Il est possible de commencer son discours par un propos auquel personne ne s'attend. Cela permet de susciter l'interrogation pour capter l'attention. Cette technique est très efficace mais il faut relier le propos initial au sujet traité assez rapidement pour ne pas perdre son auditoire.
Son objectif est d'attirer l'attention de l'auditoire et de rendre le discours intéressant. Pour créer une exorde, vous pouvez utiliser différentes techniques, telles qu'une anecdote, une citation, une question ou une statistique, en fonction de votre sujet et de votre public.
Tout comme dans une dissertation, le discours débute par une introduction, une ou plusieurs parties pour le développement, selon le contexte et une conclusion. L'introduction : elle doit être concise, attirer l'attention des personnes présentes et susciter leur intérêt.
L'exorde, ou "accroche"
Elle comprend aussi les premières idées que nous partageons. Or il y a dans le discours un "effet de primauté" qui fait que ce sont précisément ces idées que le public retiendra le plus. C'est pour cette raison que l'accroche doit retenir toute notre attention.
C'est surtout dans cette espèce d'exorde qu'il est nécessaire d'employer les précautions oratoires, c'est-à-dire, ces tours adroits qu'un homme habile sait trouver pour triompher des préventions, et faire passer les idées qui pourraient déplaire si elles étaient présentées sans préparation : c'est l'exorde par ...
L'exorde (exordium, en latin, signifie « commencement ») sert d'introduction au discours. Il capte l'attention des auditeurs (ce que l'on nomme, en latin, la captatio benevolentiae). Puis, le plan, ou simplement le fil conducteur, y est annoncé (la partitio, en latin).
souligner les recherches qui restent à faire ; faire germer des considérations éthiques et morales ; exposer vos interrogations sur l'avenir ; nuancer le raisonnement suivi jusqu'alors.
L'efficacité du discours ne dépend pas seulement de ses arguments, mais aussi de son plan. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
Conclusion ou dernière partie d'un discours dans laquelle l'orateur rappelle, brièvement et de manière concise, l'essentiel de son propos et dont le but est d'emporter la conviction de l'auditoire (et éventuellement de l'entraîner par un appel aux sentiments, aux passions).
Votre phrase d'introduction sera la première phrase de votre paragraphe. Par conséquent, elle doit préciser clairement et brièvement l'idée que vous traiterez. Elle doit comprendre un thème et une opinion ou une idée principale. Gardez à l'esprit qu'il ne s'agit pas seulement d'annoncer l'objet.
Pour commencer
Bon, je crois que je vais commencer. Saluer et se présenter Bonjour, je m'appelle / je suis ... S'adresser à des participants Avez-vous déjà entendu parler de… / lu...? Je suis sûr(e) que vous avez déjà entendu parler de ...
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.
Un discours percutant doit se structurer ainsi : une attaque forte, qui vous êtes (prénom, nom, fonction), le pourquoi (la problématique, la raison de votre prise de parole), le comment (la manière de répondre à votre problématique), le quoi (ce que vous proposez, ce que vous êtes, votre produit, votre société) avant ...
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
Dans son ouvrage De Oratore, Cicéron fait une synthèse de tout ce que l'orateur idéal doit maîtriser et souligne pour cela cinq (5) points importants : l'inventio (trouver les idées), le dispositio (organiser ses idées), l'elocutio (les qualités d'élocution), l'actio (l'action oratoire, qui désigne la gestuelle, les ...
La rhétorique comme art de convaincre est avant tout utile au citoyen impliqué dans la vie civile. L'enseignement de cet art devrait être nécessaire et même vital en démocratie. Or c'est précisément au moment où la rhétorique est devenue utile qu'elle fut en même temps critiquée parce qu'assimilée à de la manipulation.
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
Les 5 parties du discours rhétorique
-C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Rhétorique désigne un livre qui traite de l'art de bien parler (Ex : La rhétorique d'Aristote). Exemple : La rhétorique d'Aristote devrait être obligatoirement étudiée au lycée. Rhétorique désignait autrefois la classe de première. Exemple : Jadis, la rhétorique permettait l'achèvement des humanités.
Lors de l'établissement du discours, l'orateur doit éviter de mémoriser son contenu mot pour mot. Il s'agit de rendre son discours agréable, simple, fluide et compréhensible. Il doit s'adresser à l'ensemble du public et ne doit en aucun cas ne viser qu'une ou quelques personnes en particulier.
Pathos, ethos, logos. Selon la tradition aristotélicienne (c'est-à-dire qui vient d'Aristote) l'art de la parole peut s'inscrire dans trois registres possibles, qu'il définit dans la Rhétorique, : le pathos, l'ethos et le logos. Ces trois modalités sont chacune directement liées à une fonction précise de la rhétorique.
Rappeler le message principal 💭
Afin de finir votre discours, l'une des méthodes consiste à rappeler l'idée principale de votre présentation. Cette conclusion permet à votre auditoire de retenir l'information la plus importante.