➙ redondance. Pléonasme fautif (ex. monter en haut ; panacée universelle ; prévoir d'avance).
Être en haut d'une tour signifie être à son sommet. Dire qu'ils sont en haut, dans leur chambre, signifie qu'ils sont à l'étage. D'autre part, il faut remarquer que le groupe en haut est une locution déictique. C'est à dire que son référent, ici un lieu, n'est déterminé que par le contexte de l'énonciation.
Un pléonasme est un enchaînement. Fermer l'infobulle de mots qui véhicule deux fois une même idée. C'est un fait de langue commun, voire une figure de style, qui permet de renforcer l'expression, d'insister : Je l'ai vu de mes yeux et entendu de mes oreilles; c'était à faire dresser les cheveux sur la tête.
Attention aux dérivés avec un "t" ("pléonastique", "pléonastiquement"). Un pléonasme est une répétition de mots ayant le même sens (["moi, je..."], ["ajouter en plus"], etc.)
Le pléonasme employé comme figure de style
Utilisé comme procédé stylistique, il contribue alors à mettre en valeur le comique d'une situation et vient renforcer l'énoncé afin de convaincre ou persuader une personne.
Ainsi, la métaphore nous aide – comme toute analogie – à comprendre des messages difficiles ou des concepts abstraits, et enrichit la signification du langage. Le langage métaphorique est ainsi une forme percutante de communication qui permet, dans certains cas, de mieux diffuser un message auprès de son interlocuteur.
Fait de dire deux fois la même chose.
Les pléonasmes descendre en bas et monter en haut
Les expressions descendre en bas et monter en haut sont considérées comme pléonastiques. En effet, descendre exprime en soi l'idée d'un mouvement qui va vers le bas. De même, monter exprime déjà l'idée d'un mouvement qui va vers le haut.
Un bon exemple de périssologie est l'expression courante « monter en haut ». Non seulement il est impossible de « monter en bas » (ou horizontalement), mais contrairement à « je l'ai vu de mes yeux », dire qu'on « monte en haut » n'apporte aucun complément de sens utile à la phrase. C'est un abus de langage.
Sortir dehors, sortir à l'extérieur
Les expressions sortir dehors et sortir à l'extérieur sont considérées comme pléonastiques.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
pléonasme
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Les mots "ou" et "sinon" expriment l'alternative. "Ou sinon" est donc un pléonasme à éviter. "Aussi non" est une déformation fautive de la précédente. Il vaut donc mieux savoir qu'il faut garder uniquement le mot SINON.
Pour le cas plus spécifique de Paris, petite minute culture avec la définition du Larousse : S'agissant d'une personne jeune au début d'une carrière artistique, l'expression monter à Paris est consacrée : débutante, elle monte à Paris pour passer le concours du Conservatoire.
«Je suis sur Paris introduit un effet d'approximation, qui peut englober la région parisienne, à la différence de “je suis à Paris” où l'on se situe forcément dans la capitale. Et cela traduit aussi l'évolution d'un emploi de mouvement –je vais sur Paris– à celui d'une localisation.
Pourquoi dit-on “Je vis sur Paris” au lieu de “je vis à Paris” ? “Sur” et “à” sont des prépositions, qui dans certains contextes, introduisent des compléments Circonstanciels de Lieu ou CCL. En français les compléments circonstanciels de lieu sont connus pour situer l'action dans un “espace” donné.
Dans l'espace, il n'y a ni haut, ni bas. C'est troublant, mais en apesanteur ou en micro gravité, on peut effectivement monter en bas, et descendre en haut. Arbitrairement, il y a un "plancher" et un "plafond" dans la station spatiale internationale, mais rien ne t'empêche de marcher au plafond et sur les murs.
Étymologie. Attesté en 1705, les premières attestations témoignent de la formulation jusqu'au jour d'aujourd'hui. La locution au jour d'aujourd'hui est une tautologie, comme l'était initialement la locution au jour d'hui, où hui signifiait déjà « le jour présent ».
plus haut — Wiktionnaire, le dictionnaire libre.
Voici d'autres pléonasmes grammaticaux à éviter : « À cela, j'y fais attention. » Il y a deux compléments d'objet indirect, « y » et « à cela », qui représentent la même chose (ce dont on vient de parler). On écrit donc : « À cela, je fais attention… » ou simplement : « J'y fais attention. »
Descendre est le contraire de monter.»
Synonyme : baisser, chuter, décliner, diminuer, s'effondrer.
répétitif - Définitions, synonymes, prononciation, exemples | Dico en ligne Le Robert.
Polychrone est un adjectif qui qualifie une personne ou un objet qui est capable d'effectuer plusieurs tâches de façon simultanée. Une personne polychrone est donc en mesure de réaliser plusieurs choses en même temps.
Pour la psychanalyse, cette répétition compulsive inconsciente serait liée à un effet traumatique dû au débordement du moi face à une réalité ingérable. Certains soulignent que la répétition en elle-même, plus que l'acte répété, finirait par être source de jouissance.