Dans le cas du TDA/H, il s'agit de mettre en place avec lui des routines et rituels afin de lui permettre d'éviter les oublis ; il s'agit de l'aider à prendre conscience de son « empan attentionnel » (temps pendant lequel il peut rester concentré) et de lui apprendre à faire de courtes pauses lorsqu'il fait ses devoirs ...
Lorsqu'il s'agit de gérer la colère, l'une des premières choses à faire est de comprendre pourquoi vous vous mettez en colère. Pour cela, il faut prendre du recul et se regarder objectivement. Une fois que vous savez ce qui déclenche votre colère, vous pouvez commencer à élaborer des stratégies pour y faire face.
Punir mon enfant TDA/H ne l'aide pas dans ce trouble. Au contraire la punition risque de lui faire perdre confiance en lui. Et donc il n'aura plus envie de faire d'efforts. Pour aider mon enfant TDA/H, je dirais à l'équipe éducative, qu'il faut appuyer sur les points positifs et oublier les négatifs.
LE TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ET LE TDAH. Contrairement au DSM-IV-TR, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) indique que le TSA et le TDAH ne sont pas des affections mutuellement exclusives, mais qu'elles coexistent souvent chez la même personne.
Le TDAH doit être reconnu comme handicap cognitif (sur demande auprès de la Maison départementale des personnes handicapées ou "MDPH"), ce qui est possible depuis 2005.
Le trouble d'apprentissage est la principale affection comorbide du TDAH. En effet, environ le tiers des enfants ayant un TDAH ont également un TSdA. Cependant, les enfants ayant seulement un TSdA peuvent présenter des symptômes d'inattention parce qu'ils ne comprennent pas ce qui leur est enseigné.
Or, deux études publiées mercredi dans la revue scientifique JAMA Psychiatry – une publication de l'Association médicale américaine - indiquent que le TDAH peut non seulement se développer à l'âge adulte, mais les symptômes d'une personne atteinte, qu'on croyait diminuer avec le temps, peuvent s'aggraver avec le temps.
Mettre en place et favoriser des comportements très codifiés, permettant à l'enfant d'avoir des repères constants. Autoriser l'enfant à manipuler pendant les cours (crayons, gomme mie de pain, balle anti-stress etc) : l'enfant utilise souvent ces manipulations comme moyen d'auto-contrôle, pour canaliser son impulsivité ...
Le DSM-5 regroupe les symptômes du TDAH en 3 types de présentation clinique (Inattention et Impulsivité-Hyperactivité et combinée).
À18 ans, la majorité des patients diagnostiqués n'ont plus de suivi. Les pédopsychiatres ne peuvent plus s'en occuper et les psychiatres adultes ne veulent pas encore s'en charger ! » De nombreux facteurs convergent pour compliquer le diagnostic et la prise en charge du TDAH après l'adolescence.
Le TDAH est héréditaire : les gènes influent fortement sur le développement de ce trouble. Si un parent est atteint de TDAH, il est probable qu'un ou plusieurs de ses enfants développent aussi un TDAH. Si un enfant est atteint de TDAH, il est probable qu'un de ses frères ou sœurs développe aussi un TDAH.
En France, trois médicaments peuvent être prescrits pour le traitement des symptômes du TDAH : le Concerta®, le Quasym® et la Ritaline®. Ils ont tous comme principe actif le méthylphénidate, une substance psychostimulante qui agit en redirigeant correctement la dopamine dans le cerveau.
Le méthylphénidate (Ritalin®, Rilatine®, Biphentin®, Concerta®, PMS-Méthylphénidate®) est le médicament de loin le plus employé en cas de TDAH. Il ne guérit pas le trouble et ne prévient pas sa persistance à l'âge adulte, mais il en réduit les symptômes tant que la personne est en traitement.
Les difficultés liées au TDAH trouvent leur origine principalement dans les lobes frontaux où l'activité cérébrale se trouve diminuée (dopamine, noradrénaline), mais aussi dans certaines régions plus profondes et connectées du cerveau, dont le striatum qui semblerait fonctionner de manière inefficace.
Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins 6 mois. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s'ils sont associés à d'autres troubles (conduite d'opposition, anxiété, dyslexie, etc.)
Procrastination et TDAH
C'est la raison pour laquelle elles sont rapidement irritées, ont tendance à oublier des questions différentes et même quotidiennes et il leur est difficile de se rappeler des dates importantes. Les inconvénients du TDAH peuvent contribuer à la procrastination.
Le TDA/H ne s'arrête donc pas à l'adolescence, il évolue dans le sens où certains symptômes s'expriment autrement. L'hyperactivité motrice de l'enfance va se muer avec l'adolescence en « agitation interne », plus subtile car moins visible.
Une intervention en thérapie cognitivo-comportementale permet d'adresser certaines facettes du TDAH qu'un médicament à lui seul ne saura pas toujours faire. Au fait, la psychothérapie va surtout permettre d'agir sur et de moduler les difficultés comportementales liées à l'inattention et à l'hyperactivité-impulsivité.
Dans cette liste, certains traitements comme la rétroaction biologique, l'hypnothérapie, le yoga et la méditation peuvent être intéressants, en particulier chez les adultes qui refusent de prendre des médicaments ou qui subissent trop d'effets secondaires.
Les facteurs génétiques
Le poids des facteurs génétiques est important dans le TDAH. Les études portant sur le génome confirment une cause polygénique pour la plupart des cas de TDAH, de nombreux variant génétiques se combinent entre eux et augmentent le risque d'apparition d'un trouble.