On appelle alors « serfs » les paysans qui ne bénéficient pas de ces franchises. Au xiiie siècle, dans de nombreuses provinces françaises, les coutumes reconnaissent donc l'existence d'un nouveau servage, dont les critères sont le chevage, la mainmorte, le formariage et la taille à volonté.
Les serfs sont une classe de travailleurs agricoles non libres à la différence des vilains. Ils doivent résider et travailler dans un endroit, et cultiver la terre, propriété de leur seigneur, lequel peut être un noble, un dignitaire ecclésiastique ou une institution religieuse comme un monastère.
En bas de l'échelle sociale, deux types de paysans se distinguaient : les serfs (au service de leur seigneur) et les vilains (libres qui louaient des terres à des seigneurs).
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Vilain désignait les roturiers ; et plus spécifiquement au Moyen Âge les paysans libres, par opposition aux serfs. Contrairement à roturier, le terme ne s'appliquait pas aux bourgeois, artisans ou marchands. Vilain désigne aussi la qualité de qui n'est pas vertueux, qui est méchant ou qui est laid.
Définition de manant nom masculin
vieux et péjoratif Paysan. au figuré, vieux Homme grossier, sans éducation.
Au sein de la seigneurie cohabitent deux catégories de paysans : les vilains (hommes libres) qui ne doivent que des journées de travail (corvée) et les serfs qui ne peuvent ni se marier, ni hériter sans l'accord de leur seigneur.
Les Laboratores : ceux qui travaillent
Ces derniers, que l'on appelle aussi alleutiers, ne sont pas rattachés à la terre du seigneur, mais doivent la travailler et payer des impôts. Les serfs, en revanche, appartiennent au seigneur et à sa terre, et ils sont « vendus » avec le domaine si le seigneur s'en sépare.
On les appelle les serfs. D'autres sont des hommes libres, qui possèdent leur propre terre. Cependant, ces hommes libres doivent donner au seigneur une bonne partie de leurs récoltes en échange de la protection qu'il leur accorde.
Il existe deux catégories de paysans : les vilains, et les serfs.
La société médiévale est divisée en trois ordres : les prêtres, les chevaliers et les paysans.
Dans le système féodal, personne du peuple, roturier (par opposition au noble) ; villageois, paysan (par opposition au bourgeois) ; paysan libre par opposition au serf.
– Populaire : pedzouille, petzouille. – Vieux : bélître.
Étymologie. (1140) De l'ancien français paisant, dérivé de pays , avec le suffixe -an , littéralement « (gens) du pays ».
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
A côté des paysans et des bourgeois se constitue une nouvelle classe sociale : la classe ouvrière. Les paysans ne possèdent pas tous leurs terres, certains sont métayers ou fermiers. Ils ont peu profité des nouvelles inventions (voir la révolution industrielle).
Pour l'usage du sol, les paysans étaient redevables d'une taxe – Zins ou Zins über Acker – payée au seigneur propriétaire de la terre. Il s'agissait d'un règlement fait après les récoltes, soit en nature, soit en argent, selon les époques et les lieux.
C'est une société tripartite : trois groupes ou ordres se distinguent, le Clergé, la Noblesse et le troisième état de la société qui constitue le bas de la pyramide : les paysans. Les paysans forment ce troisième état avec tous ceux qui travaillent de leurs mains.
Issu du latin pagensis, « du village, du canton ». 1. N. Celui, celle qui est de la campagne, et qui vit des travaux de la terre, de la culture, de l'élevage, etc.
Paysan : l'accent est mis sur l'appartenance à un terroir. Paysan était souvent connoté péjorativement jusque dans les années 1960, il est depuis revendiqué comme une distinction essentielle par une partie des agriculteurs (agriculture paysanne) Agriculteur, cultivateur : l'accent est mis sur le processus technique.
Attention à ne pas confondre ces homophones. "Cerf" désigne un animal ; "serf" désigne une personne ; "serre" désigne un abri ou une griffe. Le nom masculin "cerf" désigne un mammifère ruminant de la famille des cervidés. Le nom masculin "serf" désigne celui qui, au Moyen Âge, était attaché à la terre d'un seigneur.