L'oxymore, aussi appelé « oxymoron », réunit des mots de sens opposé, souvent un nom et un adjectif. La littérature classique nous a fourni les plus beaux.
Le contraire du pléonasme est l'oxymore. Dans ce cas précis, deux mots apparemment contraires sont ajoutés au sein d'un seul et même syntagme. Contrairement au pléonasme qui est parfois considéré comme erroné, l'oxymore est une figure de style à part entière.
L'oxymore, aussi appelé oxymoron, est une figure de style d'opposition qui consiste à rapprocher deux mots, expressions ou groupes de mots qui ont des sens opposés. Ces éléments se retrouvent généralement dans un même groupe de mots.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
L'hyperbole est le contraire de la litote.
L'anastrophe (ἀναστροφή, anastrophē, signifiant : « retournement, renversement ») est une figure de style, dite de « construction », qui consiste en une inversion de l'ordre habituel des mots d'un énoncé pour créer un effet de langue raffiné.
La dyslexie phonologique se caractérise par un trouble du décodage, soit de la correspondance graphèmes-phonèmes (correspondance du son écrit au son oral). L'enfant peut alors omettre des sons, inverser la séquence des sons à l'intérieur d'un mot et même changer un son pour un autre.
L'expression « alliance de mots » est souvent employée comme synonyme d'oxymore.
L'épiphore est le contraire de l'anaphore puisqu'elle consiste à créer une répétition d'un mot ou groupe de mots en fin de phrase.
pléonasme
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
👉 Un oxymore se reconnaît lorsque deux mots (nom ou adjectif) sont de sens contraires et sont collés l'un à l'autre.
Les paraphasies : quand la personne aphasique se trompe de mot (ex. : «Passe-moi mon manteau», alors qu'elle veut dire « chapeau ») ou qu'elle déplace les sons dans un mot (ex.: «tévélision» pour «télévision»), on dit qu'elle fait des paraphasies.
Définition de la palilalie
On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases. La palilalie ne doit pas être confondue avec le bégaiement.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Aphasie (expressive) de Broca : En cas de lésion de l'aire de Broca, les personnes peuvent en général comprendre le sens des mots et savoir comment répondre. Cependant, elles ont des difficultés à trouver les mots.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
« La litote consiste à dire moins pour faire entendre davantage, c'est-à-dire à choisir une expression atténuée de manière à renforcer l'information. Elle a donc une orientation inverse à celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information » (Molinié, 1992 : 207).
Un euphémisme consiste à employer une expression atténuée pour rendre une réalité moins brutale. Il évoque le concept plus que le fait. Soit il met l'événement à distance par un effet de dilution, soit il se centre sur l'un des aspects qui caractérise le fait ou le nom. Il nous a quittés, sous-entendu, il est mort.
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant.