Le turboréacteur est un système de propulsion qui transforme le potentiel d'énergie chimique contenu dans un carburant, associé à un comburant qu'est l'air ambiant, en énergie cinétique permettant de générer une force de réaction en milieu compressible dans le sens opposé à l'éjection.
Le principe est simple :
De l'air est aspiré par une soufflante, puis comprimé en permanence ; il passe ensuite dans une chambre de combustion où il réagit avec du kérosène et s'enflamme. La réaction provoquée va dilater les gaz ; ceux-ci sont alors projetés vers l'arrière par une tuyère, ce qui fait avancer l'avion.
En ce qui concerne l'A380, deux entreprises se partagent le marché : le britannique Rolls Royce et l'américain Engine Alliance (fruit d'une collaboration entre General Electrics et Pratt&Whitney). Cette dernière ne commercialise d'ailleurs que le seul GP7200 équipant les A380.
- le fuselage avant; - le fuselage central (peut comporter une ou plusieurs parties selon la taille de l'appareil); - le fuselage arrière; - la pointe arrière du fuselage arrière; - les ailes; - l'empennage vertical; - l'empennage horizontal; - les moteurs et attaches de moteurs; - les becs (hypersustentateurs), montés ...
C'est également le réacteur le plus puissant au monde : même si on mesure assez peu la puissance des turbosoufflantes (on parle généralement de la poussée maximale), le GE90-115B développe une puissance de 83,198 MW (111 526 ch ). La version GE90-115B détient le record du monde de poussée avec 569 kN.
Dans la facture d'achat d'un avion, le coût des moteurs n'est pas anodin. Ils représentent entre un quart et un tiers du coût total, près de cent millions de dollars pour un Airbus A380.
Les motoristes General Electric, Rolls-Royce, Pratt & Whitney et Snecma équipent les appareils des plus grands constructeurs. Mais un même avion peut recevoir des moteurs différents en fonction des exigences des compagnies.
Dans le cas de la propulsion par hélice, le moteur est le plus souvent placé à l'avant du fuselage (monomoteur) ou dans une nacelle fixée sur l'aile (multimoteur).
Les ailerons sont des surfaces horizontales généralement situées à l'extrémité des ailes, coté bord de fuite pour augmenter le bras de levier. Sur certains avions de ligne Voir Cellule des avions - Aile Airbus 300 des ailerons supplémentaires sont situés près de l'emplanture de l'aile et utilisés aux grandes vitesses.
Le manche à balai (ou plus simplement manche) est, en aéronautique, la commande de vol qui permet au pilote d'un aérodyne de commander les attitudes de celui-ci selon les axes de tangage et de roulis.
En fonction de l'avion et de sa fonction, le moteur peut varier. En effet, on distingue deux grandes familles : les moteurs à pistons rotatifs et les moteurs à réactions. Rolls Royce, Pratt & Whitney, General Electric, Safran Aircraft Engines…
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
En effet, l'avion peut être alimenté par le groupe auxiliaire de puissance (APU, Auxiliary Power Unit), dont le démarrage se fait avec les batteries, et qui assure ensuite la production d'électricité, le redémarrage des moteurs et la pressurisation de la cabine.
CFM International
Ils sont à l'origine de la série de réacteurs la plus vendue du monde : Le CFM56. Ce turboréacteur équipe environ 15000 avions dans le monde, principalement les Boeing 737, la famille A320 d'Airbus, ou encore les Airbus A340-200 et A340-300.
Moteur chargé de propulser un avion dans les airs. Exemple : Le bruit que fait un réacteur d'avion lui fait peur à chaque fois qu'il prend l'avion, en particulier au décollage.
Dans le jargon aéronautique le nez désigne la partie avant du fuselage d'un aéronef.
Les ailes sont la source de portance de l'avion. Ils sont fixés près du sommet du fuselage sur les avions à voilure haute comme le Cessna 162 et au bas du fuselage sur les avions à voilure basse, comme le Terrafugia Transition. L'avant de l'aile est appelé bord d'attaque et l'arrière de l'aile est appelé bord de fuite.
Les hublots sont ovales ou arrondis par mesure de sécurité Cette forme ovale ou arrondie n'est pas là pour faire joli.
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Les avions légers ont des hélices bipales de 1,50 à 2 m de diamètre, pour des puissances de l'ordre de 80 à 160 ch . Les plus gros moteurs à pistons ont des hélices à 4 pales, parfois 5, d'un diamètre allant jusqu'à 4,20 m (Chance Vought F4U Corsair, moteur Pratt & Whitney R-4360).
Le principal industriel tricolore concerné par la fabrication en série de l'avion monocouloir de Boeing est Safran (cf infographie ci-dessous). Développés par Safran (Safran Aircraft Engines) et GE, au sein de CFM International, les moteurs LEAP-1B équipent les 737 MAX.
Ainsi, pour un avion de ligne moyen-courrier de type Airbus A320, il faut débourser environ 90 millions d'euros. A l'inverse, pour un jet privé léger de type Phenom 300, le prix s'élève à quelque 8 millions d'euros. Tout dépend de ce que l'on entend par « petit avion » dans le monde du transport aérien.