Les pré-inscriptions sont ouvertes jusqu'au 12 novembre sur cet espace. Une fois leur candidature proposée, les volontaires seront recontactés en novembre par le CNRS afin de préciser leur nombre de jours de disponibilité pour participer au projet. La validation des inscriptions se fera au mois de janvier prochain.
Le blob n'est composé que d'une seule cellule de très grande taille, mais qui comprend des millions de noyaux (qui contiennent chacun une copie de son ADN). Dans la nature, on le trouve sur le sol humide des forêts.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Le blob en forêt
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Pour sa réalisation, 10 000 personnes volontaires sont recherchées pour accueillir et s'occuper d'un blob, ce petit être vivant si étonnant. Tout ce que vous avez à faire est de lui consacrer environ une heure par jour pour le nourrir, l'exposer à la chaleur de manière variable et documenter sa croissance.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Ils y sont essentiellement nourris au flocon d'avoine. D'après le Livre Guinness des records, le plus grand blob cultivé en laboratoire mesure 10 mètres carrés. Il s'agit évidemment d'une seule et même cellule. Le fait est que le blob a la capacité de diviser ses noyaux tout en gardant la cellule intacte.
Selon l'âge et la taille de votre sclérote (blob en dormance), son réveil sera plus ou moins rapide, soyez patients. Ce n'est qu'une fois une certaine taille atteinte qu'il retrouvera toutes ses caractéristiques et comportements.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
De l'eau et de l'avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l'intermédiaire de petites veines jaunes, s'assoient dessus et finissent par former un tout avec l'avoine.
Cependant, le flocon d'avoine reste, à ce jour, la nourriture la plus bénéfique pour votre blob, donc nous vous recommandons de le nourrir avec ce type de nourriture, surtout lors du réveil.
Entretien du blob
La gélose est à changer tous les 4 jours environ. Pour cela, mettre en contact la portion de gélose où est le blob avec la nouvelle gélose (les superposer de quelques centimètres). Mettre de la nourriture pour le blob sur la nouvelle gélose, et attendre.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
On parlera volontiers de proto-intelligence. Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Dépourvu de jambes, de pattes ou d'ailes, il se déplace pourtant jusqu'à 1 cm/h en étirant sa membrane. Découpez-le en morceaux, le blob cicatrisera en deux minutes ! Il n'a pas 2 types sexuels différents, mais près de 720.