La banque islamique revend le bien à son client avec une marge de profit avec paiement immédiat ou échelonné. Toutefois l'actif acheté demeure propriété de la banque jusqu'au règlement du dernier versement. En second lieu, elle peut proposer des instruments à moyen terme comme l'ijara et l'istisna.
Une banque islamique est tout d'abord une banque qui va proposer des services financiers à ses clients, qu'ils soient musulmans ou pas. La particularité d'une banque islamique est qu'il s'agit d'une banque dont les activités et le fonctionnement sont conformes à la charia.
Dans ce cas, la banque islamique joue le rôle d'intermédiaire financier entre l'acheteur et le vendeur. En effet, la banque achète au comptant un bien pour le compte d'un client pour ensuite lui revendre à un prix augmenté d'une marge bénéficiaire.
Très clairement, la première et seule banque à proposer un compte conforme à l'éthique islamique est la banque Chaabi. À vrai dire, cela fait déjà une dizaine d'années que le compte Harmonis et le compte Damanis qu'elle propose sont certifiés par le comité de conformité Acerfi.
La finance islamique promeut une répartition juste et équitable des revenus et de la richesse. Parce qu'elle est très connectée à l'économie réelle et qu'elle repose sur le partage des risques, la finance islamique peut contribuer à l'amélioration de la stabilité du secteur financier.
Entre 70 et 90% des investisseurs musulmans préfèrent investir dans des fonds islamiques. L'allocation des fonds est généralement répartie comme suit: 15% d'investissements dans l'immobilier, 5% dans les contrats à revenus fixes et 80% dans les actions.
Le Coran condamne le prêt à intérêt, comme Aristote, sans ambiguïté : « Ô croyants ! Craignez Dieu et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de son messager. » (Sourate II, versets 278 et 279).
Les comptes à terme, l'ouverture de crédit avec intérêt, et toutes formes de crédit moyennant un intérêt, sont considérés comme des opérations illicites.
Fonds interets
Pour ceux qui se retrouvent avec des intérêts accumulés sur leurs comptes bancaires ou autres, la recommandation islamique est de se défaire de ces gains de manière éthique. La meilleure façon de le faire est de les allouer à des œuvres de bienfaisance, afin de ne pas commettre un péché.
Ceci dit, attention, car parfois dans les crédits à la consommation ou l'achat en plusieurs fois, il y a du riba qui est caché. Il est parfois évoqué des frais de dossier qui en soit ne sont pas des vrais frais de dossier. Dans ce cas là, le paiement en plusieurs fois n'est pas autorisé.
La très grande majorité de l'argent qui circule bénéficie à des investisseurs privés, ceux qui contrôlent le monde du halal. Quant aux dons des fidèles, leur collecte et leur usage manquent de transparence.
Les préceptes de l'islam n'interdisent pas aux musulmans d'investir leur argent. Cependant, de nombreux musulmans pratiquants refusent de payer ou de recevoir des intérêts ainsi que d'investir dans des compagnies qui fabriquent ou vendent des produits interdits par le Coran.
Halal ou haram
Selon la plupart des experts en religion musulmane le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Donc, si on suit ce principe, un musulman ne peut financer un achat que par un crédit à taux zéro ou payer en cash.
Moudaraba (مضاربة)
Il s'agit d'un partenariat d'investissement où la Banque jouera le rôle d'investisseur (en tant que bailleur de fonds / رب المال) en s'engageant à financer le projet de son client. En contrepartie, le client (المضارب) devra assurer la gestion du projet.
Le Compte Courant Islamique vous permet d'effectuer vos opérations de banque (entre autres retraits, versements, virements, remises de chèques), tout en restant fidèles aux principes de la loi islamique. Ce compte donne droit au chéquier.
Est-ce que l'épargne est haram ? L'épargne en soi n'est pas considérée comme haram (interdite) dans l'Islam.
Le livret A est haram pour le musulman…
Le livret A provoque la perception d'intérêts usuraires (riba) ❌.
Selon le Coran, les seuls aliments explicitement interdits sont la viande d'animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et toute nourriture dédiée à l'adoration d'un autre que Dieu, c'est-à-dire pour laquelle on a invoqué le nom d'un autre que celui d'Allah.
Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier. Donc le mot de la fin, est que prendre un crédit bancaire n'est pas autorisé en islam.
En fin de compte, comme nous l'avons vu précédemment, rien n'empêche un musulman de devenir propriétaire, à condition que l'origine du bien soit licite, que les ressources utilisées pour l'achat soient licites, et que la propriété en question n'entrave pas la pratique de l'adoration.
La majorité des savants disent que cela est interdit, se basant sur la parole d'Allah 'azza wa jal dans la sourate Al Baqara verset 275, interdisant le riba.
"Ce sont, répondit-il, le polythéisme, la sorcellerie ; le meurtre qu'Allah a interdit sauf à bon droit ; l'usurpation des biens de l'orphelin ; l'usure ; la fuite du front au jour du djihad et la fausse accusation (de fornication) des femmes vertueuses, chastes et croyantes". »
La Murabaha est une solution de financement conforme à l'éthique musulmane, où l'une de nos banques partenaires achète le bien immobilier de vos rêves en utilisant ses propres fonds propres. Par la suite, la banque revend le bien au client moyennant une marge préalablement convenue.
Un exemple d'actif numérique conforme à la charia est l'Islamic Coin (ISLM), conçu sur la blockchain Haqq Network. En juin 2022, l'Islamic Coin a obtenu une Fatwa (décision d'une autorité islamique) pour sa conformité à la Charia.