Le revenu brut distribuable est égal au revenu d'exploitation auquel on soustrait le montant de l'impôt sur les sociétés. Ensuite, le prélèvement fiscal libératoire de 30% est appliqué sur le revenu brut distribué. Après sa déduction, on obtient le revenu net d'impôt.
Par exemple, si votre revenu imposable de 2022 s'élève à 50 000 CAD, vous devrez payer : 15% d'impôt sur la première tranche de 46 295 CAD, soit 6 944,25 CAD. 20% sur les 3 705 CAD restant dans la tranche imposable suivante, soit 741 CAD. Total d'impôt à payer : 6 944,25 + 741 = 7 685,25 CAD.
Les indépendants, qui s'installent sous le statut de profession libérale, sont assujettis à trois impôts : impôt sur le revenu ; TVA (en fonction du CA et de la nature de l'activité) ; cotisation économique territoriale CET (remplace la taxe professionnelle).
Vous êtes travailleur indépendant et exercez une activité artisanale, commerciale ou libérale : pour votre déclaration de revenus 2021, vous n'avez qu'une seule déclaration à réaliser, sur impots.gouv.fr, pour le calcul de vos cotisations et contributions sociales personnelles et de votre impôt sur le revenu.
Salaire mensuel brut : 4000 € Base de 19 jours travaillés / mois. Frais professionnels : on part généralement sur un forfait de 10 %, soit 4400 €
Il faudra donc débourser 2 700 € pour toucher 2 000 € net. Pour un artisan-commerçant (ou vente de marchandises) il faut compter 2 840 € pour percevoir 2 000 € net.
Le principal risque que support un travailleur indépendant se situe au niveau financier. Un retard de paiement, ou pire la faillite d'un client, peut vite devenir problématique et générer des difficultés de trésorerie. Les situations de dépendance économique (présence d'un seul client) accentuent ce risque.
Définition. L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
en début d'année, les premières cotisations se basent sur le revenu de l'avant-dernière année ; en cours d'année, après la déclaration de revenus des indépendants, les cotisations sont ajustées en fonction du revenu de l'année précédente et de la régularisation des cotisations de l'année précédente.
Pour déclarer la rémunération de votre salarié, il suffit de vous connecter à votre espace personnel. A partir de votre tableau de bord, vous accédez à la fonctionnalité « Déclarer ». Par défaut, c'est le dernier salarié pour lequel vous avez réalisé une déclaration qui s'affiche.
Chaque année, entre avril et juin, vous devez transmettre une déclaration de votre revenu professionnel (déclaration sociale et fiscale), même si votre revenu est nul, obligatoirement sur impots.gouv.fr.
Le taux des cotisations est variable : pour les revenus allant jusqu'à 45 250 €, le taux de cotisations applicable est dépendant du montant du revenu. Il peut aller de 1,50 % à 6,50 % ; pour les revenus de 45 250 € ou plus, le taux applicable est toujours de 6,50 %.
Pour le calcul de son impôt : Jusqu'à 10 225 € : 0 % De 10 226 € à 26 070 € : (26 070 € - 10 225 €) × 11 % = 15 845 € × 11 % = 1 742,95 € De 26 071 € à 30 000 € : (30 000 € - 26 070 €) x 30 % = 3 930 € × 30 % = 1 179 €
Déduire vos dépenses
Comme travailleur autonome, votre revenu équivaut aux revenus de votre entreprise moins vos dépenses. Pour diminuer votre impôt, déduisez vos frais d'entreprise : coût de votre bureau (même s'il est à domicile), transport, communications, chauffage, repas d'affaires, etc.
Contrat de retraite supplémentaire : En vertu de ce contrat et pendant la durée de ce contrat, les sommes versées par l'entreprise sont exonérées de cotisations sociales. L'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise (ACCRE) : Cela permet au chômeur de percevoir l'aide sans payer de charges sociales.
La meilleure des stratégies consiste à travailler sur la façon dont vous vous rémunérez. Vous devez prendre en compte, non seulement, le montant de votre rémunération, mais également votre statut social salarié ou non salarié (TNS), ainsi que la nature juridique de votre société. Tout découle de ces choix.
Vous contribuez financièrement au système de Sécurité sociale, qui garantit en retour vos prestations de base. Les règles de l'assurance maladie (remboursements) et de la retraite de base sont fixées par les pouvoirs publics selon les principes de solidarité et d'effort contributif de tous en fonction de vos revenus.
Le principal avantage d'opter pour la SASU en tant qu'indépendant est de bénéficier du statut d'assimilé salarié de l'entreprise. Dès lors, l'entrepreneur bénéficiera de tous les acquis sociaux du régime de la protection sociale des salariés à l'exception de l'assurance chômage.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
Lorsque vous êtes freelance, vous pouvez choisir également le lieu de travail. Le salariat restreint les possibilités de choix : bureau ou télétravail (plus rarement) tandis que le freelance peut être flexible et choisir son lieu de travail. « Tout travail mérite salaire », un freelance ne déroge pas à la règle.
En plus des avantages liés à la forme juridique choisie pour son activité, le travailleur indépendant bénéficie : D'une autonomie complète pour organiser son travail ; De la possibilité d'une augmentation régulière de ses revenus ; D'une absence de contraintes relatives à une quelconque hiérarchie.
Les motivations à travailler en indépendant sont généralement : la quête de liberté : la possibilité de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, l'aménagement des horaires. la possibilité de travailler partout (travail nomade), chez soi, en clientèle, à l'étranger, au café...