Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
Faire preuve d'autorité pour mieux s'affirmer, c'est vous permettre d'être vous-même face à l'autre. Il s'agit également de se faire respecter, et d'imposer ses vues lorsque la situation l'exige. Ne vous laissez plus faire : être autoritaire de temps en temps, quand c'est justifié, ne fera pas de vous un tyran !
Encourager son autonomie. Un enfant qui n'obéit pas se sent souvent freiné dans ses envies. Laissez-le agir seul : se laver, s'habiller… Et continuez à lui faire confiance, malgré les échecs, les ratés.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
L'autorité correspond au droit de pouvoir commander, d'être obéi. Elle implique les notions de légitimité, de pouvoir, de commandement et d'obéissance. Mais le mot de commandement est trop lié à l'armée, et l'obéissance rappelle trop notre enfance.
Pour Hélène Vecchiali, coach en entreprise et psychanalyste, cette allergie à l'autorité trouve souvent ses racines dans l'enfance, moment où l'on doit se frotter aux premières contraintes : sevrage, apprentissage de la propreté, de la politesse, des règles familiales et sociales…
- Utilisez des énoncés en "je", comme "Je me sens en colère quand tu me frappes" Cela aidera l'enfant à comprendre que ce sentiment vient de vous, et non d'eux. - Essayez de rester calme et évitez de crier. Ils apprennent mieux lorsqu'ils se sentent en sécurité et en sécurité, et crier peut les effrayer.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Profitez d'un moment où votre enfant est calme pour lui expliquer les règles à suivre. En effet, quand il est énervé ou concentré sur quelque chose, il risque de ne pas écouter vos consignes. Par exemple, avant qu'il s'installe pour jouer, expliquez-lui qu'il doit ranger ses jouets après son jeu.
Il devrait faire au moins 60 minutes d'activité physique par jour. Allez faire des marches, jouez au parc ou faites des jeux de ballon avec lui. Des sports qui favorisent le contrôle de soi, comme les arts martiaux, peuvent aussi être bénéfiques pour sa concentration.
Il faut sortir de ses positions d'escalade, laisser l'enfant gérer ses émotions seul le plus possible, l'isoler si possible. Il vaut mieux un enfant qu'on va mettre dans sa chambre en disant : « quand tu seras calmé, je serai là » que de s'énerver dessus, physiquement ou verbalement.
Pour mieux gérer un enfant têtu, vous devez lui poser un ultimatum. Il prendra en compte le fait qu'il doit vous écouter, c'est aussi une façon pour qu'il prenne ses responsabilités. D'ailleurs, tant que ses demandes sont raisonnables et sans dangers, vous pouvez le laisser faire.
Définitions : réfractaire - Dictionnaire de français Larousse.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
L'autorité naturelle serait à rapprocher du « droit naturel », soit de la marque sur l'être humain des effets du langage et de la parole. Le rapport que quiconque entretient avec cette marque, la façon dont elle s'est inscrite, la lecture qu'il va en faire conditionnent ses rapports au monde.
Elle distingue deux types d'autorité : d'abord l'autorité hiérarchique, dont le but est l'obéissance et la docilité, et une autorité de raison, dont le but est la persuasion et la liberté.
Comme nous venons de le souligner, l'autorité autorise le sujet à exister comme tel, alors que le pouvoir transforme le sujet en objet. L'autorité confère la puissance de vivre, alors que le pouvoir est, au bout du compte, le pouvoir de vie et de mort, le pouvoir de tuer.
Expliquez votre décision. Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.