La règle du centième de la superfi cie du local desservi se rapporte à la surface géométrique des évacuations de fumée et des amenées d'air. La surface utile d'évacuation minimale de fumée est le 1/200e de la même superfi cie, soit 6 m2.
LES PRINCIPES DU DÉSENFUMAGE. - limiter la propagation de l'incendie ; - faciliter l'intervention des secours. Les fumées doivent donc être évacuées le plus tôt possible et le plus près possible de la source afin de diminuer les volumes à extraire et les risques de propagation.
La surface totale des exutoires de fumées doit être au moins égale à 1/100e de la superficie du local avec un minimum de 1 m2. Il en est de même pour celle des amenées d'air. Les locaux de plus de 2 000m2 sont découpés en cantons de désenfumage.
La hauteur d'un écran de cantonnement est égale à 25% de la hauteur de référence, limitée à 2 mètres pour un bâtiment supérieur ou égal à 8 mètres.
Il existe 4 méthodes désenfumage pour cela : le naturel/naturel, le naturel/mécanique, le mécanique/naturel et le mécanique/mécanique.
Les arrêtés spécifiques à chaque ERP indiquent les modalités de désenfumage. La réglementation IT 246 indique qu'il faut équiper de systèmes de désenfumage : Les locaux d'une surface supérieure à 300 m², en RdC ou en étage. Les locaux enterrés ou aveugles d'une surface supérieure à 100 m².
Un coffret de relayage est un Dispositif Actionné de Sécurité (DAS) utilisé pour le désenfumage des ERP et des IGH. Il intervient dans le « désenfumage mécanique » réalisé par un ventilateur de désenfumage (résistant à 400° pendant 2 heures).
La réglementation impose que le boîtier de commande soit installé en niveau d'accès zéro (à disposition du public) près de l'issue principale. L'organe de sécurité à déclencher doit être placé à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
Désenfumage naturel ou désenfumage mécanique
Le balayage de l'espace que l'on veut maintenir praticable, par un apport d'air neuf et d'évacuation des fumées. Le balayage naturel, La différence de pressions entre le volume que l'on souhaite protéger et le volume sinistré mis en dépression relative.
Dans le cas de la commande automatique, elle peut se faire par fusible, action d'un Détecteur d'incendie Autonome Déclencheur (DAD), action d'un système de détection incendie, mais le désenfumage doit toujours pouvoir être déclenché aussi manuellement.
Le désenfumage est possible de façon naturelle ou mécanique : soit par apport d' air neuf en partie basse et évacuation des fumées en partie haute. soit par différence des pressions entre le local à protéger et le local où le feu est actif .
La longueur d'un canton ne doit pas dépasser 60 m. Ces cantons ne doivent pas, autant que possible, avoir une superficie inférieure à 1 000 m2. Les cantons sont délimités par des écrans de cantonnement ou par la configuration du local et de la toiture ; - le bord inférieur des écrans est normalement horizontal.
La distance du débouché des exutoires et conduits de désenfumage naturel par rapport aux obstacles plus élevés qu'eux doit être au moins égale à la hauteur de ces obstacles. Toutefois, la distance maximale exigible est fixée à 8 mètres.
Écran de cantonnement : Séparation verticale placée en sous-face de la toiture ou du plancher haut de façon à s'opposer à l'écoulement latéral de la fumée et des gaz de combustion.
Tout d'abord, pour ce qui est des établissements recevant du public (ERP), la quasi-totalité des bâtiments est concernée par les prescriptions de l'IT 249, dès lors qu'il s'agit de constructions en R+2.
Action de ranger des choses dans différentes boîtes, cases ou compartiments. Exemple : Le compartimentage est une étape du conditionnement de ces objets : chaque forme doit être rangée dans une boîte spécifique.
Lors d'un test de sécurité ou lorsqu'un incendie s'est déclaré, les trappes sont ouvertes par l'activation d'un treuil pneumatique situé au rez-de-chaussée du bâtiment. Concrètement, il s'agit d'un système avec un treuil, une manivelle, avec un thermofusible et un vérin situé au niveau de la trappe.
Le désenfumage par tirage mécanique est assuré par des extractions mécaniques de fumées et des amenées d'air naturelles ou mécaniques disposées de manière à assurer un balayage du volume à désenfumer. Ce balayage peut être ajouté par une mise en surpression relative de la surface à protéger des fumées.
Le désenfumage naturel repose sur un système simple. Son action se fait par la mise en place d'ouverture d'air dans le bâtiment ainsi que des systèmes d'évacuation de fumées. Ces amenées d'air doivent communiquer avec l'extérieur de façon directe ou grâce à l'installation de conduits adaptés.
L'exutoire VELUX est un système d'extraction de fumée et de chaleur complet, composé notamment d'une fenêtre de toit, et qui respecte les normes incendie dans le domaine de l'extraction de fumée. Les exutoires doivent être placés suivant les prescriptions des pompiers.
Le désenfumage est commandé automatiquement par la détection incendie installée dans les circulations horizontales communes. Cette commande automatique est doublée par la commande manuelle de l'unité de commande manuelle centralisée (UCMC) du centralisateur de mise en sécurité incendie (CMSI).
Les ouvrants, au nombre de quatre au moins par niveau et d'une surface unitaire minimum d'un mètre carré, doivent être disposés dans les dégagements ou dans les locaux les plus proches des dispositifs d'accès aux escaliers et, pour faciliter le désenfumage, sur des façades opposées.
Les édifices concernés par l'obligation de l'installation d'un exutoire de fumée sont les bâtiments publics, les habitations multiples, les immeubles à appartements, qu'ils soient neufs ou anciens. Le système d'évacuation de fumée doit être placé sur le toit, à la verticale de la cage d'escalier.
La surface accordée aux trappes de désenfumage doit égaler au minimum 1/100e de la surface au sol (avec un minimum de 1 m²). Une fois de plus, mieux vaut faire appel à un spécialiste de la sécurité incendie pour être sûr de la norme en désenfumage dans les locaux professionnels.