Pour calculer les revenus nets fonciers dans le régime micro-foncier, la procédure est relativement simple. Il convient de prendre la totalité des revenus bruts et d'appliquer l'abattement de 30% soit : 14 000 – (14 000 x 0,3) = 9 800 euros de revenus nets fonciers imposables.
Calcul du revenu foncier imposable
Vous commencez par additionner les revenus locatifs hors charges payées par le locataire. Si votre logement est loué 840 € par mois avec 40 € de charges, le montant des revenus locatifs s'élève à 800 x 12 = 9 600 €.
Pour votre déclaration d'impôt sur le revenu en année 2022, vous devez calculer combien vous avez perçu de loyers hors charges sur l'ensemble de l'année 2021 et pour tous vos biens immobiliers mis en location. Si ce montant ne dépasse pas le plafond de 15 000 euros, vous êtes éligible au choix du micro-foncier.
Qu'est-ce que le régime micro-foncier ? Le régime micro foncier désigne un régime d'imposition qui s'applique automatiquement, sauf option contraire, pour les contribuables dont le montant brut des revenus fonciers ne dépasse pas 15 000 euros au titre de l'année d'imposition.
Les charges déductibles des revenus fonciers sont :
Les dépenses de réparation et d'entretien. Les frais de gestion. Les provisions pour charges de copropriété Les travaux d'amélioration.
Depuis l'imposition des revenus de l'année 2001, les contribuables peuvent bénéficier de plein droit du régime micro-foncier, lorsque le montant du revenu brut foncier total annuel n'excède pas la limite de 15 000 €.
Le principal avantage du régime micro foncier est de bénéficier d'un abattement de 30%. Cela signifie que vous ne payerez des impôts que sur 70% des loyers que percevez. De plus, le régime micro foncier vous permet de faire une déclaration simplifiée en renseignant seulement le montant de vos loyers perçus.
Il existe heureusement une règle simple : si les charges déductibles dépassent 30 % des loyers perçus, le régime réel permet de payer moins d'impôts. Dans le cas contraire, il faut opter pour le régime micro-foncier.
Les revenus issus de la mise en location d'un logement nu sont imposables au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des "revenus fonciers». Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.
Si le total des charges déductibles est supérieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut opter pour le régime réel. Si le total des charges déductibles est inférieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut rester dans le régime du micro-foncier.
Le régime micro-foncier concerne les revenus locatifs qui sont inférieurs à 15.000 € hors charges par an. Un abattement forfaitaire de 30% est pratiqué par l'administration fiscale après déclaration de vos revenus.
Les revenus issus de la location sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des « revenus fonciers » (Annexe 2044), ainsi qu'aux contributions sociales (15,5% répartis entre 8,2% de CSG, 0,5% de CRDS et 6,8% de prélèvement social).
Que l'on relève du régime forfaitaire ou du régime réel, le montant annuel à déclarer, dit « revenu brut foncier » est toujours constitué par le montant des loyers hors charges que vous avez réellement perçus au cours d'une même année civile.
Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges suivantes : les frais de gestion et d'administration du bien (rémunération d'un concierge ou frais d'une agence immobilière ou d'un syndic de copropriété par exemple) les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire telle que la taxe foncière.
Si vous avez louez votre chambre d'hôte 7 semaines en 2021 à raison de 100 euros la semaine, vous serez exonéré du fruit de vos locations puisque vos recettes ne dépassent pas 760 euros. Si vous êtes dans l'une de ces deux situations, vous êtes exonéré d'impôt et les revenus des locations n'ont pas à être déclarés.
Le premier levier à activer pour augmenter vos revenus locatifs, est de réduire vos vacances locatives. En effet, le fait d'anticiper le départ de son locataire permet de limiter au maximum le nombre de jours où votre appartement est vide et donc les pertes financières associées.
Vous ne pouvez pas déclarer un de vos biens selon le régime micro foncier et l'autre selon le régime réel. Ils sont exclusifs l'un de l'autre : c'est-à-dire qu'un seul de ces régimes s'applique pour l'ensemble de vos revenus fonciers.
Le micro-foncier peut être choisi par un investisseur dont les revenus fonciers annuels sont inférieurs à 15 000 €. Au-delà de ce seuil, c'est le régime réel qui s'applique automatiquement sans que l'investisseur ne puisse bénéficier de l'abattement de 30 %.
En optant pour le micro-foncier, vous profiterez d'un abattement forfaitaire de 30 % sur votre revenu foncier avant imposition sur le revenu et prélèvements sociaux. Si par exemple vous déclarez 10 000 € de loyers perçus sur l'année 2018, vous ne serez imposé en réalité que sur 7 000 €.
Au régime micro-foncier, le revenu foncier imposable est déterminé par application d'un abattement forfaitaire de 30 % sur le montant des revenus bruts fonciers annuels. Ainsi, le propriétaire est imposé sur 70% du montant des recettes qu'il encaisse.
Les frais liés à l'acquisition ou à la vente d'un bien immobilier ne sont pas déductibles des impôts. Il n'est donc pas possible de déduire fiscalement les débours, les émoluments du notaire ou les droits et taxes collectés par celui-ci pour le compte de l'État.
Pour faire une déclaration en ligne, il faut se connecter à son espace particulier avec son numéro fiscal, et cliquer sur la rubrique "Déclarer". En choisissant l'option "Revenus fonciers", la déclaration 2044 est proposée.
Pour pouvoir vivre de son patrimoine immobilier et devenir rentier immobilier, il faut que les revenus locatifs qui en découlent soient de bonne qualité. Cela passe par plusieurs points clés : Acquérir un actif avec travaux : tous vos frais seront déductibles des revenus fonciers et permettront une baisse d'imposition.
Pour bénéficier de la réversion dans les régimes de base du privé (salariés, agriculteurs, professions libérales, indépendants), vos revenus personnels ne doivent pas dépasser, en 2022, 21 985,60 € € si vous vivez seul et 35 176,96 € € si vous vivez en couple (que vous vous soyez remis en couple après le décès de votre ...