Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
Pour le convaincre, le texte argumentatif fait appel à la raison du destinataire. La défense de la thèse s'appuie sur la force et la diversité des arguments et des exemples. Les idées s'enchainent de manière logique et invoquent des valeurs fondamentales.
Il s'agit de s'adapter au contexte, à la personnalité de l'interlocuteur et de choisir les bons arguments. Assertivité, considération positive, empathie, cohérence et persévérance sont des qualités essentielles à la persuasion. La maîtrise du verbal, para-verbal et non verbal est indispensable.
Convaincre fait appel à des arguments et sollicite la raison, tandis que persuader fait appel aux sentiments et sollicite l'émotion. Convaincre s'adresse à l'intelligence et permet de faire reconnaître le caractère véridique d'une idée ou d'un point de vue.
Une argumentation qui ne vise pas seulement à convaincre, mais à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur plus qu'à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
Une argumentation efficace est une argumentation qui fait des choix langagiers en tenant compte du destinataire. « L'orateur ne peut argumenter efficacement que s'il a une représentation réaliste de l'auditoire et que son discours s'adapte en conséquence à une telle représentation » (Danblon, 2005, p. 14).
Avant d'aborder les différentes techniques pour convaincre et persuader, sachez que la durée d'attention de votre interlocuteur se situe entre 10 et 12 minutes. Pas plus. Un court laps de temps qui demande donc une préparation en amont pour être synthétique et donc… Efficace.
Pour convaincre, travaillez contre vous-même et soyez pragmatiques: cherchez à défendre votre idée en partant du point de vue de votre adversaire. C'est en substance l'idée défendue par deux chercheurs en sociologie de l'université de Stanford, Robb Willer et Matthew Feinberg, et repérée par le site Quartz.
1) Les outils de l'argumentation : Les arguments sont reliés par des connecteurs logiques (cause, conséquence, but, opposition, cause, condition, comparaison), voir fiche annexe. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice.
Pour soutenir un point de vue, une opinion, l'énonciateur utilise des arguments. Ce sont des faits ou des idées qui prouvent qu'il a raison. On utilise des des exemples pour rendre plus clair et illustrer un argument.
Pratiquez l'écoute plutôt que l'argumentation, acquiescez les remarques que vous jugez pertinentes, et usez de vos talents d'écoute. Equilibrez la discussion : Une fois le calme retrouvé, affirmez vos positions, en les étayant de bonnes raisons rationnelles.
a) l'argument logique ( part d'une cause et en décris la conséquence). b) l'argument d'autorité, ( censé être juste à 100% / fait d'invoquer une personnalité connue ). c) l'argument par analogie ( rapprochement de la thèse à une similaire reconnue comme juste).
- Le raisonnement inductif : il part d'observations particulières pour aboutir à une conclusion de portée générale. - Le raisonnement déductif : il part d'une idée générale pour en déduire des propositions particulières. - Le raisonnement par analogie : il procède à une comparaison avant d'aboutir à une conclusion.
Sa structure. Généralement, lediscours commence par une petite introduction qui sert d'entrée en matières. Vient ensuite l'argumentation, le développement des idées. Celle-ci est souvent illustrée,appuyée par des exemples, l'énonciateur utilise fréquemment des figures de style comme la métaphore pour mieux persuader.
Les exemples argumentatifs
Ils constituent en eux-mêmes des arguments, c'est-à-dire que le cas particulier induit un raisonnement général.
L'art de convaincre et de persuader est composé de trois aspects : logos, pathos et ethos. Respectivement la raison, l'émotion, et la façon dont les autres vous perçoivent.
Se réduire aux arguments c'est vouloir pousser une porte verrouillée. Convaincre passe par 4 étapes, où les arguments ne seront avancés qu'en dernier. Pour construire un discours convainquant , il faut en passer par 4 étapes : Accrocher, introduire, imager et argumenter.