Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
L'analyse logique consiste non seulement à dénombrer les différentes composantes d'une phrase mais aussi à comprendre quelles sont les relations qui les relient entre elles. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
La subordonnée complétive exclamative indirecte exprime l'intensité d'un fait. Voici ses caractéristiques. Elle est introduite par le subordonnant si ou par un marqueur exclamatif (comme, combien, quel, etc.). Elle fait partie du groupe verbal et occupe la fonction de complément direct ou indirect du verbe.
La proposition subordonnée complétive conjonctive
Elle occupe le plus souvent la fonction de complément d'objet direct (COD) ou indirect (COI) du verbe de la proposition principale : Je veux que tu viennes. La subordonnée « que tu viennes » est COD de « veux ». Je travaille à ce que le projet réussisse.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition. Ex : Je mange parce que j'ai faim.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
La nature d'une proposition subordonnée
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.)
Je mange lorsque j'ai faim. (« Je mange » est une proposition principale, « lorsque j'ai faim » est la proposition subordonnée). Mon animal de compagnie est content quand je rentre. (« Mon animal de compagnie est content » est une proposition principale, « quand je rentre » est la proposition subordonnée).
Remarque : Dans la proposition subordonnée relative, le pronom « que » remplace un nom (= c'est un antécédent). Remarque : Dans la proposition subordonnée complétive, « que » n'est pas un pronom : il ne remplace rien, il se trouve juste après le verbe : C'est une conjonction de subordination.
La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Une proposition est un groupe de mots qui s'organisent autour d'un verbe conjugué. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués. On peut s'aider de la ponctuation et des conjonctions pour délimiter les différentes propositions de la phrase complexe.
La subordonnée complément de phrase occupe la fonction de complément de phrase, un constituant facultatif de la phrase de base. Pour la repérer, on peut employer les manipulations syntaxiques de l'effacement, du déplacement et du dédoublement. Je vous rejoindrai au parc s'il fait beau.
Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Exemple : Les canards le mordaient, les poulets le battaient. On dit que deux propositions indépendantes sont coordonnées quand elles sont reliées par un mot de liaison : Mais, ou, et, donc, or, ni, car sont des conjonctions de coordination.
La conjonction de subordination est placée en tête de la subordonnée mais cette subordonnée peut être située avant ou après la principale . Ex : Je prends ma voiture quand je suis en retard . Quand je suis en retard , je prends ma voiture .
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Les conjonctions de coordination, dites aussi copulatives, relient des éléments de même fonction. La phrase Mais où est donc Ornicar ? contient, à l'oral, toutes ces conjonctions (mais, ou, et, donc, or, ni, car) et permet donc de les mémoriser facilement.
Une phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs propositions, donc plusieurs verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées entre elles par juxtaposition, coordination ou subordination.
Quand deux propositions sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison : -conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. (mais où est donc Ornicar ?) -adverbe de liaison : alors, puis, aussi, cependant, en effet, par conséquent, enfin, etc.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
Il existe trois types de complétives : la proposition subordonnée conjonctive en que, la proposition subordonnée interrogative indirecte et la proposition subordonnée infinitive.
La phrase contient une ou plusieurs propositions. On distingue trois sortes de propositions: La proposition indépendante comme son nom l'indique, ne dépend de rien, et rien ne dépend d'elle; elle se suffit à elle-même.