Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
En fait, le " pied-noir " désigne bien le Français d'Algérie des classes populaires, de même que l'immigré désigne le travailleur économique étranger et non l'agent diplomatique de l'ambassade du même pays. Ce terme aplatit l'identité.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
Les Harkis étaient des supplétifs français musulmans engagés pendant la guerre d'Algérie par l'armée française, aux côtés de laquelle ils formaient une catégorie de soldats irréguliers.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
"Les pieds-noirs (surnom des Européens installés en Algérie, ndlr) étaient tous très attachés à l'Algérie, c'est pour cela que partir était un drame pour eux", relate-t-elle. Environ 200.000 en 1963, ils n'étaient plus que 30.000 en 1993, selon l'historienne Hélène Bracco.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
Les harkis seront parqués à leur arrivée en France dans des camps tels le Plateau de la Lozère, Bourg-Lastic en Auvergne, ou Rivesaltes. 12 000 harkis seront ainsi parqués dans un village fait de tentes à Rivesaltes.
En Algérie, DZ provient de Dzaïer, un mot d'arabe algérien qui signifie aussi « l'île ».
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
En France, l'expression de harkis de Paris désigne, pendant la guerre d'Algérie et à partir du 20 mars 1960 , une « force de police auxiliaire » mise en place par le préfet Maurice Papon. La plupart de ces auxiliaires sont d'origine algérienne et installés dans des quartiers à forte densité algérienne.
Pendant la période coloniale (1830-1962), les Européens d'Algérie, notamment ceux d'origine espagnole, ont poursuivi ces allers-retours entre les deux rives de la Méditerranée. À l'indépendance, ces Européens d'Algérie désormais appelés Pieds-noirs, ont dû s'exiler massivement.
L'arabe algérien (ou darja) est la langue utilisée par la majorité de la population. C'est la principale langue véhiculaire d'Algérie, utilisée par 70 à 90 % de la population. Les statistiques sur bases linguistiques étant interdites en Algérie, il est difficile de donner un chiffre plus précis.
Les déserteurs Jean-Louis Hurst, Gérard Meïer et Louis Orhant et l'abbé Robert Davezies sont les premiers militants. Dans sa thèse soutenue en 2007, Une guerre sans « non » ?
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène, aidés par la Wilaya I (Aurès), la Wilaya II (Constantinois), la Wilaya V (Oranie), la Wilaya VI (Sud), font la guerre contre Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem de la Wilaya (III) et (IV).
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien. Cet emploi est attesté en 1917. Son emploi actuel n'est attesté qu'en 1955 .
Selon une appréciation aujourd'hui dominante dans l'opinion publique française, les pieds-noirs ont été conduits à quitter l´Algérie car menacés d´épuration ethnique. Des représentants du FLN auraient annoncé dès 1960 qu'« ils excluaient tout avenir pour les non musulmans ».
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Originaires de Kabylie, région montagneuse du nord de l'Algérie, les Kabyles sont des Algériens constituant un peuple et un groupe ethnique à part entière. Ils forment depuis le 19e siècle le plus important groupe berbérophone en Algérie.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Sigle de : Organisation de l'Armée Secrète.