre stades de sévérité croissante (minime stade I, modérée stade II, moyenne stade III, sévère stade IV) sont décrits (3), en fonction de la profondeur de l'atteinte.
Les symptômes de l'endométriose peuvent commencer dès l'adolescence à partir des premières règles. Cependant, c'est une maladie qui se développe progressivement et qui peut être plus difficile à détecter à cet âge. On la diagnostique souvent plus tard dans la vie, vers 30 ans.
Une pilule oestro-progestative, ou progestative, en prise en continu est recommandé, voir un stérilet hormonal.
proposées en complément de la prise en charge médicale de l'endométriose sont : ● l'acupuncture ; ● l'ostéopathie ; ● le yoga. En cas de douleurs chroniques : proposer une évaluation interdisciplinaire (gynécologues, algologues, sexologues, psychologues et assistantes sociales). des suppléments vitaminiques.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Des douleurs anormales lors des règles
Selon ce spécialiste, les douleurs menstruelles ne doivent jamais être banalisées. Si elles ne sont pas soulagées avec la prise de paracétamol ou qu'elles sont handicapantes depuis les premières règles, il faut impérativement consulter.
L'achillée millefeuille (Achillea millefolium)
C'est une plante très intéressante en cas d'endométriose car elle est « progesterone-like », c'est-à-dire qu'elle agit comme de la progestérone. Elle est donc utile en cas de troubles hormonaux liés aux excès d'œstrogènes comme c'est le cas ici.
L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive. Le fait d'avoir le ventre gonflé peut également venir de la constipation.
La prise en charge de la douleur est adaptée à chaque patiente. Pour atténuer les douleurs liées à l'endométriose, le médecin prescrit des antalgiques en procédant par paliers selon leur efficacité (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens ou antalgiques plus puissants si nécessaire).
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
L'endométriose pelvienne profonde, également appelée l'endométriose sous-péritonéale profonde, se traduit par des lésions de plus de 5mm de profondeur, qui pénètrent la paroi péritonéale (membrane qui tapisse la paroi abdominale) ou la paroi des organes pelviens.