La méthode du "dodo" progressif
Le principe de cette méthode est de réduire progressivement le temps que vous passez auprès de votre bébé au moment du coucher. Par exemple, commencez par rester dans la chambre jusqu'à ce qu'il s'endorme, puis réduisez votre présence à quelques minutes seulement.
Les experts s'entendent pour dire que 7 ans est l'âge minimum idéal pour envoyer un enfant dormir au sous-sol sans ses parents. Il saurait réagir si jamais une situation d'urgence survenait, comme un incendie.
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi un enfant ne s'endort pas facilement et rapidement par lui-même le soir. Certaines sont hors de votre contrôle parce qu'elles sont par exemple liées à son stade de développement ou à un problème physique.
Les difficultés d'endormissement sont le plus souvent effectivement liées à de l'anxiété. Et c'est cela qu'il faut traiter. Seul l'abord psychothérapeutique est reconnu actuellement pour être efficace dans les états anxieux.
N'hésitez pas à "débrieffer" avec elle sur sa journée sans non plus trop focaliser sur son problème. Il est également possible d'instaurer pour elle un climat favorable à l'endormissement au moment du coucher. Proposer lui également une activité calme comme la lecture pour qu'elle s'endorme tout doucement.
Comment régler le problème? Une première façon d'intervenir est de reconduire l'enfant dans sa chambre chaque fois qu'il se lève, sans se mettre en colère et en lui disant des paroles rassurantes. Si possible, le parent peut rester près de lui jusqu'à ce qu'il s'endorme.
Proposez-lui de lire un peu ou d'écouter une musique douce, allongé dans son lit. Cela peut l'aider à se préparer ausommeil. Soyez ferme sur le fait qu'il ne doit plus se lever, car certains enfants ont tendance à se relever plusieurs fois.
L'environnement de votre bébé se résume à ses parents. La chaleur, la voix, la tendresse, tout son monde se résume à sa famille. Il est conseillé dès sa naissance de le faire dormir dans la chambre parentale mais pas dans le lit, puis de le faire dormir dans sa propre chambre.
Un nouveau-né ne réclame pas sa chambre de lui-même. Au contraire, généralement, c'est auprès de ses parents et dans un lit adapté que bébé dormira le mieux, du moins les premiers mois.
Progressivement et jusqu'à 10-12 ans, la durée du sommeil nécessaire pour que l'enfant soit en forme va réduire pour approcher 10h. La sieste de l'après-midi finira également par disparaître et l'heure de coucher va se retarder : de 20h vers 5-6 ans on passera à 21h vers 8 ans et à 22h au début de l'adolescence.
Un petit bain relaxant, un massage doux sur le dos, une berceuse, des câlins sur fond de musique douce ou de bruit blanc peuvent tout à fait participer au coucher et à endormir bébé.
Cela dépend, bien entendu, de l'âge. Il se dessine une tendance à coucher les enfants de plus en plus tard… Les jeunes enfants avant 6 à 8 ans devraient pouvoir être couchés régulièrement avant 20h30. Pour les plus âgés, ne pas dépasser 21h30 semble un point important.
Mais, en général, les experts conseillent une heure de couchage entre 19h00 et 20h30 maximum entre 6 mois et 3 ans. Cela lui permettra de faire des nuits longues et reposantes, mais aussi de prendre des habitudes d'hygiène du sommeil qui lui seront très utiles tout au long de sa vie.
Si, à 3-5 ans, un enfant n'arrive pas à rester seul dans son lit, c'est quand même le signe qu'il y a une difficulté. Peut-être que la sécurité de base n'est pas bien acquise, ce qui rend la séparation impossible. Ou bien, en refusant de dormir, l'enfant garde son parent pour lui et empêche le couple de se retrouver.
C'est à cet âge qu'apparaît aussi la peur des orages, des insectes et des animaux comme les chiens et les loups. 5 à 12 ans : Peurs associées à une situation particulière (voleurs et kidnappeurs, médecins et dentistes, peur du vide, de la mort, des accidents, des incendies).
Un enfant qui ne veut pas dormir dans son lit peut également cacher des raisons plus profondes : la séparation des parents, l'arrivée d'un bébé dans la fratrie, un décès dans l'entourage… Si le refus de dormir seul persiste et que vous vous inquiétez, n'hésitez pas à demander l'avis d'un professionnel de santé.
1) Mettre en place un rituel
Peu importe votre rituel, celui-ci devrait se faire toujours dans le même ordre. Répéter les mêmes étapes va sécuriser votre enfant et le conditionner à aller dormir. Exemple : se mettre en pyjama, se laver les dents, préparer les affaires pour le lendemain, lire une histoire et un câlin.
Les causes d'ordre physique ou pathologique
Un rythme un peu soutenu et fatiguant, le bain, le dîner en quatrième vitesse le soir, la frustration de longues journées éloignées de ses parents : l'enfant ne jouit alors pas suffisamment de temps disponible avec eux.
Veillez à instaurer un climat apaisant le soir, au moment du coucher. Pendant la nuit consolez-le, apaisez-le mais évitez, tant que faire se peut, de le prendre avec vous dans le lit, de lui donner à boire ou, pire encore, de jouer avec lui!
Un exercice de respiration où il inspire par le nez en gonflant son ventre et où il expire par la bouche en soufflant, à faire assis ou allongé: Tu inspires, et tu gardes l'air et tu souffles et tu envoies très loin tout ce qui t'embête... Il peut faire l'exercice autant de fois qu'il le souhaite.
Favoriser l'éclairage le plus important le matin, ce qui est très important pour permettre au sommeil de se caler sur 24 heures. Faire du sport le matin et non le soir car cela risque de retarder l'heure d'endormissement. Se lever à des horaires réguliers.