Il faut donc se mettre en état de goûter du plaisir dans la vie, de profiter des bons moments, et même de chaque jour, de chaque instant, ce que dit la célèbre maxime latine qui reflète l'enseignement d'Epicure : Carpe diem, « cueille le jour ». Pour cela, il faut d'abord éliminer les soucis et les angoisses.
Pour être heureux, un homme doit s'abstenir d'avoir de l'aversion pour les choses qui ne dépendent pas de lui et transférer son aversion vers les choses qui dépendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les « choses contraires à la nature », comme le dit Épictète (Enchiridion, 2 ).
Le bonheur de l'homme résulte de l'expression de son essence
L'homme, dont l'essence est le désir, a pour vocation la joie d'être et d'agir. L'homme a ainsi le pouvoir de gouverner son désir par la réflexion. Ce qui lui permettra d'accéder à la félicité en le rendant libre et autonome.
Rien ne manque à celui qui est heureux, nous dit Epicure. Et en effet, le bonheur défini comme absence de douleur physique et psychique, plénitude du corps et de l'âme, est incompatible avec toute idée de manque.
La sagesse épicurienne ou la modération des désirs
Il est de plus d'accord avec les hommes modernes : le moyen de parvenir au bonheur est le plaisir né de la satisfaction des désirs. Jusqu'à présent sa pensée ne contredit en rien les opinions les plus communes.
L'épicurien vit donc à la fois d'ascétisme (une vie sans superflu) et de jouissance des bons plaisirs dont l'amitié et la philosophie sont parmi les plus précieux. Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur. Elle indique à l'homme quels sont les bons et les mauvais plaisirs.
Lancez-vous dans une activité ou un sport qui vous intéresse. Trouvez-vous une passion et accordez-lui du temps. Cherchez à vous faire plaisir, coûte que coûte. Donner du sens, c'est se frayer un chemin vers le bonheur.
Le bonheur
Il s'acquiert par une satisfaction de ses désirs, un équilibre, un bien-être, et un plaisir. Il n'est cependant pas le même pour tous. Le bonheur s'exprime quand la joie est possible. « Le privé », lui dépend strictement du personnel, de l'intime, fermé au public, qui ne dépend pas directement de l'Etat.
La grande thèse théorique de Spinoza est qu'il n'y a qu'une seule substance, infinie et unique, Dieu, qui se confond donc avec le monde, l'univers lui-même. " Deus sive Natura " (Dieu, c'est-à-dire la Nature).
Les désirs qu'Épicure désigne nomme « non naturels et non nécessaires » doivent être évités. Ceux-là n'apporteront jamais le bonheur. Ce sont les richesses, l'ambition, la gloire, le désir d'immortalité…, mais aussi l'amour passionnel ou le perfectionnisme.
Comme le disait Confucius, « tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne, alors qu'il réside dans la façon de la gravir ». Dit autrement, le bonheur ne se trouve pas tant dans les résultats, mais dans le parcours qui les précède.
Le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi. Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et l'oubli. C'est là qu'est le secret du bonheur et de la vertu - aimer ce qu'on est obligé de faire. Le secret du bonheur est dans la discrétion.
Les gens malheureux partent souvent du principe que la vie est difficile et leur échappe: "Le sort s'acharne, je n'y peux rien." Le problème de cette attitude est qu'elle entretient un sentiment d'impuissance. Or ceux qui se sentent impuissants ne sont pas tentés d'améliorer leur sort.
Il est pour certaines personnes difficiles d'être heureux pour les autres. Il n'est pas rare de se retrouver dans la situation gênante qui consiste à ressentir de l'indifférence, de l'envie ou même de la contrariété face au bien-être et à la réussite des autres.
QU'EST-CE QUE L'ÉTAT « HEUREUX » ? Vivre heureux, vivre dans le bonheur signifie que l'on vit en état de pleine satisfaction. On se sent bien, on se sent libre, on se sent joyeux, on ressent un plaisir et bien-être inexplicable et on arbore durant toute la journée un sourire indécollable de notre visage !
Au cours des années, il a identifié les cinq clés qui vous permettront d'accéder au bonheur : le bonheur spirituel : comment donner du sens à vos activités professionnelles et familiales ? le bonheur physique : savez-vous prendre soin de votre corps ? le bonheur intellectuel : apprenez-vous de nouvelles choses ?
Le plus grand bonheur de la vie est la conviction que nous sommes aimés; aimés pour nous-mêmes, ou plutôt aimés malgré nous.
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Confucius. “Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir.”
En définitive, seuls les plaisirs à la fois naturels et nécessaires doivent être l'objet du désir humain. Essentiels à la tranquillité du corps et de la vie même, ils permettent d'atteindre l'ataraxie en arrêtant la spirale infernale du désir. Épicure recommande en fait un équilibre du plaisir.
les désirs naturels nécessaires i) à la survie (satisfaire les besoins vitaux) ou ii) au bonheur (éviter la douleur, philosopher, avoir des amis) ; les désirs naturels non nécessaires aux deux finalités (ex : le désir sexuel, les satisfactions esthétiques).