Apprenez à bien respirer. Pendant l'effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Plus l'intensité de l'exercice augmentera, plus le rythme de vos inspirations va s'accélérer pour faire jeu égal avec celui des expirations.
Exemple : la course, la marche, le vélo mais aussi la natation, excellente pour développer les capacités respiratoires (les mouvements doivent être parfaitement synchronisés avec la respiration).
La respiration est primordiale et encore plus pendant votre activité sportive. Elle permet d'oxygéner vos muscles pendant l'effort. Si vos muscles sont bien oxygénés, ils seront plus performants, et vous effectuerez donc un travail de meilleure qualité.
Placez un livre ou votre main sur le ventre et inspirez puis expirez profondément. Le livre doit se soulever puis redescendre. En moyenne, entre chaque inspiration et expiration normale, 0,5 l d'air entre et sort dans les poumons. Essayez de vider tout l'air de vos poumons durant l'expiration.
Respirer par le nez permet de filtrer, réchauffer et humidifier l'air inspiré avant son entrée dans les poumons. Au contraire, l'air inspiré par la bouche n'a pas ses qualités et favorise les infections ORL (otites, rhumes).
Exercez-vous: assis, allongé ou même debout, mains sur le ventre pour sentir le va-et-vient respiratoire, inspirez pendant 3 s par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, bloquez l'air 3 s puis expirez lentement par la bouche pendant 6 s en laissant le ventre dégonfler jusqu'à se creuser.
Inspirer par le nez pendant 4 secondes. Expirer pendant 6 secondes par la bouche comme si on soufflait dans une paille. Faire une pause de 2 secondes. Recommencer autant de fois que nécessaire.
C'est un syndrome aiguë d'obstruction réversible des voies respiratoires : un rétrécissement transitoire des voies aériennes qui se produit pendant ou après l'effort. On parle alors : - d'asthme d'effort chez les personnes asthmatiques, - de bronchospasme d'effort chez les personnes qui ne sont pas asthmatiques.
En extérieur, la course à pied ou le vélo sont reconnus comme étant les meilleurs sports pour améliorer son endurance et ses capacités respiratoires. Vous pouvez également vous orienter vers la natation qui en plus stimulera la perte de poids et la tonification des muscles.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Respirer par la bouche expose à un plus grand nombre d'infections car l'air entrant est froid et encore chargé en bactéries. Une croissance de la face : Une des grandes conséquences néfastes de la respiration buccale est une croissance pathologique des mâchoires et du visage.
Dormir la bouche ouverte entraîne une sécheresse de la bouche le matin, mais aussi une sécheresse de la gorge et des bronches. A terme, cela peut provoquer des encombrements, des irritations et favoriser le développement des allergies. Cela peur aussi avoir des répercussions sur les dents.
La majorité des personnes peuvent aisément retenir leur respiration entre une et deux minutes. Il peut être dangereux de tenter de retenir sa respiration plus longtemps, particulièrement sous l'eau. Pour survivre, notre organisme a besoin d'oxygène (O2) et de dioxyde de carbone (CO2).
La phase d'inspiration
Vous inspirez par le nez pendant la phase négative de l'exercice, c'est à dire lorsque vous ne produisez pas l'effort. Si nous prenons l'exemple d'un sit-up, il faut inspirer lorsque vous redescendez le buste.
En musculation, on s'efforce d'expirer pendant l'effort et d'inspirer sur le relâcher : Lors d'un mouvement «pull» (par exemple, si l'on fait des tractions) on expire lorsque l'on monte vers la barre en contractant les muscles et on inspire en redescendant lentement.
La méthode simple pour respirer pendant les pompes est d'inspirer pendant que l'on descend et d'expirer lorsque l'on remonte. Quand l'exécution des pompes est rapide, il peut être profitable d'inspirer juste avant la descente et d'expirer pendant la descente ET la remontée.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Lors d'un effort, léger ou intense, il faut garder la bouche ouverte ou entre-ouverte, pour l'inspiration comme pour l'expiration. Ne respirer que par le nez vous protège des poussières, certes, mais pendant l'effort, l'orifice est trop étroit pour que l'air rentre sans effort supplémentaire.
Respirer par le nez permet de filtrer les impuretés de l'air
Cela est en partie dû au fait que l'air change de direction à 90 degrés lorsqu'il passe des narines aux fosses nasales, c'est-à-dire l'espace principal du nez qu'on appelle également cavité nasale.