L'augmentation de capital doit être votée en assemblée générale extraordinaire (AGE) à la majorité qualifiée des 2/3 des voix des actionnaires présents ou représentés. En revanche, lorsqu'elle consiste à augmenter la valeur nominale des actions, l'augmentation de capital nécessite une décision unanime des actionnaires.
En pratique, le montant de la valeur nominale est égal au montant du capital divisé par le nombre d'actions composant le capital de la société. Exemple : si une SAS a un capital de 5 000 euros divisé en 500 actions, alors la valeur nominale de chaque action est égale à 5 000 divisé par 500, soit 10 euros.
Une émission d'actions est une opération grâce à laquelle une entreprise décide d'augmenter le nombre de titres composant son capital social après avoir reçu le feu vert d'une Assemblée générale extraordinaire. Cette émission d'actions est généralement destinée à financer son développement.
Une augmentation de capital social peut se réaliser de plusieurs manières différentes. Elle peut être réalisée : en employant des ressources de la société, en intégrant dans le capital social des réserves, un report à nouveau créditeur ou des apports en compte courant d'associé.
Elle permet également à la société d'intégrer de nouveaux associés sans passer par la procédure de cession de parts ou d'actions. L'augmentation de capital par apport en nature permet à un associé d'apporter à la société un bien mobilier ou immobilier. Ce bien doit être cessible et présenter une valeur pécuniaire.
Quels sont les inconvénients majeurs d'une augmentation de capital ? Une augmentation du capital social peut entraîner sa dilution et un bénéfice par action moins important. En cas de changement de gouvernance, des divergences peuvent en outre survenir entre les fondateurs et les nouveaux actionnaires.
Les principaux avantages de l'augmentation de capital social sont le renforcement de la situation financière de la société et l'amélioration de sa crédibilité en conséquence. Du côté des inconvénients, on peut retenir les risques de conflits et la perte de pouvoir des associés fondateurs de l'entreprise.
La valeur nominale est la valeur d'une action ordinaire unique déterminée par la charte d'une société. Elle n'est généralement pas associée à la valeur réelle des actions.
Une augmentation du capital social d'une entreprise, consiste à augmenter le capital social de cette entreprise, en créant de nouvelles actions achetées par des actionnaires, anciens ou nouveaux ou en incorporant dans le capital social la partie des profits qui avait été mise en réserve car n'ayant pas été distribuée.
L'augmentation de capital entrainant une modification des statuts, elle doit être en principe décidée en Assemblée générale extraordinaire par les associés représentant les 3/4 des parts sociales pour les sociétés créées avant le 4 août 2005 et les 2/3 des parts sociales pour les sociétés créées après le 4 août 2005.
Cette opération est très souvent réalisée lors de la reprise d'une société. En effet, le coup d'accordéon permet d'apurer dans un premier temps les pertes d'une société afin d'assainir sa situation financière.
Nous pouvons déterminer le nombre d'action émis en divisant les 600000€ par la valeur nominale soit 50€. La société va donc émettre 12000 actions (600000/50).
La dilution peut également se produire lorsqu'une entreprise émet de nouvelles actions pour lever des capitaux. Dans ce cas, les nouvelles actions sont généralement vendues aux investisseurs à un prix inférieur au prix actuel du marché, ce qui dilue la valeur des avoirs des actionnaires existants.
Les valeurs nominales des produits sont les valeurs affichées pour ces produits à une période donnée. Les valeurs réelles sont les valeurs corrigées de la variation générale des prix par rapport à une base. Cette variation générale est en général une hausse des prix, appelée inflation.
Une fois l'action cotée en bourse, son prix est déterminé en fonction de l'offre et de la demande sur le marché.
La valeur nominale correspond à la valeur de l'apport entrant dans la composition du capital d'une société. Pour connaître la valeur nominale d'une action, il faut donc diviser le capital social de la société concernée par le nombre d'actions.
Pour faire simple, si le nombre de personnes voulant acheter une action dépasse le nombre de personnes désirant vendre un titre alors l'action monte. A l'inverse, si le nombre de personnes souhaitant vendre une action dépasse le nombre de personnes voulant acheter une valeur, alors l'action baisse.
Le fonctionnement de leur perception. Les dividendes ne sont donc pas une obligation relative à la détention d'action. Le choix de verser ou non des dividendes, ainsi que le montant de ces derniers, est pris par les actionnaires lors de l'Assemblée Générale de l'entreprise.
Pour déterminer si une action va monter ou descendre, il est indispensable d'analyser l'offre et la demande. Lorsque le nombre d'investisseurs en bourse qui désire acheter l'action est supérieur à celui de ceux qui veulent la vendre, la valeur du titre financier augmente.
Lorsqu' elles sont émises sans valeur nominale, elles sont dites de « quotité » : leur valeur est exprimée sous forme d'une fraction avec au dénominateur le montant du capital social. La valeur nominale ne doit pas être confondue avec : — la valeur d'émission, qui est souvent supérieure au pair.
De manière générale, les cours boursiers changent en fonction de l'offre et de la demande. Si plusieurs investisseurs veulent acheter un titre (demande) plutôt que le vendre (offre), le cours d'une action va augmenter. Si à l'opposé plusieurs préfèrent vendre plutôt qu'acheter, le prix va baisser.
Les cours boursiers changent tous les jours sous la pression des forces du marché, c'est-à-dire en fonction de l'offre et de la demande. Si un plus grand nombre de personnes désirent acheter un titre (demande) que le vendre (offre), le cours augmente.
La perte d'autonomie dans la gestion de l'entreprise
Les fondateurs disposent alors de moins d'autonomie dans la gestion de l'entreprise. Ils ne sont plus « seuls aux commandes de l'entreprise » et doivent, de plus, rendre des comptes aux investisseurs qui ont apporté les fonds.
Lorsqu'une société essuie des pertes importantes (ou accumule un certain montant de pertes), la loi l'oblige à régulariser la situation sous un délai de deux ans. Elle dispose de deux options : soit réduire son capital, soit, à l'inverse, l'augmenter. Dans le dernier cas, on parle de recapitalisation.
L'augmentation de capital d'une société par incorporation des réserves peut être décidée : Pour renforcer sa situation financière et sa crédibilité face à ses créanciers et ses partenaires ; Bénéficier d'une plus grande stabilité économique et faire face aux variations des conditions de marché.