L'allié idéal : le noisetier. « Ça pousse partout, ça demande peu d'entretien et ça fait des noisettes à la fin de l'été », sourit l'apiculteur. Alternative : un saule, « pour mixer les pollens et offrir un équilibre et une meilleure santé aux abeilles. »
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver. Les abeilles stockent le sirop et reconstituent les réserves dont elles auront besoin pour passer l'hiver.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c'est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l'excédent de miel produit par une surabondance de butineuses.
La grille à reine est donc un outil qui permet de fermer l'accès des hausses à la reine. Cela permet alors de pouvoir récolter le miel sans aucun risque pour la reine. Cela aide à ne pas troubler la récolte puisque le couvain est cantonné dans le corps.
1) Le manque de population. C'est la raison principale qui pousse les abeilles à ne pas monter dans la hausse: votre ruche n'est pas suffisamment populeuse. Plus votre ruche sera populeuse, plus les abeilles monteront dans la hausse.
La première visite de l'apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. A la fin du mois de mars si la température est assez réchauffée, l'apiculteur pourra procéder à la visite générale des ruches.
Une abeille fatiguée reste habituellement dans sa ruche. Si vous apercevez une abeille seule, qui ne vole pas, alors elle se trouve peut-être en danger. Si celle-ci semble faible, vous pouvez lui déposer un peu de miel pour accélérer son rétablissement. Vous pouvez préparer un mélange composé de miel et d'eau.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Il faut savoir qu'en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre Novembre et Mars en Ile-de-France. Si toutefois, vous avez une pause hivernale durant la mauvaise saison (un été indien), il ne faudra pas nourrir au sirop.
Le nourrissement stimulant est à faire un mois et demi avant la « date-cible » choisie – rappel : il faut 42 jours pour faire une butineuse – et se fait par apport successifs et réguliers d'un sirop léger (50/50) tous les 3 à 4 jours en faible quantité (environ 0.5 l) pendant deux à trois semaines.
Quand donner du Candi aux abeilles ? Le candi pour abeilles s'utilise essentiellement en sortie d'hiver alors que le sirop de nourrissement s'utilise en fin de saison vers la fin Août ou début septembre, en règle générale une huitaine à une dizaine de jours après la levée du miel.
En cas de hausses placées sans grille à reine:
La solution est simple. S'assurer que la reine est bien retournée dans le corps de ruche en la recherchant. Éventuellement, la chercher dans la hausse et la replacer dans le corps et bien entendu, en profiter pour installer une grille à reine entre le corps et la hausse.
Le procédé est simple: après avoir enlevé le plus gros de la cire au moyen d'un couteau, il faut faire bouillir pendant 5 à 10 minutes le paquet de cadres entièrement immergé dans une solution de soude (4 kg de cristaux pour 100 litres d'eau) puis de les rincer immédiatement après avec un jet d'eau claire, le résultat ...
Exigez de la part de votre fournisseur une cire gaufrée avec analyse de résidus chimiques. Pour faire bâtir les hausses : si vous disposez déjà de quelques cadres bâtis, alternez-les avec les cadres de cire afin de faire monter les abeilles dans la hausse. Sinon, profitez d'une miellée de printemps.
Observer sa ruche
Si la ruche est inactive avec des abeille sur la planche d'envol il est possible qu'elle se prépare à essaimer. Les abeille qui arrivent avec du pollen sont le signe de couvain présent dans la ruche au contraire l'absence de couvain peut être la signe d'une ruche orpheline.
Bonjour, Tu extrait les cadres operculés, puis les cadres non operculés à part et mesure au réfractomètre le taux d'humidité (en principe si le miel ne coule pas des cadres c'est bon), si il est trop important tu le redonne aux abeilles en nourrissement pour l'hiver.
On compte en général 1.5 à 2 Kg de miel par cadre de hausse dadant, il y en a habituellement 9 par hausse. Soit 13 à 18 kg de miel par hausse + poids des cadres + poids de la cire + poids de la hausse vide.
Le principe est de mettre 1 part de sucre pour 1 part d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg d'eau (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser mais aussi pour acidifier le mélange et faciliter l'assimilation par l'abeille).
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Appelé sirop ou candi, pour du « biberonnage » (stimuler la ponte de la reine) ou du « nourrissement spéculatif » (au début de l'automne ou durant l'hiver), l'objectif est de « stimuler la colonie. » L'apiculture n'échappe pas à la loi du marché.