Immobilier 2023 : état des lieux Dans l'ensemble, la conjoncture de l'immobilier s'est détériorée au deuxième trimestre 2023, avec une hausse rapide des taux d'intérêt et un resserrement des critères d'octroi de crédit immobilier.
Les taux d'intérêt peuvent fluctuer, mais l'achat d'un bien immobilier demeure une décision financièrement avisée en 2023, même avec des taux oscillant autour de 4/5 %. Prelys Courtage fait le point sur les raison d'acheter en 2023.
L'année 2023 marque un tournant pour le marché immobilier français, avec une tendance à la baisse des prix qui ne cesse de s'accélérer. Les grandes villes, comme Paris et Lyon, ne sont pas épargnées par cette chute.
Les prix des biens immobiliers devraient poursuivre leur baisse en 2024. Au travers de leur baromètre publié ce mardi, le site spécialisé Meilleurs agents anticipe même une baisse de 4% cette année, le double par rapport à 2023.
La tendance à la baisse des prix de l'immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s'accélérer en 2024, avec une baisse moyenne estimée à 4%.
Plus concrètement, l'arrêt de la hausse des taux directeurs devrait mécaniquement permettre aux taux des crédits « de se stabiliser progressivement pour redevenir fixes en 2024, peut-être dès janvier », avance l'experte.
En 2024, plusieurs tendances majeures sont à observer sur le marché immobilier. La baisse des prix de l'immobilier devrait se poursuivre, avec une estimation moyenne de -4%. En matière de transactions immobilières, la diminution du volume est anticipée, avec une estimation de 800 000 ventes d'ici septembre 2024.
Le nombre de ventes de logements anciens baisse nettement à 955 000 ventes sur douze mois à fin août 2023 (soit -17% sur un an), et les prix se sont infléchis et s'inscrivent en légère baisse. L'inflation a légèrement reflué mais reste élevée : 4% en septembre 2023.
Bien que les taux d'intérêt baissent timidement, ils demeurent élevés en ce début d'année 2024. Ainsi, les acheteurs doivent s'endetter davantage dans le but d'acquérir un bien immobilier.
L'année 2024 s'annonce donc riche en possibilités, surtout pour le premier semestre. Selon Charlotte, Experte Crédit chez Pretto depuis 3 ans et demi : "C'est le moment idéal pour acheter, et ce, pour plusieurs raisons", souligne-t-elle.
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Quelles perspectives pour les taux d'intérêt immobiliers en 2024 ? Pour la première fois depuis début 2022, on a assisté début 2024 à un léger recul des taux d'intéret. Alors que fin décembre 2023, le taux d'intéret moyen toutes durées confondues étaient de 4,25%, fin janvier 2024 ils étaient redescendus à 4,15%.
Le marché de l'immobilier ralentit et la situation ne devrait pas s'améliorer en 2024. En cause, une période économique difficile, marquée par l'inflation, qui a pour conséquence une baisse de pouvoir d'achat des Français, et une hausse des taux d'intérêt des banques, rendant l'accès au crédit plus difficile.
L'immobilier est le placement préféré des Français, devant les placements financiers car il donne une impression de stabilité. L'investissement immobilier peut être très intéressant actuellement en raison des taux bas, et des outils de défiscalisation à votre disposition.
La question de la baisse des prix de l'immobilier en 2023 est sur toutes les lèvres. Selon de nombreux experts, plusieurs facteurs pourraient entraîner une baisse des prix. D'une part, la hausse des taux d'intérêt pourrait réduire le pouvoir d'achat immobilier, impactant ainsi directement les prix.
Les prix au plus haut, les conditions d'emprunt restent favorables. Selon une enquête menée auprès des notaires, 77% d'entre eux estiment que 2023 est une période propice à la mise en vente d'une maison ou d'un appartement. Il est même recommandé de vendre dès que possible pour vendre vite et au meilleur prix.
"Oui, c'est le moment d'acheter, tout simplement parce que nous, on a revu nos estimations à la baisse ces derniers temps. Comme le marché est un peu plus défavorable aux vendeurs, les acquéreurs sont plus forts lors des négociations", assure Aurore Demarets, conseillère immobilière à Lille.
En 2024, le secteur de l'immobilier pourrait bénéficier de meilleures conditions d'accès au crédit. Néanmoins, la politique actuelle de l'État en matière de logement semble manquer d'ambition. Un élément pour les primo-accédants, le Prêt à Taux Zéro (PTZ), a été prolongé jusqu'à fin 2027.
Si vous envisagez de vous porter acquéreur/se d'un appartement ou d'une maison, sachez que c'est entre fin-mars et fin-juin que l'on trouve le plus grand nombre de biens sur le marché immobilier. En conséquence, c'est non seulement la période de l'année au cours de laquelle les prix affichés sont les plus élevés.
Une crise immobilière en France se produit lorsque le marché immobilier connaît une période de déséquilibre, caractérisée par une baisse significative des prix des biens immobiliers, une demande en déclin et des facteurs économiques négatifs qui impactent le secteur immobilier du pays.
"L'effet combiné de la perte de pouvoir d'achat des Français et de la remontée brutale des taux de crédits immobiliers a généré cette contraction du marché. Moins d'acheteurs potentiels pour un même bien, cela renverse le rapport de force sur la valeur du bien", abonde Delphine Herman.
Le contexte actuel (inflation, augmentation des taux, prix élevés) rend l'achat immobilier difficile pour les primo-accédants. La conséquence directe est que ces ménages restent locataires. Il est à prévoir que sur les prochaines années, la demande locative va augmenter et donc il y aura une pression sur les loyers.
Du point de vue économique, débuter un investissement immobilier quand vous avez entre 20 à 30 ans est approprié. En investissant à cet âge, vous avez la possibilité de contracter aisément un crédit immobilier de longue durée que vous pourriez commencer à rembourser jeune avec un faible taux.
Une baisse spectaculaire qui s'explique principalement par un contexte économique peu favorable aux acheteurs, marqué notamment par l'inflation et la flambée des taux de crédit.
Les taux immobiliers devraient d'abord se stabiliser et arrêter d'augmenter avant de potentiellement baisser légèrement ensuite. On ne voit pas venir de forte baisse de taux dès début 2024 car la BCE (Banque Centrale Européenne) continue de maintenir son principal taux directeur à un niveau très élevé de 4.50 %.