Un trail de 20km se court en général selon le profil entre 1h15 et 3h. L'endurance est importante à travailler, mais peut être encore plus la VMA et la force musculaire.
OBJECTIF. Courir un 20km en 1h30, soit 13,5 km/h ou 4 minutes 27 secondes par km. Vous courez régulièrement et vous avez déjà participé à différents types de courses ou compétitions.
Arriver à courir les 7 et puis les 14 km, c'est un objectif fondamental pour pouvoir courir aisément les 20 km. Pour être sûr de pouvoir mener à terme notre épreuve, il ne faut pas forcément courir pendant tous ces kilomètres, il suffit d'être à même de courir au moins 16-18 km pendant l'entraînement.
De nombreux coaches conseillent des footings tout doux, à des allures avoisinants 10 km/h.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Aller trop vite en footing est une des causes principales du « je ne progresse pas ». Car la différence entre l'endurance fondamentale et une allure plus rapide de 15 ou 30″/km est très importante ! En particulier pour les coureurs peu expérimentés en longue distance, ces allures vont générer une vraie fatigue.
Courir tous les deux jours c'est mieux
Et ne tiendrez pas plus de 6 mois, 1 ans, 2 ans tout au plus si vous êtes mince et en forme. Courir régulièrement apporte de nombreux bénéfices et bienfaits : Réduction des maladies cardiovasculaires. Moins de risques d'accidents vasculaire cérébral.
Comment évaluer son niveau ? Une solution simple et rapide pour évaluer son niveau en course à pied consiste à déterminer sa VMA. Elle correspond à la Vitesse Maximale Aérobie et elle s'exprime en kilomètre par heure (Km/h). Pour faire simple, il est possible de tenir en moyenne pendant 6 minutes cette vitesse.
Courir lentement permet d'améliorer la capacité d'apports sanguins dans les muscles. En endurance fondamentale, non seulement le cœur prend du volume, mais le coureur renforce dans le même temps la capillarisation des muscles. « Les capillaires, c'est le petit réseau qui va dans les muscles.
Pour une bonne préparation à un trail de 20 km, il faut travailler la séance au seuil, il faut courir à 80-85 % FCM. L'idée ici est de se tester et de connaitre ses limites, voire de commencer à augmenter ses limites. Travaillez le plus d'allures possible sur terrains plats, pour être le plus performant sur un trail.
1h20 : Allure de : 3'47/km. Vitesse :15,83 km/h. 1h30 : Allure de : 4'15/km.
Avant de courir 20 km, on se prépare
“Il faut avoir déjà une petite pratique en la matière. On recommande d'avoir déjà couru 10 km plusieurs fois”, argue Elsa Monchy. La coach conseille aussi de renforcer son endurance en faisant de la natation, du vélo ou simplement du renforcement musculaire.
Dans l'absolu, la dose optimale de course à pied se situe autour de 50 km par semaine couverts en 4 (si vous comptabilisez moins de 2 ans de pratique) voire 5 séances hebdomadaires (plus de 2 ans de pratique).
Soyez progressif dans vos entraînements : augmentez la durée de vos running progressivement, construisez votre progression au fil des semaines pour ne pas vous blesser. Passer de 30, à 45 minutes, puis 1 heure plusieurs fois, puis 1h15, et quand vous le sentez, allongez à 1h30.
Courir une heure à du 10km/h, c'est à peu près à la portée de tout le monde ; pour certains, on sera en dessous de l'endurance fondamentale et pour d'autres, ce sera un gros effort, mais clairement, ça n'a rien de transcendant.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Pour faire simple : non. Il vous faut au minimum un jour de repos par semaine pour permettre à vos muscles de récupérer. En outre, le surentraînement peut provoquer des blessures, du stress et de la fatigue prolongée.
Le soir. Les avantages : Le footing du soir possède un bienfait incontestable. Celui de relâcher complètement la pression et la fatigue de la journée. Au-delà de ça, il s'agit surtout d'un créneau à privilégier pour tous les coureurs avides de performance.
« Courir à jeun permet de resynthétiser le glycogène dans le muscle et augmente la capacité du muscle à en stocker. Or, plus nos muscles en contiennent, plus on est capable de courir longtemps à une vitesse élevée », révèle Martine Duclos. De quoi gagner quelques minutes.
Il a constaté qu'en prenant du ginseng une heure et demie avant une course de 3km, les soldats gagnaient 1 minute. Sur une course de 16km, le chrono s'améliore de 5 minutes. Ces soldats courraient non seulement plus vite avec le ginseng, mais ils récupéraient plus vite encore !
Pour impliquer la posture dans la course, il suffit de s'auto-agrandir, soit d'allonger le corps le plus possible en ayant l'impression qu'une ficelle nous tire vers le haut et de se projeter légèrement vers l'avant. Cela permettra aux muscles posturaux profonds d'être impliqués lors de la course.