On peut acheter des obligations émises par un État (dites « souveraines » par traduction littérale du terme anglais « sovereign risk ») ou une entité publique de type région, Banque Européenne d'Investissement, etc. Pour les obligations d'État, on parle en France d'OAT (Obligations assimilable du Trésor).
La valeur nominale d'une Obligation Assimilable du Trésor à l'émission est toujours de 1 € et elle est toujours remboursée au pair, soit à 1 % à l'échéance. Toutefois, dès l'émission, le cours de l'OAT fluctue selon l'évolution des taux d'intérêt.
Certaines sont réservées aux investisseurs institutionnels et d'autres au grand public. C'est l'Agence France Trésor (AFT) qui gère les valeurs du trésor. Les obligations assimilables du Trésor (OAT) sont des valeurs du Trésor que vous pouvez acheter pour faire un investissement.
Les états empruntent effectivement de l'argent, de façon similaire à ce que nous faisons pour financer un achat important, mais la différence est que l'argent emprunté est fourni par plusieurs bailleurs de fonds, chacun recevant des titres de dette (obligations, bons du trésor) qui représentent leurs droits.
> Les OAT s'achètent comme les actions et les autres valeurs mobilières : il suffit de passer un ordre d'achat auprès de son intermédiaire en indiquant le code Isin de l'obligation souhaitée et le nombre de titres à acquérir.
Bien qu'elles n'en soient pas totalement dépourvues, les obligations présentent moins de risques que les actions. Leur rendement étant déterminé avec davantage de certitude, il ne peut être aussi élevé.
Prenant la forme d'un prêt à échéance, elles permettent notamment d'introduire de la diversification et de moduler à la baisse le niveau de risque de votre portefeuille. Toutefois, acheter des obligations n'est pas exempt de tout risque selon qu'il s'agit d'une obligation d'Etat ou d'une obligation d'entreprise.
La dette publique française est détenue à moitié par des non-résidents. Selon l'Agence France Trésor (AFT), la moitié de la dette publique française est actuellement détenue par des entités non-résidentes, une situation inchangée malgré la pandémie de Covid-19.
Les rachats de titres de dette publique par la BCE ne financent pas directement les États de la zone euro mais facilitent leur financement, car ils rassurent les investisseurs. Les États dans ce contexte n'ont pas de mal à se financer, d'autant que les taux d'intérêt sont très bas.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire). Il faut dans les deux cas passer un ordre de bourse via un intermédiaire agréé, qui inscrira ensuite les titres sur votre compte titres.
Il est également possible de traiter les bons du trésor cotés sur le marché secondaire via un courtier de trading. Un moyen efficace et peu coûteux d'entrer dans le jeu des obligations du Trésor est d'investir dans des ETF, ou fonds négociés en bourse.
En partenariat avec Euronext et les SVT, l'AFT a mis en place un marché secondaire permettant aux particuliers d'acheter et de vendre facilement des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), les emprunts émis par la République française et qui bénéficient du crédit et de la signature de l'État.
On peut acheter des obligations émises par un État (dites « souveraines » par traduction littérale du terme anglais « sovereign risk ») ou une entité publique de type région, Banque Européenne d'Investissement, etc. Pour les obligations d'État, on parle en France d'OAT (Obligations assimilable du Trésor).
L'État français emprunte donc environ un tiers de sa dette aux banques et sociétés financières nationales. Près de 20 % sont détenus par des compagnies d'assurance, qui "achètent" des titres de dette française pour les placements d'assurance vie.
Début 2021, l'OAT à 10 ans a oscillé entre - 0,37 % et - 0,23 % dans la continuité de 2020.
La dernière dette annulée par la Chine à la fin de l'année 2020 s'élevait à 113 millions de dollars et concernait plusieurs pays.
Car avec 2678 milliards d'euros de dettes publiques à fin avril (+ 79 milliards sur un an), qui atteignaient 150,8 % de son PIB fin 2021, l'Italie est, après la Grèce, le deuxième pays le plus endetté de la zone euro.
François Hollande prévoit pendant sa campagne de faire passer la dette publique de 88,7 % à 80,2 % en 2017. Fin mars 2015, la dette atteint le niveau record de 97,5 % du PIB, puis, selon l'Insee, elle atteint au troisième trimestre 2016 2160,4 milliards d'euros soit 97,6 % du PIB.
Dans ce domaine, le Japon remporte, sans surprise, la première place des pays les plus endettés. En effet, sa dette publique dépasse 250% du PIB.
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas. Ce risque s'applique aux obligations. C'est ce que l'on appelle le risque débiteur ou le risque de défaut. Ce risque est naturellement fonction de la qualité de l'émetteur.
Obligations : est-ce le bon moment pour investir ? Malgré un début d'année 2022 éprouvant, les marchés obligataires offrent un point d'entrée intéressant aux investisseurs. Les cours actuels intègrent déjà une grande partie des hausses des taux à venir de la Réserve fédérale (Fed).
La mesure du rendement
Le taux de rendement indique combien vous rapporte une obligation. Sa version la plus simple est calculée à l'aide de la formule suivante : rendement = montant des versements d'intérêts/cours.