La psychothérapie est le traitement recommandé et efficace pour le trouble de la personnalité borderline. La majorité des personnes vont mieux et ont une amélioration des symptômes avec un suivi psychiatrique ou psychologique bien conduit.
Vivre avec un proche Borderline
Etre une présence, mais aussi être discret pour lui laisser lui laisser prendre ses responsabilités. Ne pas l'infantiliser, ne pas le juger ou lui faire des remarques blessantes qu'il risque de le rabaisser.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
La psychothérapie est le traitement recommandé et efficace pour le trouble de la personnalité borderline. La majorité des personnes vont mieux et ont une amélioration des symptômes avec un suivi psychiatrique ou psychologique bien conduit.
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
On naît borderline... et on le devient
Sans doute, mais cela reste à prouver. Il n'existe pas encore de travaux de recherche permettant d'étayer cet argument avec certitude. Une chose est sûre: comme l'écrivait Sartre, "l'enfance décide".
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Les problèmes interpersonnels peuvent être atténués avec l'aripiprazole, le valproate et le topiramate. La dysrégulation émotionnelle peut être atténuée avec l'aripiprazole, l'olanzapine, l'halopéridol, le topiramate, la lamotrigine et le valproate.
Les personnes borderline vivent et aiment dans les extrêmes et poussent régulièrement leur partenaire à ses limites. Le fait qu'une relation borderline puisse fonctionner dépend donc non pas de l'amour pour le partenaire, mais avant tout de l'amour de soi.
Elles sont fatigantes et mènent souvent à des ruptures de lien ou un éloignement sur le long terme. Cette situation est très douloureuse pour la personne borderline. De plus, ces ruptures ne font que confirmer sa croyance selon laquelle elle sera toujours abandonnée dans ses relations.
Dans la relation amoureuse, il va avoir tendance à changer régulièrement de partenaire pour avoir le sentiment de ne pas être abandonné, il va provoquer l'abandon, anticiper le rejet pour ne pas être quitté, il a des difficultés à faire confiance, il doute des sentiments de son partenaire, se montrant sur la défensive, ...
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
Aucun remède miracle n'existe pour traiter le TPL. La thérapie demeure le meilleur traitement. «Après une thérapie de deux à cinq ans à raison d'une ou deux fois par semaine, 90% des patients rapportent une amélioration très significative, voire une rémission totale», affirme Sébastien Bouchard.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Pour diagnostiquer un trouble borderline, le médecin se base généralement sur les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles, édictés par l'Association américaine de psychiatrie.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
L'oxazépam agit en ralentissant la vitesse à laquelle les messages sont propagés par les nerfs dans le cerveau (système nerveux central). Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux.