Ainsi à compter du lendemain de la signature de la promesse de vente, l'acheteur dispose de dix jours pour se rétracter. Aucune justification ne lui sera demandée, il lui suffira d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception.
Pour demander l'annulation de la vente d'une maison ou d'un appartement, il suffit à l'acheteur d'invoquer sa rétractation dans une lettre recommandée avec accusé de réception adressée au vendeur. Aucune justification n'est nécessaire.
La vente peut être bloqué par l'acquéreur, le vendeur ou bien le notaire. L'annulation d'une vente de maison a généralement lieu dans les jours qui suivent la signature de l'offre d'achat.
Si la durée maximale du compromis est atteinte, alors, le compromis de vente devient caduque et le bien peut être remis sur le marché. Vendeur et acheteur peuvent néanmoins demander une prolongation de la durée de validité du compromis de vente de quelques semaines.
le vendeur peut se rétracter avant la signature du compromis, en l'absence d'offre d'achat écrite ou d'un autre document écrit matérialisant l'accord des deux parties sur le prix de vente ; le vendeur, en revanche, ne peut pas se rétracter si un tel document a déjà été établi.
Autant de raisons peuvent pousser à l'annulation d'une vente : offre plus intéressante, changement professionnel, imprévus personnels, crise financière, etc. Ces raisons peuvent aussi bien concerner le vendeur que l'acheteur.
Pour exercer sa clause de rétractation du compromis de vente, l'acquéreur doit envoyer un courrier recommandé au vendeur ou à l'intermédiaire qui a fait signer le contrat (notaire ou agent immobilier). Il n'a pas besoin de donner de motif.
Pour annuler la vente immobilière, il vous suffit de faire parvenir la demande au vendeur par lettre recommandée avec accusé de réception, et ce sans avoir à avancer le moindre motif. Si le dernier jour est chômé, le délai est étendu jusqu'au prochain jour ouvré.
L'acquéreur insatisfait peut obtenir la nullité de la vente et/ou la responsabilité du vendeur du bien immobilier à la faveur des vices du consentement que sont la violence, l'erreur et le dol.
Sachez qu'un notaire peut parfaitement insérer une clause à double distribution : si une rétractation arrive au début, les frais sont laissés au vendeur ; si elle intervient à la fin du processus de vente, les frais restent à la charge de l'acquéreur. On peut même envisager un partage de frais.
Le vendeur est responsable des vices cachés, quand bien même il ne les connaissait pas au moment de la vente.
La première façon de rompre un compromis de vente, c'est de faire valoir le délai de rétractation. Dans un délai de 10 jours suivant la signature du compromis ou de la promesse de vente, vous pouvez envoyer un courrier par lettre recommandée avec accusé de réception pour mettre fin au compromis de vente.
La non obtention du prêt peut faire échouer le compromis de vente. Une fois le délai de 10 jours passé, seules les clauses suspensives mentionnées dans le compromis permettent d'annuler la vente. C'est notamment le cas si un emprunt est nécessaire à l'acquéreur pour financer son achat immobilier.
La seule option pour annuler une offre d'achat est que celle-ci ne soit pas écrite dans les règles ou qu'elle ne comporte pas de réel consentement définitif à mener la vente jusqu'à son terme (si elle précise que vendeur et acheteur ne seront engagés qu'au moment de la signature du compromis de vente par exemple).
Généralement, le montant de l'indemnisation est prévu par une clause de dédit ou une clause pénale dans le compromis de vente et son montant varie souvent entre 5 % et 10 % du montant de la transaction. Le dépôt de garantie versé par l'acquéreur pourra dans ce cas servir à régler le montant dû.
Dans le cas où le vendeur recevrait plusieurs offres au prix, c'est celui qui a fait la première offre qui est retenu. Si l'offre est acceptée : lorsque le vendeur accepte l'offre à un prix inférieur, il est légalement tenu. Cette acceptation bloque la vente et le bien est provisoirement retiré du marché.
L'acquéreur peut exercer son droit de rétractation en adressant un courrier recommandé avec accusé de réception au vendeur. Il n'a pas à justifier d'un motif. La rétractation de l'acheteur entraîne l'annulation automatique du compromis de vente ou de la promesse, sans pénalité.
Le droit de rétractation vous permet de bénéficier d'un délai de 14 jours pour réfléchir après l'achat d'un bien. Pendant ce délai, vous pouvez revenir sur votre accord de manière discrétionnaire, sans pénalités et être remboursé. Mais attention, vous ne bénéficiez pas toujours du droit de changer d'avis !
Afin de prouver l'existence du vice caché, vous pouvez appuyer votre demande sur des attestations ou sur des devis de réparation. Pour augmenter vos chances de succès, il est malgré tout conseillé de faire procéder à une expertise.
Comment faire jouer la garantie légale des vices cachés ? Vous avez 2 ans à partir de la découverte du défaut pour mettre en œuvre la garantie légale des vices cachés. La durée de cette garantie est limitée à 20 ans après l'achat. Vous devez envoyer au vendeur un courrier par lettre recommandée avec avis de réception.
Notez qu'il faut pouvoir prouver l'existence d'un vice caché en fournissant des justificatifs, des attestations ou devis de réparation. Il faut éviter de réaliser les travaux de réparation avant le règlement du litige et il est également conseillé de faire intervenir des experts au préalable.
En tant qu'officier public et expert en droit immobilier, le notaire est chargé d'authentifier les actes juridiques : lors d'une vente immobilière, c'est son rôle de veiller à ce que la signature du compromis de vente et de l'acte authentique se déroulent au mieux, selon la loi.
Exemple : pour un bien de 250 000 €, les émoluments du notaire s'élèvent à : 250 000 € x 0,814 % = 2 035 € auxquels il faut ajouter 405,41 € soit 2 440,41 €.
Ce que dit la loi au sujet des frais de notaire
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.