Pour demander la révision de votre taux d'incapacité permanente (IPP), vous devez faire parvenir à votre caisse d'Assurance Maladie un certificat médical descriptif d'aggravation des séquelles établi par votre médecin traitant.
Ce taux d'incapacité permanente tient compte de la nature de votre infirmité, de votre état général, de votre âge, de vos aptitudes et qualifications professionnelles. Il est établi en fonction du barème indicatif d'invalidité en accidents du travail qui figure en annexe du Code de la Sécurité sociale.
Le taux d'incapacité permanente
Le patient est informé de son taux d'incapacité permanente par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette lettre indique également la somme qui lui sera versée sous forme d'indemnités en capital ou de rente d'incapacité permanente.
Son montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d'incapacité. Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l'arrêt de travail consécutif à l'accident ou la maladie.
Un taux d'IPP inférieur à 10 % ouvre droit à une indemnité en capital. En cas d'accidents successifs les articles L. 434-2 4e alinéa et R. 434-4 permettent d'additionner ces petits taux pour ouvrir droit à une rente lorsque le taux minimum est au moins égal à 10 %.
Les inhibiteurs de la pompe à proton (combinés à une antibiothérapie) donnent des taux d'éradication proches les uns des autres, par exemple pour l'esoméprazole et l'oméprazole ces taux sont de 90 % et 88 %, respectivement.
Idéalement, il faudrait réaliser un sevrage au cas par cas, en fonction du temps d'exposition, du délai de survenue et de l'intensité des symptômes. En pratique, on baisse graduellement sur quelques semaines chez les sujets traités plus de 2 mois.
Les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) sont une classe de médicaments qui empêchent votre estomac de produire les acides responsables des ulcères. Voici certains exemples d'IPP : dexlansoprazole, ésoméprazole, lansoprazole, oméprazole, pantoprazole et rabéprazole.
Si votre médecin croit que vous avez besoin d'un IPP : Demandez-lui de commencer par une faible dose d'un IPP générique, comme le rabéprazole (Aciphex), Losec (10 mg ou 20 mg) ou Prevacid (15 mg ou 30 mg). Si les brûlures diminuent après quelques semaines, essayez de cesser graduellement l'IPP.
L'incapacité permanente partielle (IPP) est une évaluation par le médecin conseil de la Sécurité Sociale. L'incapacité est la réduction résultant d'une déficience, partielle ou totale, de la capacité d'accomplir une activité d'une façon ou dans les limites considérées comme normales pour un être humain.
Le délai d'envoi du courrier de notification de taux d'IPP après le rendez-vous avec le médecin-conseil varie selon les caisses. Vous pourrez connaître les délais vous concernant en contactant directement votre caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM) ou votre caisse de MSA.
Il s'agit d'un état de santé stable mais entraînant des lésions définitives. S'il vous reste des séquelles et qu'aucuns soins ne peut améliorer votre état, le médecin indique que vous êtes consolidé. Il précise alors la date de consolidation et vous remet un certificat médical de consolidation.
50 % : correspondant à une entrave notable dans la vie quotidienne de la personne, c'est-à-dire un retentissement important sur la vie sociale, scolaire et/ou professionnelle, ainsi que domestique) ; 80 % : correspondant à une atteinte de l'autonomie pour la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne.
L'employeur a le droit de contester la décision fixant le taux d'IPP attribué à un salarié. Cette contestation peut lui permettre de réduire le taux de cotisations patronales dues au titre des accidents du travail / maladies professionnelles (articles D. 242-6-4 et D. 242-6-5 du code de la sécurité sociale).
Les séquelles entraînent alors une incapacité permanente. Il convient de distinguer les séquelles indemnisables qui pourront donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente et les séquelles non indemnisables qui, au regard des éléments médicaux ne pourront pas donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente.
Si le contrôle sécrétoire obtenu est insuffisant, on peut alors tenter de fractionner la dose d'IPP en deux prises au lieu d'une, ou augmenter la dose, ou changer d'IPP pour utiliser par exemple un IPP de nouvelle génération plus puissant, tel que l'ésoméprazole.
Prendre un médicament en mangeant
Par exemple, la nourriture permet de protéger l'estomac des effets irritants de certains médicaments contre la douleur, comme l'ibuprofène ou le naproxène.
INEXIUM par voie injectable est le seul IPP indiqué chez l'adulte dans la prévention de la récidive hémorragique après endoscopie thérapeutique pour un ulcère hémorragique gastrique ou duodénal.
Vous pouvez, par exemple, diminuer la dose de votre IPP de moitié, puis le prendre un jour sur deux jusqu'à l'arrêt complet. Après le dernier comprimé, essayez de rester de deux à quatre semaines sans IPP pour laisser le temps à votre corps de se réhabituer à un fonctionnement normal.
En résumé, si l'IPP est prescrit 1 fois par jour, on l'administre 30 minutes avant le déjeuner et, si la posologie est de 2 fois par jour, on l'administre 30 minu- tes avant le déjeuner et 30 minutes avant le souper.
Le gingembre est un remède naturel favorisant la baisse des sécrétions d'acide dans l'estomac. Il est souvent utilisé en traitement pour stimuler la formation de mucus protecteur. Il aurait délivrerait également une action bénéfique contre la bactérie, Helicobacter pylori, qui est une des principales causes d'ulcère.
Manger surtout des aliments plus mous ou liquides comme des soupes et des frappés peut aussi apporter un soulagement. Bien mâcher chaque bouchée et boire des liquides non gazeux avec les repas peuvent aussi faciliter la digestion.
Le traitement d'IPP adéquat permet la guérison de l'œsophagite de reflux, améliore la mobilité de l'œsophage distal et renforce le tonus du sphincter œsophagien distal, ce qui est bénéfique pour la symptomatologie du reflux.
La curcumine, un composé naturel présent dans le curcuma, serait aussi efficace que l'oméprazole pour lutter contre les effets de l'indigestion, selon une étude thaïlandaise publiée dans le British Medical Journal ce lundi 11 septembre. Un traitement naturel amené à se substituer au médicament.