Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Tenir tête à un manipulateur narcissique
Affirmez-vous et posez des limites précises, ne vous renfermez pas à chaque fois que la personne tient des propos blessants à votre égard, et surtout, n'acceptez plus aucun comportement déplacé de la part du manipulateur narcissique.
Levez les flous. Chaque fois qu'un manipulateur essaye de rester dans le flou, obligez-le à être clair : Les manipulateurs font des phrases évasives ou ambiguës : reformulez sa phrase ambiguë et demandez lui de valider : « C'est bien ça que tu me dis ? »
Rompre l'isolement et le silence est donc indispensable pour sortir des griffes du manipulateur narcissique. C'est aussi une façon de prendre de la distance et considérer les choses différemment.
Il essaye de le rendre nostalgique des bons moments qu'il lui a donnés, de sorte qu'il revienne vers lui et montre sa dépendance. En revanche, il se glorifie en disant n'avoir pas besoin de sa victime. Alors qu'au fond c'est le contraire : le manipulateur dépend totalement de sa proie. Sans elle, il n'est rien.
Les signes de la perversion narcissique
Il cherche à plaire à tout prix, donc il se montre charmeur et sait trouver les mots que son auditoire veut entendre. Ce qui invariablement l'amènera à changer souvent d'avis ou d'idée voire de personnalité, à mentir.
Malheureusement non, le pervers narcissique ne peut pas aimer. Il mime la façon d'aimer d'après son vécu. C'est-à-dire par rapport à ce qui lui est arrivé dans la vie, comment il a grandi, ses expériences, etc. Par exemple s'il a reçu des câlins, il sait qu'il doit en donner.
> Le simple manipulateur peut s'excuser. Il est facile de repérer ses mensonges. Il est capable d'entendre une émotion, un ressenti pour ce qu'ils sont, sans s'en servir ultérieurement.
La victime du manipulateur change peu à peu de personnalité. Constamment rabaissée, isolée, elle perd totalement confiance en elle, et s'en remet entièrement à son bourreau.
Généralement, les proies des PN sont des personnes altruistes, généreuses, empathiques, ayant une propension à la culpabilité. Ce sont également des personnes qui possèdent des valeurs, un idéal fort. Tout ce donc le PN a besoin pour phagocyter sa proie.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Deux spécificités caractérisent cette relation de domination : d'abord, la prise de pouvoir sur l'autre, puis la déshumanisation. La personne sous emprise est dépendante du manipulateur et en a peur. Elle lui obéit notamment pour éviter de se confronter à sa colère ou bien à ce qu'elle craint chez lui.
Dans ces cas-là la meilleure manière de poser vos limites c'est finalement d'être au clair avec votre perception des choses. Un des meilleurs outils à votre disposition, c'est votre fermeté : ne montrez pas votre doute. Et de savoir vous désengager et vous éloigner.
Dites par exemple : « non, je n'ai pas envie ». S'il vous rétorque « mais pourquoi ? », répondez : « je comprends ta demande de vouloir comprendre mais la réponse est la même, je n'ai pas envie ». Restez collé à cette phrase, et répétez-là sans en démordre. De cette manière vous l'empêcherez de vous culpabiliser.