Se confier, échanger et le valoriser
A l'inverse, votre enfant peut paraître petit, mais se sentir grand et fort. Discuter, échanger et valoriser son enfant est essentiel pour lui donner confiance en lui et le guider sur le chemin de l'affirmation de soi.
Vous pouvez agir avec votre enfant en l'encourageant à parler de ce qu'il vit, en lui demandant ce qu'il souhaite. Vous pouvez lui expliquer que les adultes sont là pour l'aider et faire cesser les violences qu'il subit. Vous avez le droit de déposer plainte.
Les harceleurs suiveurs: Ces enfants se fondent dans la masse-classe sans statut particulier. Leur estime d'eux-mêmes est dépendante du regard des autres sur eux. Elle est donc très instable. Ils vont harceler pour prouver leur valeur personnelle au clan car ils ont en réalité très peur d'être rejetés.
Qu'est ce qui fait que certains enfants se font taper et d'autres tapent ? On sait déjà qu'avant 6 ans le cerveau immature ne permet pas aux enfants de gérer leurs émotions et la main peut partir facilement. Non par méchanceté mais par incapacité à se contrôler.
Dès les premiers instants de sa vie, l'enfant commence à s'affirmer. Il lance ainsi ses premiers cris et balbutiements comme s'il souhaitait en réalité dire : « C'est moi, me voici! Je suis ici et j'ai besoin de vous! »
Réponse. En effet les parents sont le premier apport d'éducation d'un enfant, ils sont donc perçus par un enfant comme des référants et comme des exemples dont on doit reproduire les comportements.
En d'autres mots, le comportement d'un enfant dépend en grande partie du tempérament dont il a hérité. Pour sa part, la personnalité se développe au fil du temps, influencée par le tempérament, le milieu familial, l'entourage et les expériences de vie de l'enfant ainsi que par la société et ses stéréotypes.
Le parent intérieur, guidé par un adulte conscient et éclairé, prendra lui même soin de son enfant intérieur, en endossant le rôle momentané de « parent » bienveillant, qui explique la situation, rassure, et permet à son enfant intérieur de se dissocier du problème familial.
La peur. Certains enfants ne veulent plus aller à l'école parce qu'ils ont peur : peur d'un professeur, peur de ne pas réussir (trop de retard et de décalage avec les autres), peur de décevoir et de ne pas être à la hauteur des attentes (les leurs comme celles de leur entourage).
Pourquoi un enfant ne veut pas se défendre
Un enfant peut ne pas vouloir se défendre pour diverses raisons, soit parce qu'il ne sait pas, parce qu'il ne se sent pas capable de faire face à ses agresseurs ou parce qu'il n'a pas assez d'outils pour le faire.
J'ai dit « nonnnnnnnnnnnnn »!
Il existe, semble t'il, une phase du développement psychique de l'enfant que l'on nomme « la phase d'opposition », entre ses 18 mois et ses trois ans environ.
Essayez de vous mettre à la place de votre enfant. A cet âge, il souhaite tout essayer, découvrir le monde, s'affirmer, faire les choses seul. Mais ce n'est pas toujours possible. Vous lui imposez des limites, lui interdisez des choses ou ignorez ses désirs.
Il est primordial de l'écouter. Dites-lui que vous n'allez pas mal réagir et que vous êtes là pour le soutenir. Rassurez-le : ce qu'il vit n'est pas normal et il ne faut surtout pas se sentir coupable. Une fois que vous avez pu parler avec votre enfant, rapprochez-vous du personnel de l'école.
Laissez-le se calmer tout seul et arrêtez d'interagir avec lui quelques instants. Privilégiez le renforcement positif. Soulignez ses bons coups, encouragez-le souvent et dites-lui combien vous êtes fier de lui. De même, n'hésitez pas à donner de l'attention à votre enfant quand tout va bien.
Ne pas tout faire à sa place, ne pas le presser, ne pas faire plusieurs choses à la fois (on parle de troubles de l'attention divisée comme écouter et prendre un couvert et manger…), ne pas lui parler de façon autoritaire ni lui faire du chantage.
Écartez vos pieds et gardez vos poignets au-dessus des yeux et devant le visage. Si la personne vous donne un coup de poing direct du bras arrière, déplacez vos mains vers vos oreilles et protégez-vous le visage avec vos coudes. Lancez un coup de genoux ou de coude pour lui faire mal.
Placez une main au-dessus de son coude, sur son avant-bras et l'autre juste en dessous, de façon à ce que vos mains soient placées de chaque côté du coude. Puis, en un mouvement fort et déterminé, faites tourner votre corps entier, comme si le bras de votre agresseur était une charnière.
La psychologue suggère de répondre au harceleur sans l'agresser car sinon, la situation va dégénérer. Florence Millot a créé un jeu entre parents et enfants, avec des phrases-types. Une fois qu'il se sera entraîné avec ses parents une ou deux fois, l'enfant harcelé se sentira prêt à répondre au harceleur.
Le signalement permet de prévenir les professionnels de la protection de l'enfance d'une situation de maltraitance ou de risque de maltraitance. Toute personne ayant connaissance d'une situation de danger pour un enfant est dans l'obligation de le signaler.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.
Rappelons que ces dix personnalités ne sont dysfonctionnelles que si elles sont rigides, inadaptées et qu'elles provoquent une souffrance ou une altération notable du fonctionnement d'un individu.