Il existe des conseils de bon sens : prendre conscience des émotions et les accepter, se donner du temps pour réfléchir à ce qui arrive et ne pas réagir dans l'immédiateté, respirer profondément et s'accorder un temps de relaxation, marcher ou pratiquer une activité physique…
Dans de nombreux cas, une personne émotionnellement instable peut être le signe qu'elle souffre d'un trouble de la personnalité ou de troubles tels que la dépression, l'anxiété ou la gestion d'un traumatisme.
Les personnes instables présentent une difficulté de régulation émotionnelle et sont en proie à des émotions vives sans filtres. En société, ce problème peut réellement être invalidant. Les personnes instables se démarquent souvent par leurs réactions impulsives. Pour leurs proches, c'est parfois difficile à vivre.
L'instabilité se manifeste aussi dans leurs comportements: impulsives, elles peuvent dépenser sans limites, avoir de nombreuses relations sexuelles à risque avec différents partenaires, faire des excès alimentaires, dépasser constamment les limites de vitesse en voiture et abuser des drogues et de l'alcool.
On pourra aussi gagner en stabilité grâce à une thérapie basée sur la parole : psychothérapie ou psychanalyse, par exemple. La communication non violente est, en outre, un chemin vers l'identification de ses besoins et donc une stabilité. Pour certains, le recours à une aide médicamenteuse sera, parfois, nécessaire.
Profitez au maximum de chaque journée et appréciez ce que vous avez en ce moment. Acceptez votre réalité et ayez foi en vous-mêmes. Si quelqu'un a besoin d'aide avec un problème, faites ce que vous pouvez pour le résoudre et puis arrêter d'obséder à propos de cela, en sachant que vous avez fait ce que vous pouviez.
La détresse psychologique résulte d'un ensemble d'émotions négatives qui, lorsqu'elles sont vécues avec persistance chez un individu, peuvent entraîner des conséquences de santé importantes telles que la dépression et l'anxiété1.
La thérapie centrée sur les émotions (TCE) est un type de thérapie validée de façon empirique et qui aide les gens à identifier, vivre, exprimer, accepter, réguler, comprendre et transformer une large gamme d'émotions.
Parlez : Lorsque vous sentez que vous allez agir, essayez de prêter attention à ce que vous ressentez et verbalisez-le. Le but est d'essayer d'extérioriser vos émotions au lieu de passer par l'acte ; Relaxez-vous : La relaxation est l'un des meilleurs moyens pour lutter contre l'impulsivité.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Pratiquez la méditation ou la relaxation pour apaiser votre humeur. Vos changements d'humeur soudain, vous l'avez compris, sont dues au stress que vous ressentez. Alors, agissez sur la cause et le reste suivra. La méditation ou la relaxation sont autant de disciplines qui détendent le corps et calment l'esprit.
Ces changements de comportement peuvent prendre de multiples formes: négligence de l'hygiène personnelle, modifications radicales et dégradation des habitudes de sommeil, prise (ou perte) de poids brutale, changements inexpliqués dans l'humeur, plus grande irritabilité, crises de colère, d'angoisse ou de tristesse.
Lors d'un épisode dépressif, la personne atteinte de ce trouble présente une humeur morose (sentiment de tristesse, d'irritabilité, de vide) ou une perte de plaisir ou d'intérêt pour les activités, pendant la majeure partie de la journée, presque tous les jours, pendant au moins deux semaines.
En cas de mal-être profond et permanent, vous avez besoin d'une aide urgente, personnalisée et peut-être intensive. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un(e) psychologue pour en discuter. Le mal-être ne doit ni être pris à la légère ni comme une fatalité. C'est une étape de votre vie qui vous invite à vous poser.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
Les personnes atteintes de troubles de la personnalité courent un risque accru d'automutilation et de suicide. Elles peuvent aussi avoir de la difficulté à s'entendre avec les autres.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.